Par support > Romans, nouvelles > Polyandre, histoire comique

 

1648

Charles Sorel, Polyandre, histoire comique

Paris : veuve Nicolas de Sercy, 1648.

Le bruit d'une catastrophe tragique

Au cours d'un long monologue, Orilan, qui se croit aimé de toutes les femmes, détaille les effets de son passage en se référant au bruit qui se fait au théâtre lors des dénouements tragiques :

Et j’en entendis une alors qui s'écria avec un grand soupir, Ah ! le cruel. Je ne sais si elle en expira sur l’heure, mais j’ouïs après un bruit qui venait de sa maison, tel que celui que l’on fait derrière les théâtres, à la catastrophe d’une tragédie ; tant y a que je me suis vanté depuis d’avoir fait les cimetières bossus pour le grand nombre de filles qui sont mortes pour moi.

Polyandre, histoire comique, Paris : veuve Nicolas de Sercy, 1648, p. 93.

Ouvrage disponible sur Gallica.

Éd. P. Dandrey et C. Toublet, Klinckisieck, 2010, p. 39.
Extrait signalé par Jean-Marc Civardi.


Pour indiquer la provenance des citations : accompagner la référence de l’ouvrage cité de la mention « site Naissance de la critique dramatique »