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1690

Elisabeth-Charlotte de Bavière – Princesse Palatine, Correspondance de Madame, Duchesse d'Orléans

Les mots à double entente, dans la vie comme sur la scène

Dans cette lettre de Saint-Cloud datant du 9 juillet 1690, l'épistolière évoque la condamnation des grivoiseries sur scène.

Je sais à cette heure parfaitement comment les choses se passent en Espagne, aussi bien par les lettres de la chère reine défunte que par tous les domestiques qu'elle avait auprès d'elle. D'après leurs récits et d'après ce qu'ils m'ont dit du roi d'Espagne, il me paraît peu probable que la reine actuelle puisse être enceinte, à moins que depuis la mort de notre reine, sa première femme, il ne soit devenu bien plus fort... Mais il ne m'est pas permis d'en dire davantage depuis que par piété on a fait défense ici aux comédiens, tant français qu'italiens, de dire un seul mot à double entente, sous peine d'être chassés...

Correspondance de Madame, Duchesse d'Orléans, Paris, A. Quantin, vol. I, 1880.  

En ligne sur Gallica, p. 91.


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