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1648

Charles Sorel, Polyandre, histoire comique

Paris : veuve Nicolas de Sercy, 1648.

Respectabilité comparée du rôle de l'amoureux et du farceur

Orilan demande une jeune fille en mariage. La mère s’enquiert de son métier :

S’il est l’un des Amoureux de l’Hôtel de Bourgogne, dit Néophile, le métier n’est pas mauvais ; l’on tient que celui qui en fait le premier personnage gagne huit ou neuf mille livres par an. – C’est bien assez, dit Ragonde : mais si ce jeune gars est un joueur de farces, je vous jure que je ne lui donnerai point ma fille en mariage ; il la rendrait bateleuse comme lui.

Charles Sorel, Polyandre, histoire comique, veuve Nicolas de Sercy, 1648, p. 376.

Ouvrage disponible sur Gallica.

Éd. P. Dandrey et C. Toublet, Klinckisieck, 2010, p. 309.
Extrait signalé par Jean-Marc Civardi.


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