[s. d.]

Guy Marais, Furetiriana

Paris, Guillain, 1696

Les comédiens décident de la qualité d'une pièce

La présente anecdote porte sur un combat de pédants à propos d'une pièce que l'un d'eux a composée. Les comédiens semblent incarner ici les seuls juges doués de bon sens.

L’un était fanfaron, l’autre à moitié fou, celui-ci n’entendait pas raillerie, l’autre raillait toujours, et le sujet en était cette fois que C*** avait fait une pièce de théâtre que les comédiens, bons connaisseurs, avaient refusée jusqu’à quatorze fois. Il soutenait dans l’académie que sa pièce était bonne, l’autre lui dit avec emphase qu’il n’en était rien.

Ana disponible sur Gallica.


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