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1635

[Anonyme], L'Empire de l'inconstance

Paris, Besongne, 1635.

Scène qualifiée de comédie

La scène suivante est comparée à une comédie :

La crainte et la fuite du nègre me donnèrent de l’audace et de la curiosité. J’entrai où étaient les amants qui, renouvelant leurs caresses, se tenaient plus étroitement embrassés que la vigne et l’orme qu’elle enlace de ses pampres tortillées ; et où le misérable Alonse tâchait par un véritable regret à leur témoigner le ressentiment de sa faute et le déplaisir de les avoir offensés.

Cette vision me sembla une comédie qui n’était point mal plaisante, et Genièvre une des plus belles filles que j’eusse vues de ma vie.

L'Empire de l'inconstance, Paris, Besongne, 1635, p. 68-69.


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