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1670

Le Boulanger de Chalussay, Elomire hypocondre ou les médecins vengés

Paris, Sercy, 1670

Une comédie pour thérapie

Le médecin Oronte prescrit une comédie pour guérir les malades qu'il vient d'ausculter. Pour vanter le mérite de la pièce, il se réfère à la réputation de son auteur et à la beauté de l'histoire.

ORONTE :
[…] Mon deuxième remède est une comédie,
Propre comme ce vin à votre maladie :
Je vous la ferai voir d’où je vais vous traiter ;
On dit qu’elle est divine, et je n’en puis douter,
Car l’auteur est illustre et l’histoire est si belle
Que les siècles passés n’en ont point vu de telle.

in Comédies et pamphlets sur Molière , G.Mongrédien, Paris, Nizet, 1986, p. 275   
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