1674

Samuel Chappuzeau, Le Théâtre français

Lyon : M. Mayer, 1674

Les machines de Vigarini

Dans son traité consacré à la vie théâtrale de son temps, Chappuzeau consacre un chapitre aux machines de Vigarini qui font l'admiration de tout Paris pour la représentation de la Toison d'or .

XXII. Excellence des machines de la Toison d'or.

Mais enfin ces beaux spectacles ne sont que pour les yeux et pour les oreilles, ils ne touchent pas le fond de l'âme, et l'on peut dire au retour que l'on a vu et ouï, mais non pas que l'on a été instruit. D'où l'on peut conclure, ce me semble, que la comédie italienne n'a pas tout à fait le même objet que la nôtre de divertir et d'instruire, ce qui est la perfection du poème dramatique.

Édition en ligne sur Gallica édition de 1876 p. 47


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »