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1657

Antoine Baudeau de Somaize, Remarques sur la Théodore

Paris, [Au Palais], 1657

Le spectateur comme énonciateur critique

Cette virulente critique de la Théodore de Boisrobert fait un usage parfois démagogique du spectateur, en l'employant comme embrayeur énonciatif d'une critique :

C’est abuser le spectateur que de faire venir un homme de si loin pour faire paraître des crimes que l’auteur devait cacher, loin de les exposer sur la scène. Pour moi, je vous avoue qu’après avoir fait une si longue traite, il trouve que c’est assez mal le poster que de le mettre dans un lieu de promenade, lorsque la fatigue du voyage demandait un entier repos, et c’est assurément fort mal traiter un roi que de le faire entrer ainsi seul par une porte de derrière, et lui faire garder le mulet.

Paris, [Au Palais], 1657, p. 61.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »