L’ouvrage s’organise autour de 4 parties : « Temporalités et espaces de nostalgie » ; « Nouvelles commémorations nostalgiques » ; « Pratiques de la nostalgie en contexte numérique » et « Rétrotopie, technostalgie et ruinophilie au prisme des Media Studies ».
Résumé de l’ouvrage:
« La nostalgie est devenue une ressource fondamentale de la culture médiatique contemporaine. Les séries télévisées au look rétro, l’amour du vintage et des meubles patinés, le déferlement du rétro-gaming ou encore les commémorations (muséales) d’un passé souvent idéalisé peuplent désormais notre quotidien. La nostalgie est pourtant bien plus qu’une simple rétrogradation temporelle, et c’est ce que les auteur·e·s de cet ouvrage entendent démontrer à travers des réflexions critiques et des cas d’études originaux et inédits. Comment comprendre la passion pour les photographies de maisons en ruines ? Qu’est ce qui nous pousse à regarder en boucle nos séries préférées ou celles de notre enfance ? Pourquoi écrire aujourd’hui une carte postale qui sera reçue en 2042 ? Voici quelques-unes des nombreuses questions auxquelles cet ouvrage collectif transdisciplinaire – le premier en langue française – propose d’offrir des pistes de réponse. »
Consulter la table des matières.
]]>Présentation:
This lively and accessible book charts how Australian audiences have engaged with radio and television since the 1920s. Ranging across both the commercial and public service broadcasting sectors, it recovers and explores the lived experiences of a wide cross-section of Australian listeners and viewers. Offering new perspectives on how audiences have responded to broadcast content, and how radio and television stations have been part of the lives of Australians, over the past one hundred years, this book invites us into the dynamic world created for children by the radio industry, traces the operations of radio and television clubs across Australia, and uncovers the workings of the Australian Broadcasting Commission’s viewers’ advisory committees. It also opens up the fan mail received by Australian broadcasting stations and personalities, delves into the complaints files of regulators, and teases out the role of participants and studio audiences in popular matchmaking programs.
]]>Extrait de l’appel à communications:
« In this special issue, we invite contributors to think along with us and ponder upon: how can we look back on television’s long-standing contributions to education in Europe? How can we ‘read’ these historical contributions through the transnational lens of European television? Last, but not least, how can we work towards a future where new television technologies are opened up for learning and education, and digitized historical content can be used both in education and in the formation of teachers and practitioners? »
Délai pour l’envoi des résumés (max. 500 mots) : 1er mars 2021
Délai de réception des articles complets (3000-6000 mots) ou des essais vidéo : 1er septembre 2021
Sont encouragées les contributions d’auteurs ayant des compétences et des intérêts différents en matière d’études sur les médias, de radiodiffusion télévisuelle, d’éducation aux médias et d’études archivistiques, mais aussi les travaux de chercheurs, professionnels de la télévision, éducateurs, archivistes et conservateurs. Les contributions sous forme d’articles et d’essais vidéo sont les bienvenues.
Les notifications d’acceptation seront envoyées aux auteurs avant le 15 avril 2021. Les articles seront publiés en juin-juillet 2022.
Les propositions sont à envoyer à journal@euscreen.eu.
]]>« La quatrième saison de The Crown : pour en finir avec le jeu des sept erreurs historiques », par Mireille Berton, décembre 2020.
« Comment expliquer la polémique autour de la dernière saison de The Crown ? Pourquoi chercher à distinguer le faux du vrai alors que toute fiction audiovisuelle à univers historique consiste à réécrire l’histoire en des termes (un langage, une esthétique, une mise scène) qui lui sont propres ? Pourquoi faire, dans ce cas précis, le procès de la fictionnalisation de l’histoire ? »
Lire l’article.
Mireille Berton était invitée au 19H30 de la RTS le 29 novembre 2020. Écouter son intervention.
]]>Dès 1971, le quartier grenoblois de la Villeneuve voit se mettre sur pied un projet audiovisuel participatif : on apprivoise la vidéo légère, produit un magazine et propose des stages de formation. L’initiative débouche sur une chaîne locale ouverte aux habitant·e·s et élèves du quartier. Retour sur l’expérience avec Logan Charlot, chargé de son archivage et de sa valorisation à la Maison de l’Image de Villeneuve.
Lire l’entretien.
Visiter le site web de Vidéogazette et découvrir les activités et ateliers proposés.
Historique de l’expérience
Années 1960: Développement du projet de la Villeneuve. L’installation des premiers habitants commence au tout début de la décennie 1970.
1972: Une équipe commence à travailler avec la vidéo dans le nouveau quartier de l’Arlequin, l’une des entités du vaste complexe de la Villeneuve. Elle met en place les outils techniques utilisant la technologie du câble.
1973: La SFT (Société française de Télédistribution), filiale de l’ORTF et des PTT, est chargée de présider aux essais de câble en France. Les lieux choisis sont deux villes nouvelles de la région parisienne et 5 villes de province. Grenoble, via son maire Hubert Dubedout très impliqué dans des projets d’animation culturelle, lance un réseau de télévision par câble au sein du quartier de la Villeneuve qui va disposer de son propre studio. Le projet bénéficie aussi du soutien de l’OFRATEME, Office français des techniques modernes d’éducation. On va ainsi utiliser le câble pour diffuser des programmes éducatifs.
Les premières émissions sont réalisées et diffusées dans les coursives par un système de vidéobrouette (en mettant magnétoscopes et télévisions dans des caddies de supermarché), car le réseau n’est pas encore au point. À la fin de l’année, le Centre AudioVisuel commence les premières diffusions de Vidéogazette sur les récepteurs des habitant.e.s pour tester le réseau câblé.
1974: Vidéogazette commence à être diffusée et enregistrée sur des bandes d’un pouce et d’un demi-pouce.
Cette offre est complétée par des émissions réalisées par la communauté et pour elle. On va désormais traiter aussi de sujets locaux et de questions intéressant la communauté d’habitation.
C’est le début d’une véritable politique de programmation. Des soirées-débats, généralement en direct, ont pour thème l’avortement, la drogue, le conflit chez Lip, etc. Dans le même temps, des émissions culturelles avec des acteurs musicaux et théâtraux du quartier sont mises en place.
1976: Fin de l’expérience suite à l’arrêt du financement par le Fonds d’intervention culturel, un organisme interministériel.
]]>
Dirigé par Martin Goutte, Sébastien Layerle, Clément Puget, Matthias Steinle , le volume de 350 pages L’Histoire en images. L’oeuvre audiovisuelle de Marc Ferro comporte des analyses de spécialistes de cinéma, télévision et histoire, des entretiens avec Marc Ferro et de ses proches collaborateurs ainsi qu’une filmographie complète de son oeuvre.
Ce numéro permet également d’interroger les usages de l’histoire sur le petit écran et revient sur les nombreux projets audiovisuels menés par l’historien : films et téléfilms unitaires, séries documentaires et expérimentales, émissions de télévision et parmi elles, les 630 épisodes d’Histoire parallèle, qu’il a conçu avec la productrice Louisette Neil et présenté sur La Sept puis sur Arte de 1989 à 2001.
Pour aller plus loin:
« L’histoire à la télévision, la vie parallèle de Marc Ferro », Télérama, 09 juillet 2020.
« J’ai peur que l’information aveugle autant qu’elle informe ». Entretien avec Marc Ferro, Ina. Revue des médias, 30 mai 2016.
« De la BDIC à Histoire parallèle. Regards d’historiens et de témoins sur les archives », par Marc Ferro, Matériaux pour l’histoire de notre temps, n°89-90, 2008, p.147-155.
« Cinéma/Télévision: les formes de l’histoire », par Marc Ferro, octobre 2002.
]]>Résumé de l’appel à lire dans son intégralité ici :
« Des premières montgolfières aux drones contemporains, les dispositifs de vision aérienne génèrent une iconographie au croisement de l’expérimentation militaire, scientifique et artistique. Ce numéro souhaite revisiter cette histoire de la vue d’en haut en éclairant en particulier sa dimension politique et épistémologique. »
La publication du numéro 6 de la revue Transbordeur sera précédée par une journée d’étude en février 2021, qui réunira les futures auteur·e·s à l’Université de Lausanne et permettra de construire un échange entre les participant·e·s et les éditeur·e·s.
Les textes peuvent être soumis en français, allemand, italien et anglais. L’abstract à envoyer avant le 15 septembre ne doit pas excéder les 600 mots. Il est accompagné d’un dossier iconographique (6-8 images), d’une brève bibliographie et d’une notice biographique.
Les contributions peuvent être adressées à Anne-Katrin.Weber@unil.ch
]]>Notre collègue Anne-Katrin Weber a contribué à l’initiative avec le chapitre « Ephemeral Studios: Exhibiting Televisual Spaces during the Interwar Years ». Elle y montre comment le studio était un élément central dans les modalités de présentation de la télévision dans les exposition et foires de l’entre-deux-guerres.
« Contrary to permanent studios, exhibition’s studios were built to be disassembled: their ephemerality corresponded to the exhibition’s own temporality as a fleeting event for the celebration of consumer culture and new technology » souligne l’historienne de la télévision dont la contribution permet un éclairage nouveau sur l’histoire du média et sur la manière dont son identité s’est construite avant qu’il ne devienne un media de masse.
]]>
Dans sa série de podcasts Aujourd’hui à la télévision, l’historien présente les programmes de la télévision d’une journée entière, quelque part entre 1949 et 2018, et dans un ordre aléatoire. Le site propose par ailleurs une transcription de chaque épisode pour les personnes sourdes et malentendantes.
Cinq épisodes composent cette série :
« 1962. Le temps des copains »
« 1967 ou le passage à la couleur »
« 1969, les Français écrivent aux Shadoks »
« 1987. La privatisation de TF1 »
« 2001. Les attentats du 11 septembre »
Pour suivre les projets de Thibault Le Hégarat:
Lire son ouvrage « Chefs-d’oeuvre et racines: Le patrimoine à la télévision, des origines à aujourd’hui », paru en 2019 dans la collection Médias et Humanités de l’Ina.
Découvrir le carnet de recherche « Patrimoine et télévision » qui a accompagné le chercheur lors de ses travaux doctoraux et post-doctoraux.
Visionner d’autres vidéos de l’historien sur sa chaîne YouTube.
]]>