1695

Nicolas Boileau, Épîtres

Paris, Thierry, 1701

Destin des vers, destin de théâtre

S'adressant à ses propres vers dans son épître X, Boileau cite à plusieurs reprises les ouvrages et auteurs de théâtre (Le Cid de Corneille et Pradon) :

Vous aurez beau crier : « O vieillesse ennemie !
N'a-t-il donc tant vécu que pour cette infamie ? »
Vous n'entendrez partout qu'injurieux brocards
Et sur vous et sur lui fondre de toutes parts.

[…]

Vous irez à la fin honteusement exclus, Trouver au magasin, Pyrame et Régulus

[…]

Mais quoi ! de ces discours [des critiques] bravant la vaine attaque
Déjà, comme les vers de Cinna, d'Andromaque,
Vous croyez à grands pas chez la postérité
Courir, marqués au coin de l'immortalité !
Eh bien ! Contentez donc l'orgueil qui vous enivre ;
Montrez-vous, j'y consens, mais du moins, dans mon livre,
Commencez par vous joindre à mes premiers écrits.

Épître disponible sur Google Books.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »