Présentation de l’ouvrage:
Film and television create worlds, but they are also of a world, a world that is made up of stuff, to which humans attach meaning. Think of the last time you watched a movie: the chair you sat in, the snacks you ate, the people around you, maybe the beer or joint you consumed to help you unwind—all this stuff shaped your experience of media and its influence on you. The material culture around film and television changes how we make sense of their content, not to mention the very concepts of the mediums. Focusing on material cultures of film and television reception, The Stuff of Spectatorship argues that the things we share space with and consume as we consume television and film influence the meaning we gather from them. This book examines the roles that six different material cultures have played in film and television culture since the 1970s—including video marketing, branded merchandise, drugs and alcohol, and even gun violence—and shows how objects considered peripheral to film and television culture are in fact central to its past and future.
Voir aussi l’article rédigé par Caetlin Benson-Allott pour le blog des UCP intitulé « “The X-Files is Weed”: How Material Culture Shapes Film and Television Cultures ».
]]>Sur une initiative de Maria Tortajada, ce dossier a souhaité rendre hommage à Marthe Porret, doctorante-chercheuse en histoire du cinéma tragiquement décédée en avril 2014 et valorisera ses travaux sur les pratiques de production à la croisée des milieux télévisuels et cinématographiques suisses. Le texte de sa communication sur le rôle joué par le Service dramatique de la Télévision Suisse Romande (TSR) dans la formation d’un style cinématographique romand ainsi que l’entretien qu’elle avait mené en 2010 avec Maurice Huelin, responsable du Service dramatique, ont ainsi été repris et adaptés par Roxane Gray et Laurence Gogniat.
Ces travaux de valorisation ont été complétés par plusieurs articles inédits écrits par plusieurs membres de notre projet de recherche « TV élargie ». François Vallotton introduit ce dossier par une réflexion originale sur l’histoire culturelle de la production audiovisuelle en Suisse. Sa réflexion invite à nuancer la nouveauté du phénomène et à inscrire le caractère hybride des deux médias dans une longue durée. Marie Sandoz analyse l’arrivée en Suisse de la télévision par abonnement ainsi que le tournant qu’elle engendre dans les rapports entre les deux médias. En analysant le contexte d’émergence des premières chaînes payantes suisses, Télécinéromandie et Teleclub, l’historienne décortique les débats qui agitent le paysage audiovisuel helvétique, alors en pleine mutation, et révèle les positions hétérogènes des exploitants et distributeurs de cinéma à l’égard de la Pay-TV. Roxane Gray revient pour sa part sur la politique du Secteur Fiction de la TSR, dirigé de 1980 à 1990 par Raymond Vouillamoz, et démontre l’importance des modèles cinématographiques dans les stratégies de production des téléfilms.
Ce dossier se ponctue par la synthèse des recherches menées par Laurence Gogniat au Département audiovisuel de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds dans le cadre de la « Filmographie neuchâteloise ».
La rubrique suisse est dès à présent consultable sur le site de Décadrages. Bonne lecture !
]]>Dans le cadre de l’élaboration de cette parution, Anne-Katrin Weber et Marie Sandoz organisent le 5 mars prochain une journée d’étude en ligne autour de plusieurs premières versions des articles soumis. Cette journée s’adresse à des historiennes et historiens de l’art, des médias et des géographes, dans le but de saisir la complexité de l’image verticale et des rapports de pouvoir qu’il engage. Voici son programme ci-dessous ainsi qu’ici au format PDF.
La journée est basée sur la discussion de textes préalablement distribués. Pour avoir accès aux textes et pour obtenir le lien Zoom, merci de contacter les organisatrices: anne-katrin.weber@unil.ch et marie.sandoz@unil.ch.
Au plaisir de discuter avec vous!
]]>L’ouvrage s’organise autour de 4 parties : « Temporalités et espaces de nostalgie » ; « Nouvelles commémorations nostalgiques » ; « Pratiques de la nostalgie en contexte numérique » et « Rétrotopie, technostalgie et ruinophilie au prisme des Media Studies ».
Résumé de l’ouvrage:
« La nostalgie est devenue une ressource fondamentale de la culture médiatique contemporaine. Les séries télévisées au look rétro, l’amour du vintage et des meubles patinés, le déferlement du rétro-gaming ou encore les commémorations (muséales) d’un passé souvent idéalisé peuplent désormais notre quotidien. La nostalgie est pourtant bien plus qu’une simple rétrogradation temporelle, et c’est ce que les auteur·e·s de cet ouvrage entendent démontrer à travers des réflexions critiques et des cas d’études originaux et inédits. Comment comprendre la passion pour les photographies de maisons en ruines ? Qu’est ce qui nous pousse à regarder en boucle nos séries préférées ou celles de notre enfance ? Pourquoi écrire aujourd’hui une carte postale qui sera reçue en 2042 ? Voici quelques-unes des nombreuses questions auxquelles cet ouvrage collectif transdisciplinaire – le premier en langue française – propose d’offrir des pistes de réponse. »
Consulter la table des matières.
]]>Présentation:
This lively and accessible book charts how Australian audiences have engaged with radio and television since the 1920s. Ranging across both the commercial and public service broadcasting sectors, it recovers and explores the lived experiences of a wide cross-section of Australian listeners and viewers. Offering new perspectives on how audiences have responded to broadcast content, and how radio and television stations have been part of the lives of Australians, over the past one hundred years, this book invites us into the dynamic world created for children by the radio industry, traces the operations of radio and television clubs across Australia, and uncovers the workings of the Australian Broadcasting Commission’s viewers’ advisory committees. It also opens up the fan mail received by Australian broadcasting stations and personalities, delves into the complaints files of regulators, and teases out the role of participants and studio audiences in popular matchmaking programs.
]]>Un tel projet se situe dans le prolongement du renouveau des études de réception et du tournant émotionnel des sciences sociales, qui voient l’essor de recherches sur les publics d’une part et sur l’intime en tant qu’objet et catégorie analytique d’autre part. Il semble dès lors pertinent d’adosser ces notions en apparence contradictoires, la première renvoyant censément au « privé » et la seconde à la sphère dite « publique », pour mieux dépasser cet antagonisme afin d’évaluer toute la fécondité de leur rapprochement. Plonger dans « l’intimité des publics » revient, de ce point de vue, à interroger l’imbrication des mondes sociaux et des pratiques liées aux écrans, en envisageant celles-ci tant comme des lieux de négociation ou de tension entre l’individu et le collectif que des techniques de production et de connaissance de soi.
]]>Concernant le dossier thématique de ce premier numéro, dirigé par Evelyne Cohen et Laurent Martin, il réunit huit contributions qui s’articulent autour de la question « La culture, ça sert aussi à gouverner ? ».
Le volume est par ailleurs riche de plusieurs autres textes qui ne s’inscrivent pas dans le dossier (débats épistémologiques, compte-rendus, varia, entretiens…), et notamment de plusieurs hommages au grand historien de la culture, Dominique Kalifa.
Le 2e numéro abordera « l’Histoire culturelle des relations entre Juifs et Arabes en Palestine / Israël » alors que le 3e numéro sera consacré aux usages du temps libre.
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Les contributions de l’ouvrage, réunissant 18 chercheuses et chercheurs, s’intéressent à la manière dont la télévision réinvente son identité au gré des impératifs de nature technologique, géographique et contextuelle. Notre collègue Anne-Katrin Weber ouvre cette réflexion collective autour « des pellicules et des signaux : convergence médiatique et télévision de l’entre-deux-guerres ». Partant d’une perspective archéologique, l’historienne met en évidence la nature hybride et instable du média bien avant l’essor du numérique. A partir de l’exemple du « système de film intermédiaire » dans l’entre-deux-guerres, elle démontre que le concept de télévision découle de logiques de bricolage résultant de stratégies de consolidation industrielle.
Lire l’introduction de l’ouvrage par Marta Boni.
Consulter la table des matières.
Lire l’interview de Marta Boni « La télévision se meurt ? Vive le télévisuel ! » dans Le Devoir.
]]>Les articles sont disponibles en français et en anglais.
Résumé du dossier:
« Réputée en perte de vitesse avec la multiplication des écrans et des nouvelles pratiques de consommation des productions audiovisuelles, la télévision est un média qui, tout en restant dominant, est en pleine mutation. La fabrique de ses programmes, rarement analysée par les sciences sociales, fait l’objet de ce dossier. On se propose d’y étudier, à travers des perspectives à chaque fois différentes, les rouages de la production audiovisuelle pour interroger les ressorts de la division du travail, les effets des contraintes (temporelles, économiques, d’audience, etc.) sur les biens produits, les mécanismes de l’internationalisation des programmes ou encore la difficile reconnaissance du statut des auteur·e·s. »
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