1682

Jean de Chapelle, Cléopâtre

Paris: J. Ribou, 1682

Les larmes de la destinataire

Chapelle rappelle dans cette dédicace l'accueil favorable que la duchesse de Bouillon fit à la lecture de la tragédie et son émotion lors des représentations.

Ce qui m'oblige, Madame, à vous offrie Cléopâtre, c'est la bonté que vous avez eue de ne la pas croire indigne de votre attention, dans un temps où elle était encore dénuée des grâces de l'action. Le bon accueil que vous lui fîtes alors lui attira l'estime des honnêtes gens ; et c'est sans doute au respect qu'on a eu pour le jugement que vous en fîtes, c'est, si j'ose le dire, aux larmes qu'on vous a vu répandre à ses représentations, enfin, c'est à la protection dont Votre Altesse l'a honorée, que je suis redevable de tout le succès qu'elle a eu.

Jean de Chapelle, Cléopâtre , Paris, Ribou, 1682, NP 3-4


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