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1679

Madame de Villedieu, Les exilez – tome 2

Lyon : Thomas Amaulry, 1679

Une machine théâtrale romaine

Le roman porte essentiellement sur l’exil d’Ovide et sur les discussions entre exilés ; cependant la sixième partie du roman se situe à Rome et raconte les amours d’Ovide pour différentes femmes, parmi lesquelles Créon, une esclave au service d’Antonia, femme de Drusus. Le mariage entre ces deux derniers avait été l’occasion d’une grande fête.

Toute la Cour était alors occupée par les magnificences du mariage de Drusus avec Antonia ; et Tibère comme frère de l’époux faisait l’honneur de toutes les fêtes. Elles lui fournirent plusieurs occasions d’entretien avec Julie […] L’une des fêtes était un nouveau jeu de théâtre, inventé par les Grecs, qui par le moyen de certaines toiles peintes et de quelques contrepoids, représente au naturel des objets qui trompent la vue et qu’on jurerait être tels qu’ils paraissent. Cette machine représentait au mariage de Drusus, un conseil des dieux, où malgré plusieurs remontrances des hommes, des attentats de la part des furies infernales, et des obstacles de Mars même, les Dieux destinaient Drusus pour époux à la fille d’Octavie.

       

Roman consultable sur Gallica, p. 248-249.


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