Alors que les media studies représentent un champ de recherche fécond et hétérogène et recouvrent aujourd’hui un éventail d’approches variées, cette rencontre se propose de penser notre rapport à la recherche sur les médias et de lancer une réflexion collective autour des pratiques et démarches possibles. Comment se repérer parmi des courants de recherche hétéroclites et en constant renouvellement ? Quelles approches adopter dès lors que l’on se confronte aux contraintes d’un terrain d’étude et des sources mobilisées ?
Cette journée réunira pour cela neuf doctorant·e·s issu·e·s de différentes disciplines et recevra Simone Natale, Professeur associé à l’Université de Turin, qui introduira la journée par une conférence « The internet is baroque: on media theory outside media theory ».
Découvrir le programme de l’évènement.
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Pour aller plus loin, nous vous invitons à naviguer sur ces différents sites : Metis, Métiers et professions des médias (XVIIIe-XXIe siècles) ainsi que le site Médialittérature du projet éponyme dirigé par Estelle Doudet.
]]>Un tel projet se situe dans le prolongement du renouveau des études de réception et du tournant émotionnel des sciences sociales, qui voient l’essor de recherches sur les publics d’une part et sur l’intime en tant qu’objet et catégorie analytique d’autre part. Il semble dès lors pertinent d’adosser ces notions en apparence contradictoires, la première renvoyant censément au « privé » et la seconde à la sphère dite « publique », pour mieux dépasser cet antagonisme afin d’évaluer toute la fécondité de leur rapprochement. Plonger dans « l’intimité des publics » revient, de ce point de vue, à interroger l’imbrication des mondes sociaux et des pratiques liées aux écrans, en envisageant celles-ci tant comme des lieux de négociation ou de tension entre l’individu et le collectif que des techniques de production et de connaissance de soi.
]]>Les contributions de l’ouvrage, réunissant 18 chercheuses et chercheurs, s’intéressent à la manière dont la télévision réinvente son identité au gré des impératifs de nature technologique, géographique et contextuelle. Notre collègue Anne-Katrin Weber ouvre cette réflexion collective autour « des pellicules et des signaux : convergence médiatique et télévision de l’entre-deux-guerres ». Partant d’une perspective archéologique, l’historienne met en évidence la nature hybride et instable du média bien avant l’essor du numérique. A partir de l’exemple du « système de film intermédiaire » dans l’entre-deux-guerres, elle démontre que le concept de télévision découle de logiques de bricolage résultant de stratégies de consolidation industrielle.
Lire l’introduction de l’ouvrage par Marta Boni.
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Lire l’interview de Marta Boni « La télévision se meurt ? Vive le télévisuel ! » dans Le Devoir.
]]>Cette journée d’étude s’adresse aux doctorant·e·s qui, en début ou en fin de thèse, approchent les médias ou mobilisent des approches médiatiques dans leur recherche, et ce dans des disciplines variées (lettres, sciences sociales, sciences du sport, etc.) et à différentes périodes. Les communications pourront prendre des formes diverses : présentation du projet de thèse, d’un problème méthodologique spécifique, d’un article en cours de rédaction, ou d’une étude de cas (liste non exhaustive). Les approches comparatives, interdisciplinaires et transmédiatiques sont vivement encouragées ; les présentations de groupe sont bienvenues. Les participant·e·s bénéficieront également d’échanges avec un·e spécialiste en histoire des médias, qui ouvrira cette journée par une conférence.
Lire l’appel à communications.
Les propositions (environ 1800 signes, avec un titre, un descriptif et une courte bibliographie de travail) sont à envoyer avant le 15 janvier 2021 à Roxane.Gray@unil.ch, Audrey.Hostettler@unil.ch et Emmanuelle.Paccaud@unil.ch, avec copie à fdi@unil.ch.
]]>Les deux premiers numéros de la revue sont parus en 2020. Un numéro thématique consacré aux humanités numériques spatialisées est en préparation.
Le numéro suivant, constitué d’articles variés, doit être publié en juin 2021. Les auteurs et autrices qui souhaitent proposer un article à la revue sont invités à soumettre leurs propositions sous la forme d’articles complets avant le 30 novembre 2020, sur le site de la revue.
L’appel à contributions pour le numéro 4, sans orientation thématique, est ouvert jusqu’au 30 novembre 2020.
]]>« Si la mémoire et l’archive ont fait l’objet d’un intérêt certain et transdisciplinaire, le stockage – de contenus médiatiques, d’informations, de données, de documents et d’objets, mais aussi l’usage de ces stocks médiatiques, a bénéficié d’une attention plus discrète. En particulier les recherches ont rarement pensé le stockage en lien avec les pratiques qui lui sont intrinsèques sur la longue durée. Au cœur de ce dossier sont donc le stockage des médias, le stockage par les médias, les usages des stocks médiatiques ainsi que la rencontre de ces trois pratiques. »
Trois axes d’étude sont proposés :
Consulter l’appel à communication en français et en anglais.
Lire les numéros précédents du Temps des médias.
Un résumé de 500 à 650 mots, accompagné d’un titre, d’une courte bibliographie et biographie sont à envoyer conjointement à Katharina Niemeyer : niemeyer.katharina@uqam.ca et Valérie Schafer : valerie.schafer@uni.lu avant le 6 novembre 2020.
]]>Extrait du résumé disponible dans son intégralité ici :
« Du cyberpunk des années 1980 aux romans de l’extrême contemporain, la science-fiction s’est passablement focalisée sur le parcours d’individus atomisés dans un monde devenu rhizomatique. Ces récits, dont le point commun est de superposer deux mondes – un réel et un virtuel –, se caractérisent en effet par la création de métaphores originales, dont une des propriétés est d’évoquer les transformations vécues par l’être humain dans le monde actuel. »
La série d’ouvrages éditée aux Collections de la Maison d’Ailleurs réfléchit aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s’appuyant sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF », la Maison d’Ailleurs.
]]>« Alfred Willener et l’utilisation de la vidéo à des fins sociologiques », par Anouk Rieben, août 2020.
Au début des années 1970, la vague de contestations de mai 68 connaît un « écho tardif » en Suisse romande. En parallèle, le magnétoscope portable fait son entrée sur le marché. Le sociologue suisse Alfred Willener, professeur à l’UNIL dès 1970, verra dans cet outil un contre-pied aux mass media et un terrain d’expérimentation pour la démarche sociologique tant sur le plan de l’enseignement que de la recherche.Lire l’intégralité de l’article ici.
]]>Coordonné par les sociologues des médias Dominique Pasquier et Franck Rebillard, le dossier « voudrait rendre compte tout à la fois [des] permanences et [des] changements » qui caractérisent la pratique télévisuelle, autant aujourd’hui qu’hier, en se focalisant néanmoins « sur la télévision en tant que média audiovisuel fondé sur des grilles de programme », un choix certes quelque peu éloigné de la perspective adoptée par notre projet « Pour une histoire élargie de la télévision en Suisse ».
Extrait de l’appel à consulter en intégralité ici:
La pratique télévisuelle, on le sait, a toujours été marquée par d’importantes variations selon les âges et les milieux sociaux. Ces écarts se sont même creusés, en particulier avec internet. Elle s’est aussi transformée dans ses modes de production et de programmation avec une multiplication du nombre de chaînes, le déclin de certains genres et la montée d’autres, et les canaux supplémentaires procurés par les plateformes de partage et les services de streaming vidéo… Ses modes de consommation et ses modalités de réception ont aussi été transformés par l’offre de replay, la création de communautés en ligne qui viennent équiper l’expérience spectatorielle autour d’activités créatives partagées comme le sous-titrage amateur ou fansubbing, mais aussi les nouvelles possibilités ouvertes par l’expérience de la consommation télévisuelle en mobilité sur les smartphones. Pour autant, la logique sociale de programmation de rendez-vous tout comme les échanges collectifs autour d’images partagées n’ont pas disparu. Ils semblent plutôt perdurer sous des formes renouvelées, à partir d’un réaménagement du flot télévisuel ou de son hybridation avec d’autres pratiques plus «natives» du numérique.
]]>Résumé de l’appel à lire dans son intégralité ici :
« Des premières montgolfières aux drones contemporains, les dispositifs de vision aérienne génèrent une iconographie au croisement de l’expérimentation militaire, scientifique et artistique. Ce numéro souhaite revisiter cette histoire de la vue d’en haut en éclairant en particulier sa dimension politique et épistémologique. »
La publication du numéro 6 de la revue Transbordeur sera précédée par une journée d’étude en février 2021, qui réunira les futures auteur·e·s à l’Université de Lausanne et permettra de construire un échange entre les participant·e·s et les éditeur·e·s.
Les textes peuvent être soumis en français, allemand, italien et anglais. L’abstract à envoyer avant le 15 septembre ne doit pas excéder les 600 mots. Il est accompagné d’un dossier iconographique (6-8 images), d’une brève bibliographie et d’une notice biographique.
Les contributions peuvent être adressées à Anne-Katrin.Weber@unil.ch
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