[s. d.]

Jean Segrais, Segraisiana

Paris, Libraires associés, 1721

Corneille sans Aristote, c'était mieux !

Brève réflexion dans le volume I sur Corneille, auteur qui travaille mieux lorsqu'il suit son instinct. Ce genre d'anecdotes est à l'origine du mythe contemporain du "vieux Corneille".

Corneille ne sentait pas la beauté de ses vers et il n’avait pas d’égard à l’harmonie en y travaillant, mais seulement au sentiment. Pour marque du génie particulier qu’il avait pour le théâtre, c’est qu’il avait fait ses plus belles pièces avant que de lire La Poétique d’Aristote.

Ana disponible sur Gallica.


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