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1678

Jean Donneau de Visé, Le Mercure galant

Paris, Ribou, 1678.

Brève revue dramatique

Le numéro d'avril 1678 annonce brièvement Psyché de Thomas Corneille et Lully, et Bélisaire, pièce d'un auteur inconnu.

Psyché, dont je vous parlais la dernière fois, a été représentée par l’Académie Royale de Musique. Elle a la même destinée que tout ce qu’on a vu de ce genre. On y court en foule et le merveilleux talent de M. Lully ne paraît pas moins dans cet opéra que dans tous ceux que nous avons admirés de lui. Ce qu’il y a de surprenant, c’est que les vers ont été faits et mis en musique en trois semaines. Cependant la musique ni les vers n’ont rien qui donne lieu de s’apercevoir de cette précipitation de travail, et la beauté de la symphonie et des airs qui entrent dans cet ouvrage fait connaître plus que jamais que M. Lully ne peut plus rien produire que de parfait.

On se prépare à l’Hôtel à jouer bientôt le Bélisaire. Ce nom est fameux et promet beaucoup. La pièce est de deux auteurs que je nommerai sitôt qu’ils consentiront à être connus.

Texte disponible sur la plateforme OBVIL.

Mercure galant, avril 1678 (tome 4), p. 380-382.


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