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1632

Du Verdier, Le Chevalier hypocondriaque

Paris, Guillemot, 1632

Un extravagant plus plaisant que des comédies

A ce deux reprises au moins, les bizarreries du protagoniste de ce roman divertissent les gens qui l'entourent, disent-ils, mieux que des comédies :

[p. 112-113]

– Monsieur, répliqua Gandalec, me doutant bien que je vous ferais plaisir en vous l’amenant, je n’ai pas manqué, il est à demie-lieure d’ici, couché maintenant sous deux ou trois arbres, et parce que je lui ai fait entendre que vous étiez un des plus fameux chevaliers qui soient aujourd’hui sur la terre, il vient exprès pour vous supplier de lui donner l’ordre de chevalerie, je crois que vous saurez bien faire votre profit de cette occasion ? – Oui sur ma foi, répondit le comte, et je ne pense pas qu’il m’échappe sans me donner plus de plaisir que je n’en recevrais de cent comédies.


[p. 174]

Tout le monde allait à Chalon-Sur-Saône avec un contentement incroyable sous opinion qu’il verrait quelques nouvelles boutades du chevalier hypocondriaque qui leur vaudraient bien mieux que trois comédies, comme, en effet la chose arriva.

Du Verdier, Le Chevalier hypocondriaque, Paris, Guillemot, 1632, p. 112-113 et p. 174.


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