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[s. d.]

Armand de Bourbon, Prince de Conti, Règlements généraux que je veux être observés dans ma maison

Interdiction d'aller à la comédie

Après sa conversion, le Prince de Conti contraint tous ses domestiques à vivre selon des règles très strictes, comme en témoigne ce document qui exclut la possibilité d'assister à tout type de spectacle.

Je leur [domestiques] défends, sous peine d’être chassés, les mauvais lieux, l’ivrognerie, la comédie, les jeux de cartes et de dés, la lecture des romans et mauvais livres, les querelles tant dedans que dehors la maison, les duels, et d’appuyer ou retirer chez moi quelque malfacteur.

[...]

Ils [les pages, les valets-de-pied, les cochers et les palfreniers] ne sortiront point sans congé ; ils n’iront point aux comédies, bals et cabarets ; ils ne sortiront point pour aller jouer hors du logis et n’iront point aux jeux de paume.

La princesse de Conti d'après sa correspondance inédite : une nièce de Mazarin , E. Barthélémy, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1875, p. 311 et p. 313.
Édition en ligne sur Gallica.


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