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1691

Madame Ulrich, La Folle enchère

Paris, Vve Gontier, 1691.

Les vertus de la représentation

Dans la préface de sa première pièce, Madame Ulrich attribue en partie le succès de sa comédie au jeu des comédiens ... tout en prétendant pouvoir s'en passer :

Cette petite comédie a extrêmement diverti tous ceux qui en ont vu les représentations, et je me suis étonnée moi-même que, sans aucune connaissance des règles du théâtre, j’aie pu faire quelque chose qui ait mérité du public une attention favorable. Mais l’esprit et le bon sens sont les meilleures règles que l’on puisse suivre. Choisir un bon sujet, donner des intérêts pressants à ses personnages, faire naître des obstacles à leurs desseins, et surmonter ces difficultés. Voilà tout ce que je sais, et je ne crois pas qu’il soit absolument besoin d’en savoir davantage, puisque avec cela j’ai trouvé le secret de réussir. Peut-être suis-je un peu redevable de ces heureux succès à la manière dont ma comédie a été représentée ; je souhaite qu’elle plaise autant sur le papier que sur le théâtre, pour me pouvoir flatter de n’avoir obligation qu’à moi-même des applaudissements qu’on lui aura donnés.

Pièce disponible sur Gallica.

Extrait signalé par Edwige Keller-Rhabé.


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