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1678

Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves

Paris, Barbin, 1678.

Les comédies moins publiques que les tournois

François Ier choisit d'organiser un tournoi par opposition à d'autres types de spectacles qui n'offrent pas un retentissement suffisant auprès du peuple :

La paix était signée. Madame Élisabeth, après beaucoup de répugnance, s’était résolue à obéir au roi son père. Le duc d’Albe avait été nommé pour venir l’épouser au nom du Roi Catholique, et il devait bientôt arriver. L’on attendait le duc de Savoie, qui venait épouser Madame, sœur du roi, et dont les noces se devaient faire en même temps. Le roi ne songeait qu’à rendre ces noces célèbres par des divertissements où il pût faire paraître l’adresse et la magnificence de sa cour. On proposa tout ce qui se pouvait faire de plus grand pour des ballets et des comédies ; mais le roi trouva ces divertissements trop particuliers, et il en voulut d’un plus grand éclat. Il résolut de faire un tournoi, où les étrangers seraient reçus, et dont le peuple pourrait être spectateur.

Nouvelle disponible sur Gallica.


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