1639

André de Rosier, Le Galimatias

Paris, T. Quinet, 1639

Désignation d’un destinataire privilégié

Dans sa préface pleine de gaité, De Rosier fait preuve de désinvolture envers les éventuels censeurs.

L’auteur à ses amis

J’ai toujours aimé la comédie et particulièrement celle du monde. Le plus ridicule personnage que je trouve qui s’y joue est celui de l’avaricieux, je ne le saurais souffrir. Aussi je ne prétends pas qu’il ait part en ce Galimatias. C’est à vous, chers compagnons de la treille, à qui je le dédie ; pour les autres leur jugement m’est indifférent, leur censure ne m’empêchera pas de boire, j’ai trop de résolution. Je crains moins ce qu’ils en pourront dire qu’une gelée sur les vignes. Ma veine n’a point sué sous le fardeau de cette pièce, je ne me plaindrai pas.

Préface en ligne sur Gallica NP3


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