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1702

Jean-Baptiste Morvan de Bellegarde, Lettres curieuses de littérature et de morale

Paris : J. et M. Guignard, 1702.

Réaction vive du public

Il est arrivé que les comédiens italiens se fassent huer par les spectateurs à cause de leurs excès sur scène. Quant au théâtre de son temps, Bellegarde affirme qu’il ne commettrait plus de tels impairs.

Quelques paroles trop libres qui échappaient de temps en temps aux comédiens italiens, et quelques licences qu’ils se donnaient dans leurs représentations, dont les personnes délicates étaient alarmées, faisaient crier contre eux le public et les ont fait chasser sans ressource. Il ne faut donc pas s’étonner que les Pères aient employé toute la force de leur éloquence et toute la véhémence de leur zèle pour décrier les pièces de théâtre. Mais l’on n’en peut rien conclure au préjudice de notre comédie, parce que les choses ne sont pas égales […].

Extrait de la cinquième lettre, « Sur les pièces de théâtre », disponible sur Gallica, p. 381-382.


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