bâtiment – Dorigny 40 http://wp.unil.ch/dorigny40 40 ans de campus UNIL Tue, 28 Nov 2017 08:39:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9 Au fil des chantiers http://wp.unil.ch/dorigny40/au-fil-des-chantiers/ http://wp.unil.ch/dorigny40/au-fil-des-chantiers/#respond Thu, 08 Jul 2010 09:03:17 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=233 8/12 [See image gallery at wp.unil.ch]

Depuis l’inauguration du premier bâtiment implanté à Dorigny en novembre 1970 l’Université s’est enrichie de treize bâtiments, de plus elle a rénové et transformé quatre bâtiments déjà existants sur le domaine et attend la mise en service de Geopolis actuellement en chantier.

Du Collège propédeutique (actuellement Amphipôle) à l’Extranef terminé en 2006, l’institution a vu son site se développer de façon considérable autant au niveau des infrastructures, de l’administration que du nombre d’étudiants. Lieu de formation, Dorigny accueille désormais des constructions adaptées à des exigences universitaires répondant aussi à un souci de respect de l’environnement.

Plan interactif

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Liste chronologique des bâtiments

Au fil des ans, les bâtiments du site de Dorigny ont connu de multiples appellations, diminutifs, voire sobriquets, décrouvez-en quelques uns dans la liste ci-dessous.


Un pari fou

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Quitter le centre ville pour le bord de lac ? Il fallait oser ! Etre efficace, simple, pratique afin de créer un monde privilégié. Guido Cocchi l’architecte du campus se souvient.
Durée : 4 min.

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Amphipôle http://wp.unil.ch/dorigny40/amphipole/ http://wp.unil.ch/dorigny40/amphipole/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:26:17 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1721 See image gallery at wp.unil.ch]

Inauguré en automne 1970 et construit en seulement dix-huit mois, le Collège propédeutique, actuel Amphipôle, est le premier bâtiment achevé du nouveau campus universitaire de Dorigny. Il se situe au centre de la zone ouest, dans le quartier des facultés scientifiques. Le maître de l’ouvrage n’est autre que l’architecte en chef du Bureau de Construction de l’Université de Lausanne-Dorigny (BUD), Guido Cocchi. Actuellement, il accueille les étudiants en première année de la Faculté de sciences de l’Université de Lausanne.

Ce bâtiment, comme la plupart des édifices présents sur le campus, s’inscrit dans une architecture manifestement fonctionnaliste et utilitariste. L’ensemble de la construction se subdivise en deux grandes parties dont les utilisations diffèrent. Le programme de l’édifice prévoit en effet un compartiment destiné à accueillir les salles d’enseignement et les locaux communs, et un second compartiment destiné à abriter les locaux des différentes sections scientifiques. L’architecte opte alors pour deux constructions reliées entre elles par un couloir vitré, l’une se déployant au sud sur la crête et la seconde se situant au nord, en bas de la pente.

Extérieurement, il est très difficile d’identifier la forme de cet édifice qui affiche une structure complexe et discontinue. En effet, la configuration architecturale comprend deux parties hétéroclites qui sont conditionnées par le terrain accidenté et par l’utilisation interne du bâtiment. Ces deux ensembles de construction ne révèlent aucune similitude, ni du point de vue des dimensions, ni du point de vue formel. Alors que le corps architectural sud présente une architecture asymétrique qui se développe essentiellement sur un axe horizontal, la partie nord comprend deux blocs géométriques et réguliers qui se développent sur un axe vertical. Les jeux entre verticalité, horizontalité, symétrie et asymétrie créent un dynamisme qui définit le Collège propédeutique 1.

Cependant, ces deux ensembles constructifs se différencient non seulement par leurs formes architecturales, mais aussi par l’utilisation de matériaux hétérogènes pour signaler leurs fonctions distinctes. Ainsi, la partie sud se caractérise par son ossature métallisée apparente avec une toiture en tôle ondulée alors que les deux blocs au nord sont essentiellement constitués de béton armé.

Pour ce qui est de la question de l’éclairage, l’architecte a su favoriser un éclairage naturel dans son édifice, tel qu’exigé par les constantes de constructions émises par le BUD. Au sud, la grande zone de circulation du hall principal jouit d’une lumière naturelle grâce aux grands espaces vitrés, et cela malgré ses plafonds relativement bas. Au nord, grâce à la subdivision de cet ensemble en deux éléments parallèles, l’architecte a multiplié le nombre de façades et a ainsi amélioré les conditions d’éclairage naturel, qui ne sont pas optimales dans cette zone protégée par les bois à l’est, par la partie sud du bâtiment et par le Collège propédeutique 2 au sud-ouest.

Le Collège propédeutique 2 vient prolonger et compléter le Collège propédeutique 1 depuis 2004 afin de remédier au manque d’auditoires et désengorger les salles de cours. Conçu par les bureaux d’architecture Architram HS et Arcature de Lausanne, il est relié à son voisin par un important corridor vitré qui assure la transition entre les deux bâtiments.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Au travail

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1969 : un chantier de 18 mois pour construire le Collège propédeutique résumé en 1 minute.
Durée : 1,5 min.


Inauguration en grandes pompes

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Automne 1970 : fanfare et discours pour fêter le premier bâtiment de l’UNIL, le Collège propédeutique, actuel Amphipôle.
Durée : 1 min.

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Sources

CH VD UNIL/RECTORAT, Gestion des locaux et des bâtiments, Collèges propédeutiques 1&2, 1968-1986, 7000-12(1).
Cité universitaire de Lausanne-Dorigny, Collège propédeutique

CH VD UNIL, Collège propédeutique 1-2, 1968-1975, Généralités.
Première année à Dorigny, 21 octobre 1971.

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit pour la construction du Collège propédeutique de la Faculté des sciences de Lausanne-Dorigny, n°183, février 1969.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Guides de Monuments Suisses, Série 50, N°500, Société d’Histoire de l’Art en Suisse, Berne, 1991.

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Cubotron http://wp.unil.ch/dorigny40/cubotron/ http://wp.unil.ch/dorigny40/cubotron/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:25:34 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1718 [See image gallery at wp.unil.ch]

Implanté à la frontière entre l’Université de Lausanne et l’EPFL dans le quartier scientifique, le Bâtiment des sciences physiques (Cubotron) fût bâti par les architectes Max Richter et Marcel Gut. Au départ, l’édifice accueillait les étudiants de l’Université de Lausanne. Mais suite au transfert de la Section de physique à l’EPFL en 2003, ce sont désormais les physiciens de l’EPFL qui occupent les lieux. Le bâtiment est inauguré le 14 février 1974, après trois longues années de construction. En effet, le chantier a connu plusieurs difficultés en raison de la mauvaise qualité géotechnique du terrain. Celui-ci est composé d’une moraine glaciaire et de limon fluant, formant une base très instable pour les fondations de l’édifice. Il a donc fallut planter des pieux à 30 mètres de profondeur pour remédier à ce problème.

L’architecture hautement fonctionnelle de l’édifice est organisée de manière à répondre aux exigences spécifiques des différents instituts. Les architectes optent pour une forme en « H » composée d’une partie centrale haute et d’une partie périphérique basse, elle-même constituée de deux ailes. Le bâtiment bas, semi-enterré, sert de plateforme de circulation pour les piétons et abrite l’entrée de l’édifice. Il s’agit d’une construction extensible abritant les locaux communs. Le bâtiment « tour » dispose de locaux standardisés qui sont facilement modulables.

En 2003, date à laquelle la Section de physique de l’Université de Lausanne est transférée à l’EPFL, un projet d’Inventaire et d’exposition des anciens instruments de physique de l’UNIL débute grâce à l’initiative du professeur Jean-François Loude. Un inventaire de 860 fiches, réalisées par le professeur Loude, ainsi qu’une riche documentation voient rapidement le jour. Le musée, qui se trouve au deuxième niveau de l’édifice, est officiellement inauguré en janvier 2009. Le visiteur peut dès à présent contempler plus de 150 instruments scientifiques utilisés dans les domaines de la physique expérimentale classique, de la radioactivité, de la physique nucléaire, de la mesure du temps, de l’espace et de la masse ainsi que du calcul. Ces objets, qui datent des années 1775 à 1960, ont été utilisés pour l’enseignement et la recherche en physique à l’Académie puis à l’Université de Lausanne.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


A consulter également: Musée de physique

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Sources

Cité universitaire de LAUSANNE – DORIGNY, Bâtiment des sciences physiques, Rapport concernant le projet définitif de mars 1971.

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit destiné aux sciences physiques de la Cité universitaire de Lausanne-Dorigny, n°89, Printemps 1971.

Inauguration du bâtiment des sciences physique de l’Université de Lausanne-Dorigny, Publications de l’Université de Lausanne XLII, 14 février 1974.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Guides de Monuments Suisses, Société d’Histoire de l’Art en Suisse, Berne, 1991.

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Salles omnisports 1 et 2 http://wp.unil.ch/dorigny40/sos1-2/ http://wp.unil.ch/dorigny40/sos1-2/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:24:50 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1715 See image gallery at wp.unil.ch]

Dans l’Antiquité, la culture du corps allait de paire avec celle de l’esprit. Aujourd’hui, dans les universités européennes, la formation intellectuelle l’emporte de loin sur l’éducation physique. Au sein de l’Université et de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, il importe que la possibilité soit offerte de donner au corps son véritable rôle dans la formation de la personne. Au niveau collectif, les Hautes Ecoles ne doivent rien négliger qui puisse concourir à une meilleure intégration de l’homme dans la société.

Il ne restait plus qu’à trouver les moyens nécessaires pour que l’activité physique joue un rôle générateur et primordial dans la recherche d’un équilibre vital indispensable. C’est en 1964 que l’idée d’un centre sportif destiné aux étudiants s’impose définitivement. Afin de définir les besoins, une enquête est faite auprès des étudiants. Les 2500 questionnaires qui parviennent en retour permettent alors de mieux connaître leurs attentes en matière de sport. Les sports d’équipe viennent en tête, mais certaines disciplines individuelles comme le ski et la natation les intéressent également. Ce projet passionnant est dirigé par le nouveau maître de sports, Claude Bucher.

Dans une première étape, les travaux visant à créer des terrains de football commencent en 1969. Parallèlement, on entreprend l’étude d’un complexe sportif plus vaste qui doit s’intégrer à la nouvelle Université de Lausanne-Dorigny et à la nouvelle Ecole polytechnique fédérale de Lausanne-Ecublens. Le plan directeur prévoit en effet un centre sportif commun aux deux Hautes Ecoles.

En mai 1974, on inaugure la première salle omnisports de Dorigny. La préface de la plaquette présentant l’ouvrage est signée par Maurice Cosandey, président de l’EPFL, au nom du Comité directeur du Bureau de la construction de l’Université de Lausanne-Dorigny et de la Délégation du Maître de l’ouvrage de l’EPFL. On peut y trouver ce qui suit :

Les travaux ont commencé au début du mois de mars 1973 pour s’achever en mai 1974. Pour limiter le volume apparent du bâtiment, tous les locaux secondaires sont enterrés et couverts par une terrasse de gazon en prolongation du terrain naturel. Cette terrasse permet l’accès de plain-pied à la tribune, où peuvent prendre place quelque 250 personnes. Les façades, toutes vitrées, offrent la transparence nécessaire à l’intégration au site de ce grand volume, ainsi qu’un contact visuel permanent de l’intérieur et de l’extérieur.

S’ouvrant de plus en plus à la communauté universitaire, le Centre sportif de Dorigny connaît dès lors une fréquentation qui va augmenter d’année en année. Ce succès va permettre au sport universitaire de poursuivre son développement.

L’ouverture de la seconde salle omnisports en 1993, la construction du centre nautique, de la piste finlandaise, de terrains de beach volleyball, la rénovation de la piste d’athlétisme et la pose d’un gazon synthétique pour la pratique du football en 2010 permettent alors d’accueillir de plus en plus d’utilisateurs dans le centre sportif. En 2010, le sport universitaire peut compter sur l’enthousiasme et la compétence de 233 enseignants et collaborateurs qui dispensent plus de 80 disciplines sportives.

L’arrivée d’un Centre Sport et Santé au printemps 2012 permettra de répondre aux attentes des étudiants qui tendent de plus en plus vers une activité physique réfléchie, adaptée, progressive, régulière et contrôlée qui préserve et renforce l’équilibre de la personne dans toutes ses dimensions.

Merci à ceux qui ont compris la valeur d’une activité physique sainement conçue et librement pratiquée.

Georges-André Carrel
directeur du Service des sports universitaires


Le sport au bord du lac

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Le Centre des sports jouit d’une situation unique en Europe.
Durée : 2,5 min.

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Internef et Extranef http://wp.unil.ch/dorigny40/internef/ http://wp.unil.ch/dorigny40/internef/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:24:01 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1712 See image gallery at wp.unil.ch]

Construit par les architectes Frédéric Brugger, Edouard Catella et Erich Hauenstein entre 1973 et 1977, le Bâtiment des facultés des sciences humaines I (Internef) est le premier édifice à être érigé dans le quartier Est du site universitaire de Dorigny, celui des sciences humaines et sociales. Il abrite la Faculté de droit et des sciences criminelles et la Faculté des HEC.

De par sa sobriété et son fonctionnalisme, le BFSH1 s’inscrit dans une architecture moderniste qui est caractéristique des constructions à Dorigny. Les formes et l’aspect extérieur de l’édifice découlent de ses fonctions intérieures. Ainsi, trois volumes principaux composent l’ensemble architectural. Premièrement, un grand socle en forme de « U » à deux ailes latérales forme la base de la construction et contient les espaces destinés à la vie communautaire et aux cours. Ensuite, cinq auditoires hexagonaux de taille variable pouvant accueillir entre 120 et 300 étudiants viennent s’imbriquer au nord de la construction. Troisièmement, deux importants blocs verticaux abritant les bureaux des assistants et professeurs reposent sur le socle de base.

Pour distinguer ces trois corps architecturaux, les architectes ont non seulement jonglé avec la distribution des fenêtres, mais aussi avec l’emploi de divers matériaux. Ainsi, la brique orangée utilisée pour construire les auditoires contraste fortement avec les façades métalliques et les entrées de couleur bleue du bâtiment. Au final, les différents éléments qui composent l’édifice forment un ensemble architectural disparate et c’est dans cette composition contrastée que réside son dynamisme.

Les notions de communauté et de communication jouent un rôle central dans l’architecture académique, et cela se reflète dans la conception du BFSH1. L’intérieur du BFSH1 est conçu pour favoriser les rencontres et les échanges entre les différents utilisateurs de l’édifice. Pour ce faire, de grands espaces ouverts au niveau supérieur, intermédiaire et inférieur accueillent les étudiants à la sortie des cours. Au centre du niveau intermédiaire, une large plate-forme constitue la plus importante zone de circulation et de distribution de l’édifice. A partir de là, l’étudiant peut accéder aux différents niveaux et aux différentes ailes du bâtiment.

En 2000, la bibliothèque de l’Institut Edouard Fleuret vient prolonger l’aile nord-ouest du bâtiment. Cette petite construction sur pilotis fut réalisée par les architectes Patrick Devanthéry & Inès Lamunière. Bâtiment élégant et discret, il complète harmonieusement l’architecture préexistante à laquelle il est relié par une passerelle. Constitué d’un seul volume rectangulaire aux parois vitrées, ce pavillon épuré donne une touche contemporaine à l’édifice des années septante.

En 2006, le BUD fait ériger un nouveau bâtiment situé à l’est de l’Internef et qui abrite des auditoires et bureaux destinés à la Faculté des HEC, il s’agit de l’Extranef. Cette construction pavillonaire à deux niveaux permet de désengorger les locaux de l’Internef. Edifice entièrement préfabriqué et répondant aux critères de développement durable, il peut à tout moment être agrandi, déplacé, démonté et remonté et s’adapte de ce fait à l’évolution des besoins de l’Université de Lausanne.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Une bibliothèque pas comme les autres

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Un mur et deux dalles : la bibliothèque de droit, un petit bijou voilé…
Durée : 3,5 min.

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Sources

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit pour la construction de la première étape des Facultés des Sciences humaines de la Cité universitaire de Lausanne-Dorigny, n°47, février 1975.

Inauguration du bâtiment des facultés des sciences sciences humaines de l’Université de Lausanne-Dorigny, Publications de l’Université de Lausanne XLIII, 15 novembre 1977.

JACQUIN, Jérôme, « Extra-(bé)nef ? », in L’Auditoire, journal des étudiants de Lausanne, n° 172, mai-juin 2006.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Guides des Monuments Suisses, Série 50, n° 500, Société d’Histoire de l’Art en Suisse, Berne, 1991.

« Un bâtiment démontable : Durabilité appliquée. Etude de cas: Bâtiment modulaire Extranef, Université, Lausanne », in Management & Construction, Publication de l’Association suisse des entrepreneurs généraux, Section romande, n° 52, décembre 2008.

Uniscope, L’hebdomadaire de l’Université de Lausanne, No 400 • 1er – 30 septembre 2000.

Site internet: http://www.dra2.ch/index.php?m=31 (Distinction Romande d’Architecture II 2010)

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Institut suisse de droit comparé http://wp.unil.ch/dorigny40/institut-suisse-de-droit-compare/ http://wp.unil.ch/dorigny40/institut-suisse-de-droit-compare/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:23:07 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1708 [See image gallery at wp.unil.ch]

L’Institut suisse de droit comparé, contrairement à ses voisins, s’intègre discrètement dans le quartier des sciences humaines et sociales. En effet, il est dissimulé à l’est par une allée d’arbres et se situe dans une dépression du terrain, caché par une petite butte. Conçu par l’architecte en chef du Bureau des Constructions de l’Université de Dorigny, Guido Cocchi, l’ISDC est inauguré le 20 avril 1982. Il constitue un institut autonome de droit public appartenant à la Confédération. Le choix de l’emplacement de l’Institut s’est porté sur Lausanne car cette ville se trouve au centre d’un domaine juridique intense et elle héberge le Tribunal Fédéral. En effet, située entre Berne où se trouve l’administration fédérale, et Genève où sont situées de nombreuses organisations internationales, elle bénéficie d’une intéressante situation stratégique.

L’ISDC remplit diverses fonctions. Tout d’abord, il sert à mettre les acquisitions scientifiques du droit comparé au service de la législation fédérale. Ensuite, il améliore la coopération suisse par les rapprochements des législations et de l’unification du droit. Cet institut encourage également les recherches scientifiques en droit comparé et en droit étranger dans les universités et les hautes écoles spécialisées. Enfin, il promeut les études en matière de documentation juridique et de développement du droit.

Le bâtiment est composé de trois étages. Du côté sud, on n’aperçoit que deux étages car le rez-de-chaussée inférieur est caché de ce côté-ci alors qu’il ne l’est pas du côté nord, où le bâtiment est ouvert sur un parc vert. Sur la façade sud, un porche se détache du bâtiment et vient mettre en valeur l’entrée principale, seule entrée officielle du bâtiment.

L’architecture sobre du bâtiment de l’ISDC se fond facilement dans le paysage naturel de Dorigny et sa composition simple de base carrée à trois étages en fait un bâtiment discret. Ses façades sont recouvertes de plaques métalliques, tout comme les autres bâtiments du campus. Le métal enveloppant le bâtiment contraste avec la végétation environnante et met en valeur cet édifice.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres

A consulter également: www.isdc.ch/historique

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Sources

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit pour la construction de l’Institut suisse de droit comparé, n°148, Printemps 1976.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Berne: Société d’histoire de l’art en Suisse, 1991.

Uniscope 333 (1998) – Un lieu unique en Europe

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Unicentre http://wp.unil.ch/dorigny40/unicentre/ http://wp.unil.ch/dorigny40/unicentre/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:22:20 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1705 [See image gallery at wp.unil.ch]

Construit entre 1979 et 1981 selon les plans de l’architecte Jean Serex, le Bâtiment du rectorat et de l’administration (BRA) est inauguré le 7 septembre 1983 en même temps que le Bâtiment Central (Unithèque) et le Bâtiment de Biologie (Biophore). Est également inaugurée à ce moment la Ferme de Dorigny, ancienne construction du domaine rénovée pour accueillir la Fondation Jean Monnet pour l’Europe. Depuis 2005, le BRA est rebaptisé Unicentre. Cette nouvelle appellation met l’accent sur les spécificités du bâtiment, notamment son rôle et sa position géographique sur le campus, ainsi que sa cohérence architecturale avec l’Unithèque.

Siège du système nerveux central de l’institution, il en héberge les facettes administratives et politiques. Dans son discours d’inauguration, Raymond Junod dira d’ailleurs:

Avec l’édification de l’Unithèque et l’Unicentre, c’est le cœur même de l’Université qui a été transplanté à Dorigny. Jusqu’ici l’Université de Lausanne siégeait en ville, avec des antennes à Dorigny. Elle est maintenant à Dorigny avec des annexes dans la Cité.

Nécessité de centraliser ces unités, donc, tout en voulant préserver une certaine indépendance entre elles. Ceci est d’autant plus évident au niveau de la structure interne d’origine du bâtiment.

Deux entrées permettent d’accéder à l’Administration depuis le nord, pendant que deux autres au sud donnent accès au Rectorat. Au rez-de-chaussée, l’accès au Rectorat est nettement séparé des services étudiants. Il est contrôlé par l’huissier. L’étage supérieur a été prévu pour être occupé par le Rectorat, le Directeur administratif et leurs services. Deux couloirs parcourent le bâtiment en longueur. Du côté ouest une porte a été posée qui permet d’isoler le Rectorat de la Direction administrative. A l’est une nouvelle séparation est imposée par la Salle Herbette. Cette salle, en mémoire de Jean et Jeanne Herbette qui ont légué tous leurs biens à l’Université, accueille depuis 1981 les conseils et commissions de l’institution. Jusqu’en 2010, cette salle était ornée d’une des trois tapisseries faisant partie de la succession (désormais prises en charge par la Fondation Toms Pauli à Lausanne). Le Service des Archives de l’UNIL est l’auteur d’une exposition itinérante sur le campus et une exposition virtuelle concernant Jeanne et Jean Herbette.

La zone centrale du site universitaire a été destinée aux locaux communs depuis le plan directeur de 1967 et s’appelle aujourd’hui Quartier Centre. A côté de l’Unicentre, l’Unithèque abrite le siège le plus vaste de la BCU (Bibliothèque cantonale universitaire), ainsi que les restaurants universitaires et quelques bureaux et salles de cours. L’identité de ces deux bâtiments est étroitement liée à la volonté de créer des espaces communs ou d’intérêt commun au carrefour du campus.

Les deux bâtiments forment un quartier à part et portent des noms à la parenté évidente. Là où l’Unithèque s’harmonise aux courbes du terrain, l’Unicentre s’insère parfaitement dans l’arc-de-cercle annoncé par sa voisine et l’allée d’arbres descendant vers le lac à l’est. Mariant les deux le béton armé au bois, ils se font écho jusque dans leurs lignes principales, tout en adaptant leur structure à des besoins très différents. Cette continuité est rendue explicite par le portique qui les relie en passant devant leurs façades sud.


A consulter également: Exposition virtuelle « Un brin d’Herbette »

Agnese Blasina
Service des Archives, Université de Lausanne

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Sources

Canton de Vaud, Exposé des motifs et projets de décrets, 04/2009, pp. 37-38

Inauguration à Dorigny : Bâtiment central, bâtiment du rectorat et de l’administration centrale, bâtiment de biologie et ferme de Dorigny, Publications de l’Université de Lausanne LIX, 7 septembre 1983

Layaz Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Berne, Société Suisse d’Histoire de l’Art en Suisse, 1991.

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Biophore http://wp.unil.ch/dorigny40/biophore/ http://wp.unil.ch/dorigny40/biophore/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:21:01 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1699 See image gallery at wp.unil.ch]

Le Bâtiment de biologie, actuel Biophore, constitue la troisième réalisation dans le cadre des sciences pures sur le campus de Dorigny. Il est implanté entre le Collège propédeutique et la forêt de Dorigny. Inauguré en 1983, cette construction est utilisée par la Faculté de biologie et la Faculté de médecine.

Les architectes F. Boschetti, J.J. Alt, F. Martin, G. Isely choisissent de construire un édifice divisé en deux parties architecturalement bien définies. En effet, la partie inférieure est un socle à deux niveaux en forme de « U » qui épouse la topographie du terrain, tandis que le corps central est un parallélépipède à base rectangulaire à 3 niveaux superposés au socle.

Extérieurement, le Bâtiment de biologie se distingue des autres constructions du campus en adoptant une structure métallique verte, faisant clairement référence à un modèle végétal. Après avoir franchi le portique monumental en béton, un vestibule et un étonnant hall d’entrée surprennent le visiteur. En effet, le vestibule est percé en son centre par une colonne porteuse qui est mise en évidence par le portique rectangulaire. Quant au hall d’entrée, il est orné de motifs géométriques au sol et au plafond qui ont pour fonction de guider les déplacements de l’utilisateur.

Le bâtiment de biologie fait preuve d’une architecture post-moderniste modeste aux constructions austères et élégantes. Conçu pour l’enseignement et la recherche, l’intérieur de l’édifice est fonctionnel et sobre, à l’exception de l’amphithéâtre. En effet, en tant que lieu de contact et de rencontres, l’amphithéâtre se différencie des autres locaux de cours et se doit de proposer un lieu d’étude agréable avec une ambiance accueillante. Pour créer un climat de travail favorable, on décide alors de décorer la salle avec des oeuvres de Charles Meystre, artiste vaudois établi à Paris, qui est d’accord de réaliser une quinzaine de toiles illustrant les sciences de la vie pour le Bâtiment de biologie. Ces peintures, des natures mortes aux couleurs sobres et harmonieuses et aux formes simplifiées mais authentiques, forment un ensemble cohérent et traduisent une démarche quasiment scientifique de l’artiste.

En dehors du Bâtiment principal, les biologistes disposent d’un terrain d’expérimentation comprenant, entre autres, cinq serres, une animalerie et un bâtiment de service. Le bâtiment des serres, construit par l’architecte Fonso Boschetti au nord du Bâtiment de biologie et terminé en 1983, est destiné à la recherche en milieu naturel des plantes et animaux. Cette construction s’organise le long d’un axe principal qui distribue les cinq ailes vitrifiées constituant les serres ainsi que d’autres locaux de recherche et de service. Le long couloir jouit d’une lumière naturelle zénithale grâce à une verrière et abrite en son centre une fontaine imposante et élégante. L’ensemble de la construction se caractérise par des murs porteurs en brique de ciment et par une charpente métallique horizontale composée de tubes en acier zingué.

L’objectif de cette construction est de répartir les différents programmes fonctionnels de manière claire tout en formant un espace architectural cohérent grâce à un axe central qui relie les divers éléments. L’architecte opte pour des formes géométriques élémentaires inspirées du triangle pour créer une unité architecturale. Cette volonté d’unifier la construction se traduit également par l’utilisation de seulement deux matériaux de construction, l’acier zingué et la brique de ciment.

Le bâtiment des serres, d’une architecture épurée et malgré tout très raffinée, jouit d’une réception positive dans le milieu architectural suisse et constitue une des œuvres majeures de l’architecte Fonso Boschetti.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Près de la nature

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Témoignage d’un « réfugié » genevois qui qualifie Dorigny de petit paradis terrestre…
Durée : 1,5 min.

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Sources

 

Biologie, Université de Lausanne, Faculté des Sciences, Service Presse et Formation, Septembre 1983.

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit destiné à la biologie de l’Université de Lausanne-Dorigny, janvier 1980.

Inauguration à Dorigny: Bâtiment central, bâtiment du rectorat et de l’administration centrale, bâtiment de biologie et ferme de Dorigny, Publications de l’Université de Lausanne LIX, 7 septembre 1983. – lien archivore

Université de Lausanne – Dorigny, Bâtiment de biologie, serres et dépendances, Rapport Final, juillet 1983.

Uniscope 491 (2003) – Autant en emporte l’étang

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Anthropole http://wp.unil.ch/dorigny40/anthropole/ http://wp.unil.ch/dorigny40/anthropole/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:20:18 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1696 See image gallery at wp.unil.ch]

 

Le BFSH2, actuel Anthropole, est le deuxième bâtiment des facultés des sciences humaines. Il se situe à l’extrémité nord-est du Campus de Dorigny, dans le quartier des sciences humaines. Erigé par les architectes Mario Bevilacqua, Jacques Dumas et Jean-Luc Thibaud entre janvier 1984 et octobre 1987, ce bâtiment monumental est le dernier édifice à être construit sur le site de Dorigny selon le plan directeur de 1965. Actuellement, il accueille les facultés de théologie et de sciences des religions, lettres, sciences sociales et politiques, géosciences et environnement.

Le but premier de cet édifice est de faire cohabiter harmonieusement plusieurs facultés. Afin d’atteindre cet objectif, les architectes conçoivent le programme de l’édifice à l’image de celui d’une ville dans laquelle chaque faculté a sa maison avec ses appartements propres.

Pour réaliser le plan du BFSH2, les trois architectes s’inspirent d’un modèle américain, le dortoir universitaire Erdman Hall (Bryn Mawr, Pennsylvanie, USA) conçu en 1965 par l’architecte moderniste Louis Kahn. Ils adoptent donc un système en losanges juxtaposés qui offre l’avantage non seulement de créer un éclairage optimal grâce aux puits de lumière et à la multiplication des façades, mais aussi de générer de grands espaces ouverts et de créer des points de vue multiples.

Cette conception strictement géométrique en « X » successifs traduit le désir de créer une architecture formelle et fonctionnaliste dans laquelle les espaces externes et internes sont clairement définis et où les facultés sont intelligemment distribuées. Pour faciliter la tâche aux utilisateurs, les concepteurs ont d’ailleurs opté pour l’utilisation de codes de couleurs spécifiques à chaque faculté et de panneaux indicateurs à l’intérieur du bâtiment pour guider les utilisateurs. Malgré toute cette organisation, les nouveaux usagers se perdent souvent dans les couloirs interminables de ce labyrinthe géant où s’alternent passerelles et escaliers asymétriques et dans lequel circule une importante masse d’étudiants.

Pour faire face au problème de surpopulation à l’Anthropole, un nouveau bâtiment accueillera la Faculté des géosciences et de l’environnement ainsi que la Faculté des sciences sociales et politiques à partir de la rentrée de 2012. Baptisé Géopolis, le premier édifice du quartier de la Mouline est construit par les architectes Robin Kirschke et Marc Werren.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Se croiser, s’éviter

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Il paraît que les gens se perdent toujours dans les locaux de l’Anthropole. Une belle excuse pour ne pas se croiser…
Durée : 1,5 min.

 

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Sources

EMPD accordant un crédit pour la construction du bâtiment de la deuxième étape des facultés des sciences humaines de l’Université de Lausanne-Dorigny, n°142, Automne 1983.

Inauguration à Dorigny: bâtiment central, bâtiment du rectorat et de l’administration centrale, bâtiment de biologie et ferme de Dorigny: le 7 septembre 1983, Lausanne : Payot: Libr. de l’Université, 1985.

Inauguration du second bâtiment des facultés des sciences humaines, BFSH 2: le 9 septembre 1987, Lausanne : Payot, 1988.

Rapport de la Commission d’étude pour le développement de l’Université de Lausanne, [Lausanne : s.n.], 1965.

Interview de Jacques Dumas par Françoise Ménétrey, « Un volume à tailler » in la Gazette de Lausanne, Spécial Construction, l’architecture, 9 septembre 1987.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Berne: Société d’histoire de l’art en Suisse, 1991.

OULEVAY, Joanna, « Seconde peau pour l’usine Leu », in L’Auditoire, journal des étudiants de Lausanne, n° 189, mars 2009.

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Génopode http://wp.unil.ch/dorigny40/genopode/ http://wp.unil.ch/dorigny40/genopode/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:19:27 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1693 See image gallery at wp.unil.ch]

Inauguré le 11 septembre 1991, le Bâtiment de l’Ecole de pharmacie (Génopode) construit par les architectes Patrick Giorgis et Danilo Mondada, se situe dans le quartier des sciences exactes, au sud-ouest du Bâtiment de biologie. Depuis l’année académique 2004-2005, l’Ecole romande de pharmacie de Lausanne est regroupée à Genève sous la dénomination Pharmacie Genève-Lausanne (EPGL). Actuellement, le bâtiment renferme donc une partie du Centre intégratif de génomique et l’Institut suisse de bioinformatique.

Le bâtiment se distingue de ses voisins par ses façades à l’aspect stérile en tôles et catelles blanches et par sa multiformité architecturale. En effet, plusieurs corps de bâtiments disparates viennent se rattacher au bloc principal et créent un résultat dynamique. La volonté des architectes était de réaliser une composition architecturale originale qui reflète la diversité des activités qui prennent place dans l’édifice. En conséquence, l’ensemble architectural du Bâtiment de pharmacie est composé de plusieurs corps de construction.

Tout d’abord, un long hangar au toit voûté se rattache à la construction principale par des verrières zénithales du côté sud. Il contient les laboratoires et les locaux techniques. Ensuite, un avant-corps contenant la bibliothèque vient prolonger le hangar à l’ouest. Une partie de son toit contient des verrières pour éclairer une serre de plantes médicinales se trouvant à l’intérieur de la bibliothèque. A l’est, un avant-corps vient également prolonger le hangar, mais cette fois, les architectes y ont inséré un auditoire vitré dont la forme convexe vient casser l’uniformité de l’enveloppe. Pour couronner le tout, la façade est se termine par un portique important qui annonce l’entrée principale du bâtiment. La face nord du bâtiment est la plus régulière, car aucun élément ne vient la compléter. Le bloc central, quant à lui, s’apparente d’avantage aux autres constructions universitaires du quartier de par sa géométrie simple et ses coursives en façade. Il renferme les salles d’enseignement et les locaux communs.

A l’intérieur, tout s’articule autour d’un noyau vitré qui s’étend jusqu’au toit. Situé directement sous le corps des étages, le grand hall est un lieu d’accueil et de rencontre qui oriente les visiteurs vers les locaux communs et vers les labos de travaux pratiques par des passerelles. L’entrée de la lumière par la périphérie du hall ou au travers de la toiture, ainsi que le puits de lumière dans la cage d’escalier centrale, permettent à l’usager de s’orienter. Les installations techniques, clairement visibles, semblent ici participer au programme décoratif de l’édifice.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Des gènes internationaux

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Le Génopode, un cadre unique qui attire les chercheurs étrangers.
Durée : 1,5 min.

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Sources

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit pour la construction du Bâtiment de l’Ecole de pharmacie de l’Université de Lausanne-Dorigny, Printemps 1988, N°239.

Inauguration du Bâtiment de l’Ecole de pharmacie (BEP), Publications de l’Université de Lausanne LXXX, 11 septembre 1991.

LAYAZ, Michel, L’Université de Lausanne à Dorigny, Berne: Société d’histoire de l’art en Suisse, 1991.

Université de Lausanne-Dorigny, Bâtiment de l’Ecole de pharmacie, Rapport final juin 1992.

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Batochime http://wp.unil.ch/dorigny40/batochime/ http://wp.unil.ch/dorigny40/batochime/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:18:08 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1690 See image gallery at wp.unil.ch]

Le Bâtiment de chimie (Batochime) est implanté au sud du Bâtiment de physique (Cubotron) et à l’ouest du Bâtiment de pharmacie (Genopode). Il est inauguré le 2 mai 1995. Cette inauguration marque la fin du transfert de l’Université de Lausanne sur son nouveau site. Le bâtiment, qui se situe à la limite ouest du campus de Dorigny, est construit par les architectes Guy Collomb, Marc Collomb, Patrick Vogel de l’atelier Cube à Lausanne ainsi que par l’architecte Ivo Frei de l’atelier Niv-O de Lausanne. Actuellement, il accueille les chimistes et les mathématiciens de l’EPFL ainsi que la Faculté des sciences criminelles de l’Université de Lausanne.

Constitué d’un volume simple et longiligne semblable à une barre, ce bâtiment frontalier délimite le campus de Dorigny. L’édifice est clairement tourné vers l’Université de Lausanne, cela se constate sur ses façades Est qui sont dégagées et dont les longues parois vitrées font preuve de transparence. C’est également de ce côté que se situe l’entrée principale et la bibliothèque qui s’insère dans une construction basse et sinueuse contrastant avec le bâtiment principal. Du côté de l’EPFL, un mur bétonné forme la façade Nord et trois tourelles en béton annexées au bâtiment désservent les laboratoires de recherche. Pour distinguer cet édifice des constructions de l’EPFL aux façades carrossées, les architectes du Bâtiment de chimie ont par ailleurs intégré des éléments de menuiserie en bois de chêne dans les façades.

A l’intérieur du bâtiment, les utilisateurs peuvent contempler l’oeuvre des artistes Daniel Schlaepfer et Claude Muret, réalisée en 1995 et représentant des formules mystérieuses sur un grand mur en béton brut. Les artistes se sont inspirés d’un répertoire allemand de 1755 pour reconstituer le Grand Oeuvre, qui est le mode opératoire censé permettre de transformer la matière vile en or. Leur objectif est de confronter les chimistes contemporains à une des sources lointaines de leur science.

De part son architecture inspirée de la construction navale avec ses superstructures elliptiques sur la toiture, le Bâtiment de chimie se voit rapidement attribuer des surnoms de la part des utilisateurs. Ainsi, dans son courrier adressé au Rectorat de l’Université de Lausanne le 22 septembre 1995, Monsieur Dr. Edgar Müller propose de rapidement baptiser le Bâtiment de Chimie avec un nom convenable afin d’éviter que les mauvaises langues ne le surnomment « Le Titanic ». D’après lui, il conviendrait de le baptiser « L’Arche », car ce bâtiment permet d’assurer la sauvegarde du chimiste. Mais malgré les efforts de Monsieur Müller, le bâtiment conserve simplement son titre Bâtiment de chimie avant de devenir le Batochime.


A consulter également: www.dschlaepfer.com

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Un paquebot à la pointe

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Le célèbre Institut de police scientifique bien protégé entre les murs du Batochime.
Durée : 2,5 min.

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Sources

Correspondance du 22 septembre 1995 entre Dr. Edgar Müller et le Rectorat de l’Université de Lausanne.

Exposé des motifs et projet de décret accordant un crédit pour la construction du bâtiment de la section de chimie de la Faculté des sciences et de l’Institut de police scientifique et de criminologie de la Faculté de droit de l’Université de Lausanne-Dorigny, n° 166, Automne 1991.

Inauguration du bâtiment de la Section de chimie et la Faculté des sciences et de l’Institut de police scientifique et de criminologie de la Faculté de droit le mardi 2 mai 1995.

LAYAZ, Michel, Le Bâtiment de chimie, 1994.

Université de Lausanne – Dorigny, Bâtiment de Chimie, Rapport Final, octobre 1995.

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Amphimax http://wp.unil.ch/dorigny40/amphimax/ http://wp.unil.ch/dorigny40/amphimax/#respond Tue, 06 Jul 2010 15:17:00 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=1687 [See image gallery at wp.unil.ch]

En 1999, le Bureau de Construction de l’Université de Lausanne-Dorigny (BUD) lance un projet de construction pour un futur bâtiment aux abords du Collège propédeutique 1 (actuel Amphipôle), proche du centre du campus. Il mandate le groupement d’architectes Architram HS et Arcature dont le projet soumis est retenu au terme d’une procédure sélective. Leur mission est de créer un édifice qui puisse abriter des auditoires spacieux pour remédier à la saturation constante des auditoires et salles de classe, conséquence logique de l’accroissement continu de l’effectif estudiantin sur le campus de Dorigny. Le futur bâtiment doit également comporter des locaux pour le Centre informatique et le Centre audiovisuel (Unicom, actuel Service de communication et d’audiovisuel) de l’Université, ainsi que des salles d’enseignement et une grande cafétéria. Il est inauguré le 27 avril 2004.

Afin de parvenir à réunir de manière harmonieuse ces différentes composantes sous un seul toit, les architectes décident d’utiliser un système qui consiste à placer des boîtes dans un grand espace principal. Ils conçoivent alors une extension du Collège propédeutique 1 à quatre niveaux dont le plan s’organise principalement autour d’un grand auditoire de 800 places divisible en deux espaces de 300 et 500 places. Ces auditoires et la grande cafétéria qui les précède au sud, sont de plain-pied et se situent au niveau 3. Le niveau 4 comporte cinq salles de cours. Les locaux destinés au Centre Informatique et au Service de communication et d’audiovisuel de l’Université se trouvent aux niveaux 1 et 2 et sont orientés plein nord. Ainsi, ils peuvent jouir d’une lumière diffuse et douce qui est mieux adaptée aux activités liées à l’informatique et à l’audiovisuel.

Les services polyvalents et les activités variables du Centre informatique et du Service de communication et d’audiovisuel de l’Université imposent une organisation souple et modulable de leurs locaux de travail. Les architectes vont donc opter pour une solution qui privilégie les grands espaces ouverts et un éclairage optimal : le bureau paysager. Ce concept a pour but de créer une aire de travail dépourvue de cloisons qui favorise les échanges et la communication et qui facilite la restructuration des postes de travail tout en permettant à la lumière de mieux pénétrer. La question de l’éclairage va également conditionner leur choix d’une construction en mezzanine.

Bien que d’une architecture plus contemporaine et plus transparente que celle de l’Amphipôle, l’Amphimax s’apparente à son prédécesseur en optant également pour une construction très légère en métal qui privilégie les grandes parois vitrées. Ainsi, la transition entre le plus ancien édifice du campus et la construction nouvelle se réalise sans heurts grâce à un langage architectural similaire.

L’Amphimax se caractérise par son enveloppe vitrée et fait preuve d’une grande transparence et lisibilité. En tant que porte d’entrée nord du campus, ce bâtiment qui exhibe clairement ses espaces intérieurs, le visiteur s’y déplace aisément grâce à un système de couleurs qui définit chaque élément de la construction et aux ouvertures sur l’extérieur qui offrent de nombreux repères.

Maya Birke Von Graevenitz
Etudiante
Section d’histoire de l’art – Faculté des lettres


Cours public

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L’Université de Lausanne invite régulièrement le grand public à s’interroger sur des thèmes de société.
Durée : 2 min.

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Sources

Exposé des Motifs et Projet de Décret accordant un crédit d’ouvrage pour une extension du Collège Propédeutique à l’Université de Lausanne-Dorigny, n°280, juin 2001.

HUMAIR, Jean-Damien, « La construction du bâtiment », in Journal en ligne du Centre Informatique, n°3, octobre 2003.

Uniscope 337 (1998) – De BUD en bancs

Uniscope 502 (2004) – Dans les coulisses des auditoires Hamburger

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Dorigny et le transport des usagers http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/ http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/#respond Tue, 06 Jul 2010 14:37:15 +0000 http://wp.unil.ch/dorigny40/?p=66 Dorigny un lieu à relier avec un métro ? [See image gallery at wp.unil.ch]

Dans l’étude du rapport Failletaz de 1965 et dans le plan directeur de 1967, la question des transports en commun et du trafic entre le centre ville et le futur site de l’Université est très rapidement abordée. Le premier parle de « conditions favorables en ce qui concerne les liaisons avec la ville et avec l’EPUL. […] Les distances qui sépareraient l’Université des gares seraient également peu importantes » [1] et le second axe son propos sur la circulation à l’intérieur du site universitaire [2].

En octobre 1970 à l’arrivée des premiers étudiants au Collège propédeutique les transports publics de la région lausannoise proposent six bus circulant matin, midi et soir. Les témoignages des étudiants et des professeurs de l’époque soulèvent une problématique qui sera une constante pendant plus de vingt ans ; le manque d’accessibilité au site si on ne possède pas un véhicule motorisé [3]. Bien que les interventions politiques sur le sujet soient nombreuses, l’Université reste mal desservie. Georges-André Chevallaz, lors d’un séance du Conseil communal en 1970, remarque :

[…] nous avions pensé précisément à la possibilité d’une sorte de métro aérien. Ces études se feront, je vous l’assure […]. [4]

En 1972 et 1973 des lignes supplémentaires sont mises en place, mais il faut attendre l’année 1980 pour les autorités cantonales, interpellées par l’Université et l’EPFL, donnent une première impulsion. La direction des TL entreprend cette année là les premières études pour le développement des transports publics dans le sud-ouest de la région lausannoise. Celles-ci aboutiront en 1983 à la conclusion de la première phase de l’étude du professeur Philippe Bovy, mandaté quelques mois plus tôt par le Conseil d’Etat du canton de Vaud.

Des treize variantes envisagées en début de projet, deux solutions retiendront l’attention : un trolleybus circulant sur une ligne dotée de couloirs réservés et un tramway, c’est-à-dire un métro léger. Au terme de cette première phase d’étude, après une consultation officielle des différentes instances et organismes impliqués, la solution du métro léger est choisie. De plus, l’axe qu’il empruntera est fixé. Comme le relève le bilan du projet édité à l’occasion de l’inauguration du TSOL :

[…] outre l’intérêt manifeste témoigné par la solution « tramway moderne » essentiellement en site propre (assure le maximum d’indépendance par rapport au réseau routier déjà très chargé), la consultation met en évidence une quasi-unanimité en faveur d’un tracé allant de Lausanne à la gare CFF de Renens […]. [5]

Remarquons que quatre projets non retenus de la première phase étaient des transports automatiques guidés. Le système H-Bahn et l’aérobus tous deux abandonnés par leurs promoteurs ; le monorail, car il n’existait aucun exemple d’exploitation urbaine et qu’il n’était alors pas très fiable ; finalement le M-Bahn, un système à sustentation et propulsion magnétiques qui, selon le rapport de l’étude, présente un fort potentiel mais n’est « pas véritablement éprouvé dans une application urbaine d’envergure ».

Les avantages du métro léger sont nombreux. La conclusion du deuxième rapport du professeur Bovy confirme, en avril 1985, le choix de la première phase. Dès lors, l’Etat de Vaud accorde sa participation financière, comme la Confédération et les quatre communes concernées par le projet ; Lausanne, Chavannes-près-Renens, Ecublens et Renens. Le coût total du Métro sera de 192 millions de francs.

Financement du Metro Ouest

Constance Lambiel
Service des Archives, Université de Lausanne

Merci les métros !

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En 1991, grâce au TSOL, l’Université est reliée au centre ville. Plus tard, grâce au M2, l’UNIL devient un carrefour entre l’EPFL, le CHUV et les centres de recherches d’Epalinges.
Durée : 2 min.

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[1] Rapport de la commission d’étude pour le développement de l’Université de Lausanne, Lausanne, 1965, p. 57.
[2] Centre universitaire de Lausanne-Dorigny. Rapport de la communauté de travail pour la mise en valeur des terrains de Dorigny et plan directeur 1967, Lausanne, 1967, p. 94-95.
[3] Affaires publiques, une Université pour demain, Genève: Télévision Suisse Romande [DVD], 29.05.1971.
[4] Bulletin du Conseil Communal, séance du 16 juin 1970, G-A. Chevallaz, p.590.
[5] Metro Ouest, 2 juin 1991, Lausanne, 1991, p. 13.

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