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1672

[Anonyme], Araspe et Simandre

Paris, Barbin, 1672

Molière le marquis

Cet extrait de la nouvelle Araspe et Simandre présente Molière en comédien, à la fin d'un spectacle, en mentionnant notamment son costume :

J’allai un jour, pendant mon procès, voir la comédie de L'Arabe ; ce n’est pas dont je veux parler, car, en vérité, la pièce est assez jolie. – Ne voudriez-vous point dire de L'Avare ? lui repartis-je fort civilement. – De L’Avare, soit, dit-elle. Quand elle fut finie, Molière vint sur le bord du théâtre avec son habit de Tabarin, et salua fort civilement des emplumés qui étaient dans la loge du roi. Je lui fis une révérence fort honnête de celle où j ‘étais, tout vis-à-vis, et nous avons, Dieu merci, de quoi nous distinguer ; mais il ne me regarda pas ; et vous voulez, après cela, qu’il ait de l’esprit ?

Édition de Ch. Livet disponible sur Gallica.


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