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1668

Charles Robinet, Lettres en vers

Paris, Chénault, 1668.

Combat scénique chez les Italiens

Dans sa lettre du 22 décembre, Robinet livre un bon mot sur un combat scénique aux Italiens :

Comme il faut que tout court je tranche,
Je dis en deux mots que, dimanche,
Deux gens, dans le Royal Manoir,
Aux yeux mêmes du roi, le soir,
Sans redouter son ordonnance,
Se battirent à toute outrance,
Et que pourtant Sa Majesté
Ne fit qu’en rire, en vérité.
Ce cas aura droit de surprendre,
Mais un mot le fera comprendre :
Car ce combat ne fut enfin
Qu’entre Arlequin et Trivelin,
Lesquels, avec toute leur troupe,
Qui désormais a vent en poupe,
Firent rire toute la cour
Démesurément, ledit jour.

Transcription de David Chataignier disponible sur le site Molière21.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »