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1700

Évariste Gherardi, Le Bel esprit

Paris, J. B. Cusson et Pierre Witte, 1700.

Le fléau des siffleurs

Dans cette comédie créée en 1694, Arlequin se plaint de l'afflux des siffleurs au théâtre.

CINTHIO
Comment va la comédie à présent ?

ARLEQUIN
Les siffleurs depuis quelque temps
Y sont devenus fort fréquents.
Quelle épouvantable harmonie !
Quel charivari ! quelle vie !
Je veux être pendu si jamais on m’y prend.
On dirait, au bruit qu’on entend,
Que le sujet de chaque comédie
Est une veuve qu’on marie,
Qui n’a tout au plus qu’une dent.

Anonyme, Le Bel esprit, dans Évariste Gherardi, Le théâtre italien de Gherardi, ou le Recueil général de toutes les comédies et scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service, Amsterdam, Isaac Elzevir, 1707, t. V, p. 169.

Extrait disponible sur Google Books.


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