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1711

(Florent Carton dit) Dancourt, Angélique et Médor

Bruxelles, J. de Gouek, 1711

Des airs qui enlèvent

Éraste et son valet Merlin veulent se faire passer pour des musiciens, afin d'intégrer l'opéra que M. Guillemin compte donner en l'honneur d'Isabelle, ce qui donnerait à Éraste l'occasion de s'entretenir avec la jeune fille. Aux scènes VIII à X, Merlin tâche de faire recruter son maître par M. Guillemin.

SCENE VIII M. GUILLEMIN, ERASTE, MERLIN.

[...]

MERLIN

Faites-lui bon accueil, ce sera la meilleure pièce de votre sac.

GUILLEMIN

Oui, oui, Monsieur me dit tous les biens imaginables de vous.

[...]

MERLIN

C'est un charme de lui voir chanter de ces grands airs, là, de ces airs qui enlèvent.

GUILLEMIN

Je serais ravi de l'entendre.

[...]

SCENE IX M. GUILLEMIN, LANGEVIN, ERASTE, MERLIN.

LANGEVIN

Que voulez-vous, Monsieur ?

MERLIN

Attendez. Faisons encore autre chose : s'il y avait quelque personne ici avec qui il pût chanter une scène entière, cela serait beaucoup mieux.

ERASTE

Qu'est ce que cet animal-là veut faire ?

SCENE X M. GUILLEMIN, ERASTE, MERLIN, LISETTE, LANGEVIN.

[...]

GUILLEMIN

Eh bien, Lisette, conduisez Monsieur à l'appartement de Madame et priez-la de concerter avec lui quelque scène de Roland pour chanter ici dans un moment. Et vous, Langevin, allez avertir les gens qui sont chez moi de venir ici tout à l'heure avec leurs instruments.

p. 16-20.

Extrait disponible sur Google Books.


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