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1668

Claude Boyer, À l'inconnu, sur la fête de Versailles

Paris: Cl. Barbin 1668.

Un spectacle total

Dans ce poème de huit pages, les dieux se disputent le mérite de la magnificence des fêtes du « Grand Divertissement » de Versailles :

Quoi ? lui dit Apollon d’un ton modeste et sage,
Jupiter peut-il bien m’envier l’avantage
D’une fête, où l’on voit noblement éclater,
Tout ce qui peut servir à me représenter ?
On y voit ce qu’en moi tout le monde idolâtre,
Les beautés du Parnasse, et celles du théâtre.
La danse, la musique, aux oreilles, aux yeux,
Donnent ce qu’elles ont de plus délicieux.
C’est ici qu’en faveur des Filles de Mémoire,
Je mêle heureusement les plaisirs et la gloire.

Texte en ligne sur Gallica p. 4.


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