Par support > Correspondances > Correspondance

 

1677

Roger de Bussy-Rabutin, Correspondance

La querelle des Phèdre

Le 30 janvier 1677, Bussy-Rabutin rapporte et commente les deux sonnets antagonistes faits à l'occasion de la querelle des Phèdre :

Racine et Pradon ont fait chacun une comédie intitulée Phèdre et Hippolyte et chacun a sa cabale. M. de Nevers qui est pour Pradon fit l’autre jour ce sonnet contre la comédie de Racine.

[…]

Racine, piqué du ridicule dont ce sonnet traitait sa comédie fit, dit-on, avec son ami Despréaux, ce sonnet en réponse.

[…]

Jamais il n’y eut rien de si insolent que ce sonnet : deux auteurs reprochent à un officier de la couronne qu’il n’est ni courtisan, ni guerrier, ni chrétien, que sa soeur, la duchesse de Mazarin, est une coureuse et qu’il a de l’amour pour elle quoiqu’il soit italien. Et bien que ces injures fussent des vérités, elles devaient attirer mille coups d’étrivières à des gens comme ceux-là ; cependant l’affaire fut accommodée.

Correspondance disponible sur Google Books, p. 205-208.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »