1695

Claude Boyer, Judith

Paris, Michel Brunet, 1695

Critique fondée sur le goût / sur la règle

Dans la défense de sa tragédie Judith, Boyer argumente sur un plan moral et poétique, en rejetant explicitement toute discussion de "goût".

Je ne dirai rien de l’épisode de Misael, il a paru si naturel et a été si heureux, que ce serait me rendre indigne de l’approbation qu’il a eue, si je voulais la justifier. Je ne répondrai point aux objections qu’on m’a faites par un jugement précipité, qui n’a pas examiné ce qui précède et ce qui suit les endroits qu’on a condamnés. Je répondrai encore moins à la critique qui est fondée sur le goût et non pas sur la règle.

Mais je ne saurais me taire sur l’étrange critique qui s’est répandue contre les pièces saintes...

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