2000 – 2010 – Dorigny 40 http://wp.unil.ch/dorigny40 40 ans de campus UNIL Tue, 28 Nov 2017 08:39:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9 Au fil des chantiers http://wp.unil.ch/dorigny40/au-fil-des-chantiers/ http://wp.unil.ch/dorigny40/au-fil-des-chantiers/#respond Thu, 08 Jul 2010 09:03:17 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=233 8/12 [See image gallery at wp.unil.ch]

Depuis l’inauguration du premier bâtiment implanté à Dorigny en novembre 1970 l’Université s’est enrichie de treize bâtiments, de plus elle a rénové et transformé quatre bâtiments déjà existants sur le domaine et attend la mise en service de Geopolis actuellement en chantier.

Du Collège propédeutique (actuellement Amphipôle) à l’Extranef terminé en 2006, l’institution a vu son site se développer de façon considérable autant au niveau des infrastructures, de l’administration que du nombre d’étudiants. Lieu de formation, Dorigny accueille désormais des constructions adaptées à des exigences universitaires répondant aussi à un souci de respect de l’environnement.

Plan interactif

[sniplet plan UNIL]

Liste chronologique des bâtiments

Au fil des ans, les bâtiments du site de Dorigny ont connu de multiples appellations, diminutifs, voire sobriquets, décrouvez-en quelques uns dans la liste ci-dessous.


Un pari fou

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Quitter le centre ville pour le bord de lac ? Il fallait oser ! Etre efficace, simple, pratique afin de créer un monde privilégié. Guido Cocchi l’architecte du campus se souvient.
Durée : 4 min.

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Amphimax http://wp.unil.ch/dorigny40/amphimax/ http://wp.unil.ch/dorigny40/amphimax/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:17:00 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1687 [See image gallery at wp.unil.ch]

En 1999, le Bureau de Construction de l’Université de Lausanne-Dorigny (BUD) lance un projet de construction pour un futur bâtiment aux abords du Collège propédeutique 1 (actuel Amphipôle), proche du centre du campus. Il mandate le groupement d’architectes Architram HS et Arcature dont le projet soumis est retenu au terme d’une procédure sélective. Leur mission est de créer un édifice qui puisse abriter des auditoires spacieux pour remédier à la saturation constante des auditoires et salles de classe, conséquence logique de l’accroissement continu de l’effectif estudiantin sur le campus de Dorigny. Le futur bâtiment doit également comporter des locaux pour le Centre informatique et le Centre audiovisuel (Unicom, actuel Service de communication et d’audiovisuel) de l’Université, ainsi que des salles d’enseignement et une grande cafétéria. Il est inauguré le 27 avril 2004.

Afin de parvenir à réunir de manière harmonieuse ces différentes composantes sous un seul toit, les architectes décident d’utiliser un système qui consiste à placer des boîtes dans un grand espace principal. Ils conçoivent alors une extension du Collège propédeutique 1 à quatre niveaux dont le plan s’organise principalement autour d’un grand auditoire de 800 places divisible en deux espaces de 300 et 500 places. Ces auditoires et la grande cafétéria qui les précède au sud, sont de plain-pied et se situent au niveau 3. Le niveau 4 comporte cinq salles de cours. Les locaux destinés au Centre Informatique et au Service de communication et d’audiovisuel de l’Université se trouvent aux niveaux 1 et 2 et sont orientés plein nord. Ainsi, ils peuvent jouir d’une lumière diffuse et douce qui est mieux adaptée aux activités liées à l’informatique et à l’audiovisuel.

Les services polyvalents et les activités variables du Centre informatique et du Service de communication et d’audiovisuel de l’Université imposent une organisation souple et modulable de leurs locaux de travail. Les architectes vont donc opter pour une solution qui privilégie les grands espaces ouverts et un éclairage optimal : le bureau paysager. Ce concept a pour but de créer une aire de travail dépourvue de cloisons qui favorise les échanges et la communication et qui facilite la restructuration des postes de travail tout en permettant à la lumière de mieux pénétrer. La question de l’éclairage va également conditionner leur choix d’une construction en mezzanine.

Bien que d’une architecture plus contemporaine et plus transparente que celle de l’Amphipôle, l’Amphimax s’apparente à son prédécesseur en optant également pour une construction très légère en métal qui privilégie les grandes parois vitrées. Ainsi, la transition entre le plus ancien édifice du campus et la construction nouvelle se réalise sans heurts grâce à un langage architectural similaire.

L’Amphimax se caractérise par son enveloppe vitrée et fait preuve d’une grande transparence et lisibilité. En tant que porte d’entrée nord du campus, ce bâtiment qui exhibe clairement ses espaces intérieurs, le visiteur s’y déplace aisément grâce à un système de couleurs qui définit chaque élément de la construction et aux ouvertures sur l’extérieur qui offrent de nombreux repères.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Cours public

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L’Université de Lausanne invite régulièrement le grand public à s’interroger sur des thèmes de société.
Durée : 2 min.

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Sources

Exposé des Motifs et Projet de Décret accordant un crédit d’ouvrage pour une extension du Collège Propédeutique à l’Université de Lausanne-Dorigny, n°280, juin 2001.

HUMAIR, Jean-Damien, « La construction du bâtiment », in Journal en ligne du Centre Informatique, n°3, octobre 2003.

Uniscope 337 (1998) – De BUD en bancs

Uniscope 502 (2004) – Dans les coulisses des auditoires Hamburger

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Dorigny et le transport des usagers http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/ http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/#respond Tue, 06 Jul 2010 14:37:15 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=66 Dorigny un lieu à relier avec un métro ? [See image gallery at wp.unil.ch]

Dans l’étude du rapport Failletaz de 1965 et dans le plan directeur de 1967, la question des transports en commun et du trafic entre le centre ville et le futur site de l’Université est très rapidement abordée. Le premier parle de « conditions favorables en ce qui concerne les liaisons avec la ville et avec l’EPUL. […] Les distances qui sépareraient l’Université des gares seraient également peu importantes » [1] et le second axe son propos sur la circulation à l’intérieur du site universitaire [2].

En octobre 1970 à l’arrivée des premiers étudiants au Collège propédeutique les transports publics de la région lausannoise proposent six bus circulant matin, midi et soir. Les témoignages des étudiants et des professeurs de l’époque soulèvent une problématique qui sera une constante pendant plus de vingt ans ; le manque d’accessibilité au site si on ne possède pas un véhicule motorisé [3]. Bien que les interventions politiques sur le sujet soient nombreuses, l’Université reste mal desservie. Georges-André Chevallaz, lors d’un séance du Conseil communal en 1970, remarque :

[…] nous avions pensé précisément à la possibilité d’une sorte de métro aérien. Ces études se feront, je vous l’assure […]. [4]

En 1972 et 1973 des lignes supplémentaires sont mises en place, mais il faut attendre l’année 1980 pour les autorités cantonales, interpellées par l’Université et l’EPFL, donnent une première impulsion. La direction des TL entreprend cette année là les premières études pour le développement des transports publics dans le sud-ouest de la région lausannoise. Celles-ci aboutiront en 1983 à la conclusion de la première phase de l’étude du professeur Philippe Bovy, mandaté quelques mois plus tôt par le Conseil d’Etat du canton de Vaud.

Des treize variantes envisagées en début de projet, deux solutions retiendront l’attention : un trolleybus circulant sur une ligne dotée de couloirs réservés et un tramway, c’est-à-dire un métro léger. Au terme de cette première phase d’étude, après une consultation officielle des différentes instances et organismes impliqués, la solution du métro léger est choisie. De plus, l’axe qu’il empruntera est fixé. Comme le relève le bilan du projet édité à l’occasion de l’inauguration du TSOL :

[…] outre l’intérêt manifeste témoigné par la solution « tramway moderne » essentiellement en site propre (assure le maximum d’indépendance par rapport au réseau routier déjà très chargé), la consultation met en évidence une quasi-unanimité en faveur d’un tracé allant de Lausanne à la gare CFF de Renens […]. [5]

Remarquons que quatre projets non retenus de la première phase étaient des transports automatiques guidés. Le système H-Bahn et l’aérobus tous deux abandonnés par leurs promoteurs ; le monorail, car il n’existait aucun exemple d’exploitation urbaine et qu’il n’était alors pas très fiable ; finalement le M-Bahn, un système à sustentation et propulsion magnétiques qui, selon le rapport de l’étude, présente un fort potentiel mais n’est « pas véritablement éprouvé dans une application urbaine d’envergure ».

Les avantages du métro léger sont nombreux. La conclusion du deuxième rapport du professeur Bovy confirme, en avril 1985, le choix de la première phase. Dès lors, l’Etat de Vaud accorde sa participation financière, comme la Confédération et les quatre communes concernées par le projet ; Lausanne, Chavannes-près-Renens, Ecublens et Renens. Le coût total du Métro sera de 192 millions de francs.

Financement du Metro Ouest

Constance Lambiel
Service des Archives, Université de Lausanne

Merci les métros !

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En 1991, grâce au TSOL, l’Université est reliée au centre ville. Plus tard, grâce au M2, l’UNIL devient un carrefour entre l’EPFL, le CHUV et les centres de recherches d’Epalinges.
Durée : 2 min.

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[1] Rapport de la commission d’étude pour le développement de l’Université de Lausanne, Lausanne, 1965, p. 57.
[2] Centre universitaire de Lausanne-Dorigny. Rapport de la communauté de travail pour la mise en valeur des terrains de Dorigny et plan directeur 1967, Lausanne, 1967, p. 94-95.
[3] Affaires publiques, une Université pour demain, Genève: Télévision Suisse Romande [DVD], 29.05.1971.
[4] Bulletin du Conseil Communal, séance du 16 juin 1970, G-A. Chevallaz, p.590.
[5] Metro Ouest, 2 juin 1991, Lausanne, 1991, p. 13.

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Le projet Géopolis http://wp.unil.ch/dorigny40/le-projet-geopolis/ http://wp.unil.ch/dorigny40/le-projet-geopolis/#comments Tue, 06 Jul 2010 11:58:34 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1108 9/12

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L’Université de Lausanne manque cruellement de locaux, en particulier dans les bâtiments des sciences humaines. La construction d’un nouveau bâtiment permettant d’augmenter les places de travail pour ces domaines et de regrouper les facultés qui se trouvent actuellement dispersées sur plusieurs sites était donc une nécessité depuis de nombreuses années.

A la fin 2004, l’Etat de Vaud a acheté le bâtiment de l’ancienne usine Leu dans la perspective de répondre à cette demande de l’Université. Pour la première fois, il s’agissait de réhabiliter un bâtiment existant, dans une zone industrielle plutôt que de construire un édifice de toutes pièces au milieu de la verdure. Un nouveau quartier était à inventer, autour des Archives cantonales. Les données de base étaient différentes et inédites, de quoi passionner les acteurs du projet.

Conçu par les architectes Robin Kirschke du bureau Itten + Brechbühl SA à Lausanne et Marc Werren de GWJ Architectes SA à Berne, avec l’entreprise totale Baumag Generalbau AG à Nyon, le projet Géopolis a été choisi. Le futur bâtiment, destiné aux Facultés des géosciences et de l’environnement (GSE) et des sciences sociales et politiques (SSP), devrait ouvrir ses portes à la rentrée universitaire 2012.


Géopolis comme si vous y étiez

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Découvrez en animation le nouveau bâtiment de l’UNIL.

Durée : 4.5 min.

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Le projet Géopolis présenté par ses architectes http://wp.unil.ch/dorigny40/le-projet-geopolis-presente-par-ses-architectes/ http://wp.unil.ch/dorigny40/le-projet-geopolis-presente-par-ses-architectes/#respond Tue, 06 Jul 2010 10:17:06 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1945 [See image gallery at wp.unil.ch]

Le Quartier de Mouline, localisé au nord du campus universitaire, accueille actuellement les bâtiments des Archives Cantonales et la Ferme de la Mouline, ainsi que tout prochainement l’Institut des hautes études en administration publique.

Le site est aujourd’hui isolé du reste du campus principalement pour des raisons topographiques. En effet, une colline boisée se dresse entre le campus et le site de Mouline, créant ainsi une frontière naturelle entre la partie existante de l’UNIL, au sud, et celle où prenait place le concours, situé au Nord. Les aménagements extérieurs du projet (place, terrasses, passage sous-voie) permettent la réconciliation et l’unité de ces deux parties.

Géopolis prend ses repères sur l’ancienne usine LEU adjacente à l’autoroute. Il devient à la foi le nouveau point de repère du campus, mais également un symbole remarquable de l’entrée Sud de la ville de Lausanne. Situé sur la route de la Sorge, il fait office de nouveau trait d’union entre le campus de l’EPFL et de l’UNIL. Deux milles personnes étudieront, travailleront, et cohabiteront dans ce nouvel espace dès 2012. Il était alors essentiel de le penser à l’échelle urbaine de ses ambitions. Géopolis, agora de l’UNIL, contient en lui-même les éléments programmatiques qui assureront son identité de cité.

Le projet, avait lors du concours, intégré l’ancienne fabrique de meuble dans son concept. Au fil du développement des études, il était devenu impossible, pour des raisons techniques, de réutiliser la structure existante de l’usine. Néanmoins, les qualités spatiales de la fabrique (volumétrie, apport de lumière naturelle en toiture,..) ainsi que son efficacité fonctionnelle ont été transcrites dans le nouveau projet.

Plug-in d’une nouvelle fonction sur les traces d’une ancienne structure, le bâtiment Géopolis, pourrait être une archi – écriture, dont l’arkhé (á¼€Ï?χή), l’origine déconstruite, est transcendée dans ce nouveau bâtiment. Nouvelle manufacture du savoir, le bâtiment fonctionne comme une machine efficace dans laquelle viennent s’installer des paramètres d’ordre domestiques, (organisation spatiale, lumière, vues, aménagement, matériaux) propres à l’étude.

Volume simple et compact afin d’optimiser le rendement d’énergie, l’apport de lumière dans le bâtiment se fait grâce aux quatre atriums autour desquels sont regroupés les espaces de vie. Le fond de chacun des atriums, thématisé, sert d’accès aux salles de séminaires, d’espaces d’exposition, d’accueil, ou de salle de lecture.

La flexibilité et les possibilités de métamorphoses font l’identité du projet ; En effet, le bâtiment, dédié aujourd’hui à l’enseignement, pourra être au fur et à mesure de l’évolution des besoins du campus, affecté à d’autres types de programmes. Ses façades interagissent, elles aussi, avec l’environnement extérieur du bâtiment. Miroir à grande échelle des transformations climatiques, saisonnières, mais également urbaines de Dorigny, Géopolis pourrait simplement se résumer en un écosystème du savoir, dépendant de son biotope et de sa biocénose, tendant dynamiquement vers un climax momentané.

IttenBrechbühl

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Géopolis, un nouveau bâtiment pour l’UNIL http://wp.unil.ch/dorigny40/geopolis-un-nouveau-batiment-pour-lunil/ http://wp.unil.ch/dorigny40/geopolis-un-nouveau-batiment-pour-lunil/#respond Tue, 06 Jul 2010 09:02:58 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1969 [See image gallery at wp.unil.ch]

Le bâtiment des Archives cantonales occupe une parcelle au Nord du Campus de l’UNIL depuis 1985. La Ferme de la Mouline était jusqu’à présent le seul bâtiment de l’Université au nord de la ligne du métro M1. L’achat de la parcelle Leu et la décision de l’IDHEAP d’installer son nouveau siège juste en face, dans un autre ancien bâtiment industriel, a été l’occasion d’imaginer une extension du campus vers le Nord, un nouveau quartier de l’UNIL. L’imposant bâtiment de l’usine Leu, une fois remodelé, sera la principale construction du quartier de la Mouline qui s’organisera autour d’une place et d’un passage sous voies permettant de rejoindre la partie centrale du campus.

L’avant-projet : loger deux facultés et redéployer les autres

Des études préparatoires ont donc été menées à partir de 2005 pour établir les besoins exacts en termes de locaux. Il s’agissait de savoir qui seraient les futurs utilisateurs du bâtiment, afin de le dimensionner en conséquence. Plusieurs scénarios ont été envisagés et ce sont finalement les Facultés des SSP et des GSE qui ont été retenues, car ces deux entités souffrent particulièrement de leur dispersion sur plusieurs sites. Leur départ du Quartier Dorigny permettra aux quatre facultés qui y restent de se redéployer dans les surfaces libérées.

En parallèle, des études techniques ont permis d’estimer le potentiel de surface qu’il était possible d’obtenir, sachant d’entrée que l’usine Leu devrait être considérablement agrandie pour pouvoir répondre aux besoins de l’Université.

Le concours

Sur la base des études préliminaires, un programme des locaux a été rédigé. Il s’agit d’un document sur lequel les architectes se basent pour concevoir un bâtiment. Il est accompagné de nombreux classeurs contenant le cahier des charges technique et les prescriptions liées, notamment, aux exigences en matière de protection de l’environnement. Ces éléments ont servi à lancer un appel d’offres en entreprise totale où les concurrents devaient à la fois présenter une solution architecturale et un prix pour la réalisation. Le défi n’était pas simple à relever : il s’agissait de construire un bâtiment offrant plus de surface que l’Anthropole, sur une parcelle tout en longueur.

Cinq groupements d’entreprises de construction et d’architectes ont déposé un projet à l’automne 2008. Cinq projets très différents les uns des autres qui ont suscité de nombreux débats au sein du collège d’experts et du comité d’évaluation qui ont eu à les analyser.

Le projet Géopolis

Le projet retenu était le plus compact : il tirait très bien parti de la structure existante en la doublant vers l’avant et vers le haut. Géopolis était le projet le plus économe en surface au sol tout en maximisant la surface de plancher obtenue. D’une géométrie très simple, il assurait une grande flexibilité.

Entre le projet du concours et le bâtiment actuellement en cours de construction, beaucoup de choses ont évolué. Il a fallu renoncer à garder la structure de l’usine et la démonter complètement, il a fallu agrandir le bâtiment pour obtenir plus de surfaces de réserve et répondre à des besoins nouveaux, un sous-sol a été créé alors qu’il n’était pas prévu, etc.

Au final cependant, Géopolis ressemblera beaucoup au bâtiment du concours. Baigné de lumière grâce de grands atriums, la construction offrira environ 20’000 m2 de surface utile répartie en bureaux et laboratoires, salles de cours, un restaurant, etc. Sa façade originale, faite d’éléments pleins en aluminium et de vitrages généreux, constituera un repère à l’entrée de l’agglomération lausannoise et signalera de manière forte la face Nord du campus.

Campus Plus et Geopolis

Respectant la norme Minergie ECO qui oblige à réduire le plus possible l’énergie déployée pour construire, exploiter puis démolir le bâtiment, Geopolis sera un bâtiment exemplaire en terme de respect de l’environnement. Le projet entre pleinement dans la démarche Campus Plus que l’UNIL a initié en 2008 et qui vise à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement.

Benoît Frund
Unibat – service des bâtiments UNIL


La face Nord de l’UNIL

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Le bâtiment Géopolis, l’une des plus vastes constructions de l’UNIL ouvrira ses portes en 2012.
Durée : 3 min.

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Vivre ensemble dans l’incertain http://wp.unil.ch/dorigny40/vivre-ensemble-dans-lincertain/ http://wp.unil.ch/dorigny40/vivre-ensemble-dans-lincertain/#respond Sun, 04 Jul 2010 09:38:36 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=2091 La recherche au service de la société

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En 2007, pour marquer les 20 ans de la Fondation issue des festivités du 450e anniversaire de l’UNIL en 1987, un grand projet associant chercheurs universitaires et partenaires de la société civile, dans une perspective de recherche-action, a été lancé sous le nom Vivre ensemble dans l’incertain (VEI).

Cette démarche inédite, soutenue à l’UNIL par le Conseil scientifique Anthropos, entend faire émerger de nouvelles connaissances et améliorer ainsi les pratiques dans différents domaines importants sur le plan cantonal et au-delà. Il s’agit d’ouvrir le dialogue avec les acteurs sociaux concernés, de leur apporter un éclairage interdisciplinaire, de construire avec eux de nouveaux savoirs, de nouveaux modes d’action face aux défis qu’ils devront relever dans un futur qui nous concerne tous. Par exemple la question du vieillissement professionnel et du bénéfice de l’âge dans le monde du travail, celle du don d’organes et des messages véhiculés dans nos trois régions linguistiques, celle d’une économie sociale et solidaire, ou encore celle des nouveaux territoires agricoles…

«Ce projet va pouvoir approfondir des problématiques qui travaillent notre société sur le long terme»

Affirme Jacques Zwahlen, président de la Fondation du 450e. Il rappelle que la démarche initiée à l’Université de Lausanne veut «impliquer les forces du canton» pour apporter un éclairage sur les 20 ou 30 prochaines années. Une rencontre le 30 novembre 2007 à l’UNIL entre universitaires et personnalités cantonales issues des milieux politique, économique, culturel, associatif, religieux, médiatique a démontré l’attente d’expertise et d’orientation de la société vis-à-vis des chercheurs. Cette journée de réflexion collective a pris la forme d’ateliers, complétant ainsi une Enquête sociologique analysant les préoccupations de la population vaudoise face à l’avenir et ses attentes à l’égard de l’Université.

Les recherches dans les domaines précités, et d’autres déjà annoncées, sont issues de ces réflexions. Prises en charge par des chercheurs issus de plusieurs facultés de l’UNIL, dans un esprit interfacultaire et interdisciplinaire, en collaboration avec les milieux sociaux concernés, ces études obéissent au principe d’une « expertise partagée » et d’une « coproduction des savoirs », pour citer Alain Kaufmann, responsable à l’UNIL de l’Interface sciences-société.

L’un des projets, dirigé par le professeur Jean Ruegg à la Faculté des géosciences et de l’environnement, entend explorer l’évolution des paysages vaudois, en partenariat avec les associations Agridea et Prometerre. Il s’agit de construire ainsi trois ou quatre scénarios d’avenir à partir d’un état des lieux. Faut-il développer le modèle d’une agriculture de proximité à travers la vente directe du producteur au consommateur ? Faut-il imaginer des fermes verticales où la technique permettrait de cultiver des produits agricoles, voire d’élever des animaux par étages, en vue de maximiser le terrain disponible et de réduire les déplacements ? Peut-on restituer des surfaces entières à la nature et/ou aux promeneurs urbains ? Faut-il miser sur une agriculture hyperconcurrentielle et se focaliser sur d’autres activités comme les agrocarburants, l’agrochimie, les alicaments ?

Autant de pistes à explorer, à faire valider par des experts des services cantonaux, des associations, des entreprises de distribution, des chercheurs de différents horizons. Le grand public, enfin, sera invité à découvrir et à commenter les différents scénarios et les recommandations à travers un blog, une exposition et des tables rondes. C’est ça l’esprit de Vivre ensemble dans l’incertain.

A consulter également: www.unil.ch/vei | www.unil.ch/anthropos

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom

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Le 40e anniversaire du Service de l’information http://wp.unil.ch/dorigny40/le-40e-anniversaire-du-service-de-linformation/ http://wp.unil.ch/dorigny40/le-40e-anniversaire-du-service-de-linformation/#respond Sat, 03 Jul 2010 09:21:38 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=3249 De 1970 à 2010 [See image gallery at wp.unil.ch]

Nous sommes les meilleurs, mais personne ne le sait.

Telle était à peu près la devise du Rectorat à la veille du 450e anniversaire de l’Université de Lausanne. Le nombre de mentions de l’Université (on ne parlait guère alors de l’UNIL) dans la presse était plus que modeste et les journalistes n’y étaient pas toujours les bienvenus.

Les célébrations du 450e anniversaire (1987) conduisirent le Rectorat à modifier de fond en comble son attitude et à muliplier les contacts avec les medias. Des démarches auprès du groupe de presse dominant à l’époque, 24 Heures et Le Matin, permirent des ouvertures de ce côté. Le Journal de Genève et la Gazette de Lausanne étaient acquis à la cause. La radio, la télévision étaient présents, mais moins influents qu’aujourd’hui. Et, faut-il le rappeler, Internet n’existait pas encore.

UniLausanne: 1971-1994, 79 numéros publiés

« L’Université de Lausanne ne se connaît pas elle-même, et l’opinion publique ne connaît pas l’Université », écrivait le Rectorat dans l’éditorial qu’il signait pour le premier numéro du périodique UniLausanne, daté de novembre 1971. En 1968 (la date ne doit rien au hasard), le Rectorat demande à l’Etat la création d’un Service de l’information de l’Université. Ce Service est créé deux ans plus tard, en 1970.

La mission première du Service, poursuit le Rectorat, est de publier un périodique à l’intention non seulement des membres de la communauté universitaire, mais aussi de tous ceux qui, à l’extérieur, devraient s’intéresser à l’Université.

Décédé prématurément, Marcel A. Matthey, premier chef du Service de l’information, a pour successeur en 1978 Axel Broquet. Ce dernier dirigera le service jusqu’à sa retraite, légèrement anticipée, en novembre 2007. Le service change plusieurs fois de nom: par adjonction de la lettre P, il évolue en SPIUL, enfin en SPUL ou Service de presse de l’Université de Lausanne. Il devient bientôt un organe essentiel de la stratégie de communication du Rectorat, jusqu’à son rattachement à Unicom en avril 2004.

Naissance d’Allez savoir !

Le magazine UniLausanne, initialement composé sur machine à écrire électrique et pauvre en illustrations, se professionnalise et s’enrichit, grâce à l’arrivée de journalistes RP, tout en restant d’un abord austère et d’une audience limitée. En 1993, le coup de grâce est donné à UniLausanne par le Conseil d’Etat au nom du programme d’économies « Orchidée ». La suppression de son organe laisse l’Université de Lausanne « sans voix ». Mais elle saura rebondir rapidement.

Dès juin 1994, le magazine Allez savoir ! prend le relai, grâce à la générosité de la Société académique vaudoise, qui se substitue à l’Etat pour le financement du numéro zéro du nouvel organe de l’UNIL. Publié depuis 1995 trois fois par an selon une formule créée par son rédacteur en chef, Jocelyn Rochat, ancien collaborateur du SPUL et journaliste professionnel au long cours, le nouvel périodique de l’Université dépasse le tirage de 20’000 exemplaires par numéro et connaît depuis quinze ans un succès qui ne se dément pas.

Au cours des années, le SPIUL/SPUL a été investi de nombreuses responsabilités, parmi lesquelles l’édition de la Collection des publications de l’Université de Lausanne, qui réunit notamment les discours du Dies Academicus et divers autres ouvrages. A partir d’avril 1988, l’une des tâches principales du SPUL consiste à faire paraître l’hebdomadaire gratuit Uniscope, le « canard » de l’Université de Lausanne, qui offre des articles de fond, un mémento et des informations de caractère général. L’édition d’Uniscope se poursuit à ce jour, mais sous une forme mensuelle et enrichie.

Publié sous la direction d’Axel Broquet de 1988 à 2007, Uniscope doit beaucoup à Francine Crettaz, la collaboratrice engagée par le Rectorat dès 1985 pour assurer la communication liée à la célébration du 450e anniversaire de l’Université. Le SPUL a compté au nombre de ses collaborateurs plusieurs jeunes licenciés qui sont devenus au cours des années des journalistes connus des medias romands : presse quotidienne, hebdomadaire, radio et télévision. Ces jeunes gens, hommes et femmes, étaient placés sous la houlette de personnalités comme Philippe Barraud ou Laurent Bonnard, appelés en renfort comme conseillers et formateurs. Le passage à la rédaction d’Uniscope compta longtemps comme « stage libre ».

Le 450e anniversaire de l’Université : une chance unique pour la communication

Dès 1983, le Rectorat se met à réfléchir à la meilleure manière d’utiliser le 450e anniversaire de la création de l’Académie de Lausanne en 1537 pour concevoir et transmettre un certain nombre d’informations ou de messages. Le premier d’entre eux porte sur la métamorphose dont le public n’est pas encore conscient, la transformation de l’Université, petite institution médiévale blottie au pied de la cathédrale, en un centre de formation supérieure et de recherche moderne situé hors de la ville. Le changement est symbolisé par la construction par étapes des bâtiments de Dorigny, dont les derniers nés sont le Bâtiment du rectorat et de l’administration, Unicentre (1981), le Bâtiment central avec les restaurants et la bibliothèque (1982), le Bâtiment de biologie, Biophore (1982) et l’édifice inauguré précisément en 1987, le Bâtiment des Facultés des sciences humaines II ou BFSH 2 (Anthropole). Le plan de ce dernier est reproduit sur le logo créé par l’Atelier Pierre Bataillard à l’occasion du 450e anniversaire, à côté des édifices de l’Ancienne Académie, à la Cité.

Aux commentaires sur le tranfert de l’Université à Dorigny vient s’ajouter un second message, formulé au sein du Comité créé pour lancer une vaste récolte de fonds : l’ouverture sur la cité, avec en appui le slogan : « Devenez partenaires de l’Université de Lausanne ». Les membres du Comité, personnalités en vue du canton de Vaud et de Suisse, parcourent villes et campagnes, petites, moyennes et grandes entreprises, pour les informer de la transformation, de la volonté d’ouverture et des besoins financiers de la vénérable université vaudoise. Le but fixé, dix millions de francs, n’est pas atteint alors, mais le capital de dotation de la Fondation du 450e anniversaire, un peu plus de quatre millions de francs au départ, atteint aujourd’hui le double. Ses revenus sont affectés aux buts intialement fixés dans les statuts : l’appui à la relève, les échanges internationaux, l’organisation de colloques scientifiques et le soutien aux publications de l’Université.

C’est en 1987-1988 que l’Université de Lausanne est successivement hôte d’honneur de la Foire aux échantillons de Bâle, du Comptoir suisse, enfin du Comptoir du Valais à Martigny. Le SPUL joue un rôle important dans ces campagnes de promotion.

Un exemple de communication réussie : le « dossier Mussolini »

L’« affaire Mussolini » remonte au 400e anniversaire de l’Université, en 1937. L’Université de Lausanne s’était alors fait remarquer par le doctorat honoris causa qu’elle décerna à Benito Mussolini, son « ancient étudiant ». Sur le moment, l’affaire avait fait grand bruit et créé un malaise au sein même de l’institution. A l’approche du 450e anniversaire, l’émotion se fait à nouveau perceptible. Certains vont même jusqu’à préconiser le retrait du diplôme à titre rétroactif. La nervosité se cristallise autour d’un dossier, mystérieusement disparu et qui contiendrait des pièces compromettantes.

Au début de 1987, on craint que des incidents ne viennent perturber le déroulement harmonieux du 450e anniversaire et des manifestations qui lui sont attachées. De manière théâtrale, le professeur à qui le Rectorat avait confié pour étude dans les années soixante le « dossier Mussolini » rapporte le dossier « disparu ». Qu’en faire ? Ici encore, les conseils de Francine Crettaz sont précieux : loin de chercher à occulter une page peu glorieuse de l’histoire de l’Université de Lausanne, le Rectorat décide de rendre public l’ensemble des pièces du « dossier Mussolini » en sa possession sous la forme d’un « livre blanc », qui prend la forme d’un numéro spécial d’UniLausanne.

Mais, à mesure que progresse l’enquête du jeune historien chargé de cette publication, Olivier Robert, des documents nouveaux, extérieurs à ceux que possède l’Université, s’accumulent. En fin de compte, à côté du « livre blanc », l’Université publie un volume intitulé Matériaux pour servir à l’histoire du doctorat H. C. décerné à Benito Mussolini en 1937, Etudes et documents pour servir à l’histoire de l’Université de Lausanne, 26 (1987), 245 p. in quarto. Une conférence de presse pour présenter le volume, des interventions à la radio et à la télévision provoquent quelques articles et réactions, la plupart favorables. Le volume, imprimé à 2000 exemplaires, suscite un intérêt poli et constitue un « flop » commercial. L’« affaire Musolini » est close, la collation d’un doctorat honoris causa au dictateur italien en 1937 ne soulève plus les passions, mais tout au plus la curiosité des historiens.

L’après 450e anniversaire

Les suites directes du 450e anniversaire sont perceptibles aujourd’hui encore, dans la mesure où le grand effort de mémoire effectué à cette occasion a laissé des traces. L’Université a publié en effet de 1987 à nos jours une série de monographies incluant des ouvrages généraux sur l’Université de Lausanne, dont le livre d’André Delessert, L’Université au défi (1987) et un Annuaire des professeurs (2000) ainsi que de nombreuses études ponctuelles, historiques, économiques et sociologiques, parues dans la série des Etudes et documents pour servir à l’histoire de l’Université de Lausanne.

Le rajeunissement de l’image passe aussi par l’introduction au début de 1989 d’un nouveau logo, en remplacement du sceau portant au centre l’image du Christ, emprunté à la cathédrale de Lausanne, et d’une inscription latine. Le nouveau logo, dû, comme celui du 450e anniversaire, à l’Atelier Pierre Bataillard, rappelle le rattachement de l’Université à sa ville par une allusion à la cathédrale, tout en s’appuyant sur un graphisme contemporain. La couleur du clocher de la cathédrale de Lausanne, dans un vert un peu plus sombre et un peu plus bleu que celui du drapeau vaudois, souligne l’appartenance cantonale de l’Université de Lausanne. Ce logo est resté en vigueur jusqu’en 2005, date où il a été remplacé par les lettres Unil en cursive dans une couleur bleu cyan.

En guise d’épilogue

Citons pour conclure un commentaire de Justin Favrod, docteur de l’UNIL, ancien assistant d’histoire ancienne, paru dans 24 Heures du 21 juin 2010, p. 23 :

Malgré diverses tentatives (cours publics, les Mystères de l’UNIL), l’Université reste très à l’écart de la cité. La distance pour relier la haute école à la société s’avère difficile à parcourir.

Les pages qui précèdent montrent que depuis plus de 40 ans, l’Université de Lausanne fait de son mieux pour se faire connaître et se rapprocher de la cité. Le diagnostic proposé par Justin Favrod indique que les efforts consentis jusqu’ici pour la communication doivent se poursuivre et s’intensifier.

Pierre Ducrey, professeur honoraire,
recteur de l’Université de Lausannne 1987-2005

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Dès 2001, l’UNIL change de peau http://wp.unil.ch/dorigny40/des-2001-lunil-change-de-peau/ http://wp.unil.ch/dorigny40/des-2001-lunil-change-de-peau/#respond Thu, 01 Jul 2010 12:22:11 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1821 11/12

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En juillet 2001, l’UNIL signe avec l’EPFL et l’UNIGE une convention Sciences, Vie, Société qui implique de nouvelles collaborations dans le domaine des sciences de la vie et dans celui des sciences humaines et sociales. L’UNIL cède la chimie (2001), puis la physique et les mathématiques (2003) à l’EPFL. En 2004, l’Ecole de pharmacie est regroupée à Genève.

Cette restructuration repositionne l’UNIL au sein du paysage académique suisse et lui donne une nouvelle visibilité à la croisée des sciences de la vie et des sciences humaines. En 2003, deux entités naissent de cette volonté de se centrer sur l’homme et le vivant : la Faculté de biologie et de médecine et la Faculté des géosciences et de l’environnement.

En outre, l’institution est dotée en juillet 2004 d’une autonomie inédite en Suisse grâce à la LUL, loi cantonale sur l’Université de Lausanne, entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

Un paysage universitaire lausannois en mutation

En 2003, l’Uniscope fait mention de la création de deux nouvelles facultés à l’Université de Lausanne: la Faculté de biologie et de médecine d’une part, et d’autre part la Faculté des géosciences et de l’environnement.

Uniscope 474 - Cliquez pour accéder au texte (pdf)

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La Faculté des géosciences et de l’environnement http://wp.unil.ch/dorigny40/la-faculte-des-geosciences-et-de-lenvironnement/ http://wp.unil.ch/dorigny40/la-faculte-des-geosciences-et-de-lenvironnement/#respond Wed, 30 Jun 2010 11:13:37 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1908 Au carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines

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A l’UNIL, une nouvelle entité consacrée aux géosciences (incluant les sciences de la Terre ainsi que la géographie) et à l’environnement (sous l’angle des sciences naturelles et des sciences sociales) a vu le jour en octobre 2003 : la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE). Depuis lors, elle a célébré dignement son cinquième anniversaire le 5 décembre 2008. Trois doyens se sont déjà succédés, Jean Hernandez, puis Lukas Baumgartner et Jean Ruegg aujourd’hui.

En 2008, deux professeurs de l’UNINE ont rejoint l’UNIL dans le cadre du projet de coordination nationale, soutenu par la Confédération via la Conférence Universitaire Suisse (CUS), Geonova. A cette occasion, la Faculté des géosciences et de l’environnement s’est renforcée en tant que pôle d’excellence dans le domaine de la géologie. Organisé conjointement avec Neuchâtel et unique à l’échelle européenne, le Master ès Sciences en biogéosciences témoigne de ce développement. Après un Bachelor ès Sciences en géosciences et environnement (décliné en trois filières : géologie, géographie et sciences de l’environnement), les étudiants peuvent également s’orienter vers un Master ès Sciences en géologie, conjoint avec l’UNIGE, un Master ès Sciences en géographie et un Master ès Sciences en géosciences de l’environnement. Des écoles doctorales complètent ce tableau.

Depuis la rentrée 2010-2011, la FGSE participe également au programme optionnel (Sciences)2 avec un cours destiné aux étudiants en sciences humaines et sociales sur l’origine et l’évolution d’une planète turbulente : la Terre !

Pour cette faculté qui observe, analyse et mesure avec les plus fines technologies tous les terrains possibles, les roches, les minéraux, les fossiles, les chaînes de montagnes reliant les continents, les volcans, les surfaces cultivables, les ressources du sous-sol, l’eau, les réserves d’hydrocarbure, les vallées alpines, les villes multiculturelles, nos interactions en tous genres avec l’environnement, la biosphère, il s’agit aujourd’hui d’accentuer les contacts entre des orientations diverses s’affirmant à travers différents instituts : de géographie, de géologie et de paléontologie, de géomatique et d’analyse du risque, de géophysique, de minéralogie et de géochimie, de politiques territoriales et d’environnement humain.

Un fil conducteur relie déjà ces multiples orientations : il s’agit toujours d’étudier notre monde pour tenter de comprendre, d’anticiper et d’atténuer les risques naturels, industriels, sociologiques, voire politiques. Dès l’automne 2012, un bâtiment nommé Géopolis permettra de loger l’ensemble de la faculté sous un même toit et offre déjà la perspective de renouveler les synergies entre les différents instituts et les nombreux groupes de recherche qui les composent. Ce nouveau bâtiment également destiné à la Faculté des sciences sociales et politiques renforcera encore les synergies interfacultaires.

A consulter également: www.unil.ch/gse | www.unil.ch/patagonia

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom

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La Faculté de biologie et de médecine http://wp.unil.ch/dorigny40/la-faculte-de-biologie-et-de-medecine/ http://wp.unil.ch/dorigny40/la-faculte-de-biologie-et-de-medecine/#respond Tue, 29 Jun 2010 09:11:44 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=2131 Vers une vision commune pour l’enseignement, la recherche
et les soins

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Marier une Section de biologie et une Faculté de médecine, toutes deux dotées déjà d’une longue histoire, c’est le défi que relève l’Université de Lausanne en créant en 2003 la Faculté de biologie et de médecine (FBM), dirigée par le doyen Patrice Mangin puis par son successeur Patrick Francioli.

Ce projet cohérent et original allait réunir la recherche clinique et la recherche fondamentale sur l’organisme humain ainsi que les travaux sur les plantes et les animaux, sachant que l’homme et l’environnement évoluent ensemble. Ce pari amplement gagné franchit aujourd’hui un pas supplémentaire avec le projet MEDUNIL qui prévoit pour 2012 une gouvernance unique pour le CHUV, hôpital cantonal et universitaire, et la FBM. Il s’agit de renforcer l’aspect académique de l’hôpital afin de développer ensemble l’enseignement et la recherche, au bénéfice de la santé. Autrement dit de faire coïncider la vision académique et la vision des soins. La création d’un Centre des sciences fondamentales associe tous les biologistes à ce grand projet, leur permettant de collaborer le cas échéant avec la clinique et garantissant leur indépendance scientifique. Le démarrage de MEDUNIL exige encore un important travail d’adaptations légales, réglementaires et financières.

Aujourd’hui, la FBM de l’UNIL se déploie sur quatre sites principaux :

  • le quartier du Bugnon est dédié à l’enseignement et au Centre du cancer;
  • Celui d’Epalinges réunit le Département de biochimie, l’Institut Ludwig, l’Institut suisse de recherche sur les vaccins, le Centre OMS de recherche ainsi que des groupes de l’UNIL et du CHUV pour former un centre d’excellence en immunologie et maladies infectieuses.
  • Le site de Cery est dévolu à la psychiatrie et aux neurosciences psychiatriques.
  • Dorigny, enfin, est destiné à l’enseignement et au redéploiement annoncé des neurosciences fondamentales, sous la forme d’un Département de neurosciences et d’imagerie cellulaire qui prendra place début 2013 au sein du bâtiment Amphipôle rénové, dans une nouvelle dynamique avec le Centre intégratif de génomique, l’ensemble de la biologie de l’UNIL, le Centre d’imagerie biomédicale (commun aux cinq institutions hospitalo-universitaires lémaniques) et le Brain and Mind Institute de l’EPFL.

D’autres pôles de recherche renforcent l’attrait de la FBM et du CHUV, notamment dans le domaine cardio-vasculaire et dans celui de la transplantation. La thématique du vieillissement est également très forte (chaire de gériatrie liée au Département de médecine, Service universitaire de psychiatrie de l’âge avancé lié au Département de psychiatrie) pour répondre aux besoins de notre société.

Sur le plan de l’enseignement, les atouts de la FBM consistent en une Ecole de médecine dont le curriculum vient d’être complètement réformé selon les principes de Bologne et qui propose, outre le Master en Médecine, un Master en Sciences infirmières unique en Suisse romande, en une Ecole de biologie offrant trois Masters (en comportement, évolution et conservation, en biologie médicale et en sciences moléculaires du vivant), en une Ecole doctorale et enfin en une Ecole de formation post-graduée médicale (45 formations FMH de spécialisations cliniques).

A consulter également: www.unil.ch/fbm | www.cancer-chuv.ch

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom

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En avant les sciences humaines et sociales http://wp.unil.ch/dorigny40/en-avant-les-sciences-humaines-et-sociales/ http://wp.unil.ch/dorigny40/en-avant-les-sciences-humaines-et-sociales/#respond Fri, 25 Jun 2010 12:22:38 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1824 12/12

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Parmi les 8 nouveaux pôles de recherche nationaux financés par la Confédération et annoncés le 15 avril 2010, un seul relève des sciences humaines et sociales. Doté d’un montant de 14,5 millions de francs pour une première période de 4 ans, le projet LIVES est dirigé depuis l’UNIL par Dario Spini, professeur à la Faculté des sciences sociales et politiques. Cette attribution confirme l’importance de l’UNIL dans le domaine des sciences sociales.

En février 2008, FORS, centre de compétences suisse en sciences sociales avait déjà été confié à l’UNIL par la Confédération. Sur le plan interne, une initiative prise dans le domaine de l’enseignement propose aux étudiants en sciences humaines et sociales une immersion optionnelle dans les sciences naturelles. Cette offre labellisée (Sciences)2 s’adresse aux étudiants en Bachelor pour favoriser une interdisciplinarité précoce.

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FORS, centre de compétences suisse en sciences sociales http://wp.unil.ch/dorigny40/fors-centre-de-competences-suisse-en-sciences-sociales/ http://wp.unil.ch/dorigny40/fors-centre-de-competences-suisse-en-sciences-sociales/#respond Thu, 24 Jun 2010 16:06:55 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=2074 La Suisse au peigne fin [See image gallery at wp.unil.ch]

Sur mandat de la Confédération, l’UNIL abrite depuis janvier 2008 FORS, une structure d’envergure nationale destinée à favoriser la recherche en sciences sociales. Dirigé par le professeur Peter Farago, ce centre de compétences offre à la communauté scientifique suisse et internationale une source unique de données sur la population helvétique. En étroite relation avec FORS, la Faculté des sciences sociales et politiques a créé l’Institut MISC pour développer la méthodologie d’enquête dans ce contexte suisse particulier et multilingue, en vue d’étudier les inégalités et le changement social dans notre pays. Le but est de créer à Lausanne un vrai CERN des sciences sociales.

FORS regroupe au sein d’une même structure le Panel suisse de ménages, qui étudie les conditions et les modes de vie des Helvètes sur le long terme, le spécialiste des enquêtes électorales Selects ainsi que un service de données pour les sciences sociales (anciennement Sidos), qui rassemble et archive depuis 1992 des données très riches et diversifiées en provenance de tous les chercheurs du pays engagés sur le vaste terrain des sciences sociales. Il a également pour mandat de mener la partie suisse de grandes études internationales, telles que l’European Social Survey ou l’enquête MOSAiCH-ISSP.

Autre exemple d’activité rattachée à FORS depuis 2008 : la publication (avec le soutien du FNS) d’un Rapport social s’inscrivant dans une comparaison internationale et dessinant, tous les quatre ans, le visage de la Suisse et de ses habitants avec de nombreux graphiques, des commentaires ainsi que des données provenant de l’Office fédéral de la statistique ou des enquêtes internationales auxquelles participe notre pays sous la direction de FORS. Le Rapport 2008 offrait par ailleurs des études originales sur le système éducatif suisse, l’utilisation des langues dans notre pays, le bénévolat, la vie politique, la perception des risques écologiques et les comportements à l’égard de l’environnement. Parmi les enseignements de ce Rapport, on peut relever que la comparaison internationale donne à la Suisse une longueur d’avance en matière de plurilinguisme. Ou encore que dans tous les pays explorés, dont la Suisse, les hommes ont du mariage une opinion plus favorable que les femmes. Il se trouve aussi qu’entre 1995 et 2006, en Suisse, la confiance dans toutes les instances de la vie publique s’est élevée, sauf à l’égard des médias. Ou encore que notre système éducatif reste «une grande machine à reproduire les inégalités» en canalisant très tôt les enfants dans des filières différentes…

On le voit, la recherche en sciences sociales peut produire des connaissances très fines utiles aux acteurs de la vie publique. Comme centre de compétences national, FORS joue un rôle essentiel dans ce dispositif en améliorant notamment les outils méthodologiques indispensables à cette recherche, et en offrant à tous les scientifiques intéressés des prestations de haut niveau dans ce domaine.

A consulter également: www.unil.ch/fors | www.unil.ch/misc

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom

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Pôle de recherche national LIVES http://wp.unil.ch/dorigny40/pole-de-recherche-national-lives/ http://wp.unil.ch/dorigny40/pole-de-recherche-national-lives/#respond Thu, 24 Jun 2010 15:14:37 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=2036 Surmonter les risques au long de la vie

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L’UNIL abrite le seul projet en sciences sociales sélectionné dans le cadre des Pôles de recherche nationaux annoncés en avril 2010. LIVES va étudier et comparer les trajectoires individuelles à la lumière des aléas et des vulnérabilités qui les jalonnent.

Quel est l’impact d’une maladie sur le travail, d’un divorce sur la santé, d’une origine sociale sur le parcours scolaire, d’un tracas professionnel sur le niveau de stress et la vie familiale d’une personne ? Comment la perte d’un partenaire dans la deuxième partie de la vie influence-t-elle le bien-être ? Ces événements officiels ou privés qui jalonnent nos trajectoires forment-ils une toile invisible dont les fils s’emmêlent au point de créer des « effets de diffusion » d’un risque à l’autre et de nous empêcher parfois de rebondir ? Quelles ressources individuelles, familiales, sociales, étatiques pouvons-nous solliciter pour surmonter ces moments critiques ?

Dirigé depuis l’Université de Lausanne par les professeurs Dario Spini et Laura Bernardi, en collaboration avec le professeur Michel Oris à l’UNIGE, le Pôle de recherche national LIVES réunit plusieurs institutions suisses autour des Vulnérabilités à travers le parcours de vie. Dario Spini et Laura Bernardi énumèrent ainsi 15 recherches qui seront lancées en janvier 2011 et qui suivront d’une manière longitudinale, d’année en année, des habitants de ce pays, jeunes et vieux, hommes et femmes, Suisses, étrangers, naturalisés, considérés dans leur ensemble familial.

Dario Spini explique:

En général, les études s’intéressent à un aspect de la vie, par exemple le travail ou la santé. LIVES va relier toutes ces dimensions de l’existence pour essayer d’en éclairer les dynamiques.

Sa collègue Laura Bernardi souligne l’intérêt du Panel suisse de ménages – géré par le centre de compétences suisse en sciences sociales FORS basé à l’UNIL – comme réservoir de personnes, panel dont il faudra élargir l’éventail afin d’intégrer les « populations potentiellement plus vulnérables ».

L’une des 15 études LIVES exige ainsi de trouver 1200 secundos (étrangers entre 16 et 35 ans nés en Suisse) dont 600 naturalisés. Cette recherche vise à mieux comprendre les mécanismes d’intégration en Suisse.

L’un des intérêts de cet unique Pôle de recherche national en sciences sociales – le Conseil fédéral financera par ailleurs 7 autres PRN, à hauteur de 14,5 mio de francs pour ce qui concerne LIVES, sur une première période de 4 ans – réside dans la combinaison entre différentes approches méthodologiques de type quantitatives et longitudinales, mais aussi qualitatives avec des entretiens sur des échantillons restreints. En outre, deux des 15 études sont clairement destinées à développer les cadres méthodologiques permettant de mesurer les trajectoires individuelles – considérées comme une succession de participations sociales, professionnelles, familiales – et d’étudier l’impact des événements critiques et des transitions sur les parcours de vie.

La dimension genre sera également prise en compte au niveau du pôle lui-même et à travers l’une des 15 recherches, dirigée à l’UNIL par la sociologue du travail Nicky Le Feuvre sur le thème de la vulnérabilité à l’interface de la vie professionnelle et familiale. Le pôle mettra aussi l’accent sur la relève académique, avec une école destinée aux doctorants du PRN, et sur le dialogue entre centres internationaux étudiant les parcours de vie, par exemple avec le projet d’une école d’été internationale regroupant des jeunes chercheurs provenant de différents pays et des spécialistes de renommée mondiale.

A consulter également: www.unil.ch/labopavie

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom

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http://wp.unil.ch/dorigny40/pole-de-recherche-national-lives/feed/ 0
Programme optionnel (Sciences)2 http://wp.unil.ch/dorigny40/programme-optionnel-sciences2/ http://wp.unil.ch/dorigny40/programme-optionnel-sciences2/#respond Wed, 23 Jun 2010 09:17:01 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=2138 2 déclinant six domaines des sciences naturelles au travers de modules adaptés aux étudiants en sciences humaines et sociales. ]]> Voyage au cœur des sciences naturelles

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A la rentrée 2009, la Direction de l’UNIL introduit un nouveau programme optionnel baptisé (Sciences)2 déclinant six domaines des sciences naturelles à travers six modules d’enseignement spécialement adaptés aux étudiants en sciences humaines et sociales. La cosmologie, l’atome, la lumière, les gènes, le cerveau, l’évolution, autant d’objets offerts ainsi à la réflexion des étudiants en lettres, sciences sociales et politiques, théologie et sciences des religions, sans oublier les étudiants en biologie et en médecine curieux de découvrir, par exemple, l’histoire de la cosmologie, ceci dès la deuxième année de Bachelor.

Ces cours sont donnés par des professeurs de l’EPFL et de la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL. Ils sont validés par un examen pour tous les participants et par un travail personnel (pour celles et ceux qui veulent creuser un peu le domaine en suivant un séminaire). Coordinateur du projet à l’UNIL et enseignant, Michel Chapuisat estime qu’il faut donner à des étudiants motivés des clés pour comprendre les grands principes dans des domaines qu’ils connaissent mal et qui peuvent pourtant entrer en résonance avec les savoirs des sciences humaines. Ce dialogue à l’interface des disciplines donne un enrichissant aperçu des méthodes et des concepts propres à ces sciences « dures », en tenant compte des intérêts, questionnements et points de vue d’étudiants qui n’appartiennent pas à ces disciplines.

Pour la rentrée 2010, un deuxième volet de (Sciences)2 propose sous l’intitulé Opération binômes de constituer une base de données accessible par mots clés intéressant les enseignants en sciences humaines et sociales de l’UNIL. Ces derniers pourront ainsi y trouver des sujets et des chercheurs en géosciences, sciences criminelles et sciences biomédicales de l’UNIL susceptibles de nourrir un cours, un séminaire ou simplement une conférence donnée dans le cadre des Facultés de sciences humaines et sociales. Une invitation à ouvrir le débat au niveau du master cette fois. Cette invitation concerne également des enseignants de l’EPFL, sollicités dans le cadre d’une Opération binômes qui bénéficie du soutien de la présidence de l’EPFL et du Collège des sciences.

En outre, au printemps 2011, la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE) propose un septième module intitulé Terre ! Origine et évolution d’une planète turbulente. Tout le programme (Sciences)2 s’ouvre par la même occasion aux étudiants de la FGSE ainsi qu’à ceux de la Faculté des HEC.

Comme le résume la vice-rectrice Danielle Chaperon, il s’agit de permettre aux uns et aux autres de côtoyer différents types de savoirs du bachelor au master. Les recherches originales de demain naîtront peut-être de cette précoce interdisciplinarité.

A consulter également: www.unil.ch/sciencesaucarre

Nadine Richon
Rédactrice, Unicom


Terre! Origine et évolution d’une planète turbulente

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Unité et diversité des bâtiments de l’EPFL http://wp.unil.ch/dorigny40/unite-et-diversite-des-batiments-de-lepfl/ http://wp.unil.ch/dorigny40/unite-et-diversite-des-batiments-de-lepfl/#respond Sun, 30 May 2010 14:30:57 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1585 [See image gallery at wp.unil.ch]
Première étape

La première étape réalisée par Jacob Zweifel et Heinrich Strickler, lauréats du concours de 1970, est caractérisée par deux grands axes qui parcourent l’école. L’axe Nord-Sud, actuelle avenue Piccard, constitue la zone d’accueil et d’interface avec l’extérieur et l’axe Est-Ouest formé de bâtiments-socle abritant les locaux d’enseignement surmontés de l’attique. Réservé aux fonctions communautaires, ce dernier accueille la circulation des piétons, protégée par une toiture sur treillis. Le chantier débute en 1974; les premiers édifices entrent en service en 1977 et les étudiants fréquentent le site dès l’automne 1978.

Cette même année, suite aux changements apportés au plan directeur de la région, le plan directeur est révisé afin d’intégrer certaines modifications, notamment le déplacement à l’ouest de la zone d’accueil. Un règlement des constructions est aussi institué. Ces deux outils sont élaborés en vue de la deuxième étape pour laquelle il est jugé politiquement plus adéquat d’organiser un concours d’idées entre architectes vaudois que de reconduire la mission des architectes alémaniques de la première étape. Il est aussi envisagé d’attribuer les mandats par lots.

Deuxième étape

Onze groupes, choisis sur la base d’un dossier de préqualification, participent au concours ouvert en 1979. L’expérience de standardisation de la première étape, le plan directeur et l’exploitation des ressources de l’énergie solaire passive doivent guider leur réflexion. Au printemps 1980, une réduction du programme et surtout les exigences des utilisateurs, qui mettent en cause de manière radicale les principes de la première étape et le plan directeur, changent la donne. La critique principale porte sur l’absence d’identité des espaces en raison du traitement indifférencié des parties. Un nouveau cahier des charges est rédigé; il indique entre autres que chaque lieu pourra posséder sa propre expression architecturale. La suite du transfert sera dorénavant réalisée sur la base d’un plan d’ensemble évolutif, par phases échelonnées dans le temps et conduites par des architectes différents.

Lauréats du concours de 1979, Bernard Vouga associé à J.-P. Cahen et M.-R. Weber de Réalisations scolaires et sportives (VRS) sont désignés pour établir le plan d’ensemble. Afin de résoudre les problèmes liés à l’animation, à l’entrée de l’école et à la liaison avec la première étape, ils imaginent deux diagonales Sud-Ouest et Nord-Ouest (cette dernière sera abandonnée) se rejoignant sur l’espace central de l’Esplanade. Si VRS édifie dès 1984 la majorité des bâtiments qui bordent la Diagonale (leurs façades se distinguent par un revêtement en céramique), le Département des matériaux revient aux architectes Eric Musy et Paul Valloton qui recourent à la brique silico-calcaire. Au sud du site, l’Atelier Cube réalise en 1988-1996 le Centre de recherches en physique des plasmas (CRPP).

Troisième étape

En 1986 suite au choix du tracé du TSOL qui place la gare au Nord-Ouest du site, une nouvelle révision du plan directeur s’impose. Le plan d’ensemble ainsi que les bâtiments qui doivent y prendre place, le département d’architecture notamment, vont faire l’objet de multiples propositions. Les enjeux se cristallisent sur la liaison entre la gare et l’Esplanade, ainsi que sur le caractère emblématique que doit revêtir la nouvelle porte de l’école.

En définitive, un concours à deux degrés entre architectes suisses est lancé en 1992. Le programme contient une exigence qui, du point de vue architectural, renoue avec la première étape; le projet devra en effet offrir un complexe clair et unitaire, bien défini dans sa structure et dans son expression architecturale et affichant l’entrée de l’Ecole. La proposition primée est réalisée en 1996-2002 par les architectes Dolf Schnebli, Flora Rucha, Tobias Ammann et Sacha Menz. Implantés autour d’une vaste place selon un modèle urbain, les bâtiments présentent des volumes variés d’une grande simplicité. La mise en service de ce Quartier Nord marque l’achèvement du transfert de l’EPFL.

Les opérations sont ensuite ponctuelles. Les édifices sont bâtis selon les projets spécifiques de différents architectes: Rodolphe Lüscher pour le Bâtiment des communications (2000-2004), Patrick Devanthéry et Inès Lamunière pour l’extension des sciences de la vie (2005-2008) et enfin les Japonais de SANAA qui signent le singulier Rolex Learning Center, emblème de l’institution inauguré au printemps 2010.

Joëlle Neuenschwander Feihl
Historienne de l’architecture
EPFL – Archives de la construction moderne

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