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1657

Prince de Conti, La princesse de Conti d'après sa correspondance inédite : une nièce de Mazarin

E. Barthélémy, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1875.

Repentis du Prince de Conti

Dans une lettre datée du 15 mai 1657 au P. de Ciron, le Prince de Conti témoigne de son amendement en méprisant la comédie au profit de la prière.

Paris, 15 mai 1657 de Lyon au P. de Ciron

Nous nous assemblons tous les soirs pour prier et pour conférer de nos obligations chacun en notre poste et pour nous départir entre nous les bonnes œuvres. Nous avons eu ici le bonheur d’assister plusieurs pauvres, de faire sortir un prisonnier et de réconcilier deux familles des plus considérables de Lyon qui étaient à coupe-gorge… Il y a des comédiens ici qui portaient autrefois mon nom : je leur ai fait dire de le quitter, et vous pensez bien que je n’ai eu garde de les aller voir… Je suis assez en paix, avec peu de goût à la prière et au déjeuner.


En ligne sur Gallica, p. 90 (note 1).


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