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1633

Pierre Corneille, Mélite ou les fausses lettres

Paris : F. Targa, 1633

Aflluences variables aux représentations

Dans la dédicace à Monsieur de Liancour, Corneille rappelle les débuts difficiles de la comédie pour mieux souligner l'influence positive du dédicataire sur le sort de la pièce. Le critère de l'affluence du public aux représentations soutient la rhétorique de l'éloge:

Quand je considère le peu de bruit qu'elle fit à son arrivée à Paris, venant d'un homme qui ne pouvait sentir que la rudesse de son pays, et tellement inconnu qu'il était avantageux d'en taire le nom, quand je me souviens, dis-je, que ses trois premières représentations ensemble n'eurent point tant d'affluence que la moindre de celles qui les suivirent dans le même hiver, je ne puis rapporter de si faibles commencements qu'au loisir qu'il fallait au monde pour apprendre que vous en faisiez état, ni des progrès si peu attendus qu'à votre approbation, que chacun se croyait obligé de suivre après l'avoir sue.

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