Alors que les media studies représentent un champ de recherche fécond et hétérogène et recouvrent aujourd’hui un éventail d’approches variées, cette rencontre se propose de penser notre rapport à la recherche sur les médias et de lancer une réflexion collective autour des pratiques et démarches possibles. Comment se repérer parmi des courants de recherche hétéroclites et en constant renouvellement ? Quelles approches adopter dès lors que l’on se confronte aux contraintes d’un terrain d’étude et des sources mobilisées ?
Cette journée réunira pour cela neuf doctorant·e·s issu·e·s de différentes disciplines et recevra Simone Natale, Professeur associé à l’Université de Turin, qui introduira la journée par une conférence « The internet is baroque: on media theory outside media theory ».
Découvrir le programme de l’évènement.
Consulter la brochure de la journée.
Pour aller plus loin, nous vous invitons à naviguer sur ces différents sites : Metis, Métiers et professions des médias (XVIIIe-XXIe siècles) ainsi que le site Médialittérature du projet éponyme dirigé par Estelle Doudet.
]]>Dans sa série intitulée Image Capital, Estelle Blaschke « seeks to sketch out the idea of photography as capital, ranging from metaphors of photography as currency and the broad spectrum of logistics and infrastructure to the attribution of social, epistemic or monetary value to photographs ». Dans le premier article, « In abundance », l’historienne revient sur un trait commun aux trois décennies de la photographie digitale: « the relentless accumulation of photographs ». Le deuxième texte, « Customer Data, Plans, Bonds, Checks, Books, Journals… », s’intéresse à l’histoire du microfilm en tant que technique d’archivage et de support des images à partir des années 1920 dans le cadre de la bureaucratisation croissante de la société et de son besoin corollaire à stocker et gérer les flux d’information. La troisième et dernière contribution s’intéresse au « Business of Data Protection ». L’historienne explique ici que « when microfilm took on a more passive role as a storage medium, the rhetoric adopted by the photography and IT industries pivoted towards data protection rather than data circulation. Photography was increasingly propagated as a means of protecting sensitive data, such as in the form of the COM system (Computer Output Microfilm). »
Bonne lecture !
]]>Cette journée d’étude s’adresse aux doctorant·e·s qui, en début ou en fin de thèse, approchent les médias ou mobilisent des approches médiatiques dans leur recherche, et ce dans des disciplines variées (lettres, sciences sociales, sciences du sport, etc.) et à différentes périodes. Les communications pourront prendre des formes diverses : présentation du projet de thèse, d’un problème méthodologique spécifique, d’un article en cours de rédaction, ou d’une étude de cas (liste non exhaustive). Les approches comparatives, interdisciplinaires et transmédiatiques sont vivement encouragées ; les présentations de groupe sont bienvenues. Les participant·e·s bénéficieront également d’échanges avec un·e spécialiste en histoire des médias, qui ouvrira cette journée par une conférence.
Lire l’appel à communications.
Les propositions (environ 1800 signes, avec un titre, un descriptif et une courte bibliographie de travail) sont à envoyer avant le 15 janvier 2021 à Roxane.Gray@unil.ch, Audrey.Hostettler@unil.ch et Emmanuelle.Paccaud@unil.ch, avec copie à fdi@unil.ch.
]]>Parmi les différentes initiatives, il y a la visite audiovisuelle de Berne organisée par Memoriav, le Musée d’histoire de Lucerne qui ouvre son exposition autour du suffrage féminin « Eine Stimme haben. 50 Jahre Frauenstimmrecht Luzern », les archivistes de la Médiathèque Valais – Martigny qui présentent leur métier et quelques perles des collections patrimoniales, la projection du film « Au village du chocolat » au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel dans le cadre de son exposition sur la Maison Suchard ou encore la mise en avant des activités de notre projet de recherche en regard des archives audiovisuelles. Mais ceci n’est qu’un aperçu du riche programme auquel participent bien d’autres institutions.
A noter finalement que le colloque annuel de Memoriav se tient ce 26 octobre, en ligne, autour de la question « Sammeln, aber wie? / Collecter. Mais comment s’y prendre? Audiovisuelle Sammlungsstrategien im Zeichen der digitalen Wende / Stratégie d’acquisition des documents audiovisuels dans un contexte numérique ». Il est ouvert à toute personne intéressée. Le programme complet de l’événement est consultable ici.
]]>En août, le site se demandait How the Popular Fascination with Photography Helped Launch the Mythic Magnum Photo Agency avec un texte de Nadya Bair, autrice de l’ouvrage paru en juillet, The Decisive Network: Magnum Photos and the Postwar Image Market. Dans ce billet, elle revient notamment sur le caractère amateur des débuts de l’agence Magnum.
En mai, à l’occasion du mois de la photographie, on trouve un billet sur l’exposition Acting Out: Cabinet Cards and the Making of Modern Photography et son beau catalogue.
Une autre publication, illustrée de belles images, concerne les archives coloniales filmiques. Le billet est rédigé par Tom Rice, auteur de l’ouvrage Films for the Colonies: Cinema and the Preservation of the British Empire, qui revient sur l’histoire du British Government’s Colonial Film Unit.
Signalons finalement l’article sur les publications en libre accès de la UCA qui propose toute une série d’ouvrage s’inscrivant dans le champ des études du cinéma et des médias et de leur histoire.
Bonne lecture!
]]>Résumé de l’appel à lire dans son intégralité ici :
« Des premières montgolfières aux drones contemporains, les dispositifs de vision aérienne génèrent une iconographie au croisement de l’expérimentation militaire, scientifique et artistique. Ce numéro souhaite revisiter cette histoire de la vue d’en haut en éclairant en particulier sa dimension politique et épistémologique. »
La publication du numéro 6 de la revue Transbordeur sera précédée par une journée d’étude en février 2021, qui réunira les futures auteur·e·s à l’Université de Lausanne et permettra de construire un échange entre les participant·e·s et les éditeur·e·s.
Les textes peuvent être soumis en français, allemand, italien et anglais. L’abstract à envoyer avant le 15 septembre ne doit pas excéder les 600 mots. Il est accompagné d’un dossier iconographique (6-8 images), d’une brève bibliographie et d’une notice biographique.
Les contributions peuvent être adressées à Anne-Katrin.Weber@unil.ch
]]>Le week-end du vendredi 25 octobre au dimanche 27 octobre sera consacré à diverses festivités. Au programme: présentation de photographies, films et sons, démonstration des appareils avec projections, visite des dépôts et ateliers.
Découvrir le programme « 40 ans d’images et de sons ».
]]>Présentation:
« Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs ouvrent des magasins de matériel photographique et des ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel, l’exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public comprendra les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine. Des panoramas des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel. »
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Présentation:
Portraits de personnes isolées ou en groupe, ces documents, mis en perspective avec les phénomènes audiovisuels contemporains, font surgir des questions: un visage bien cadré suffit-il à faire portrait ? Depuis quand fait-on des autoportraits – selfies – ? Jusqu’où ira le contrôle social induit par la photographie ?
Dans L’AlbOum, on croise des regards anciens pris aux rets de sels d’argent, on retrouve des silhouettes immortalisées dans des studios valaisans ou en extérieur, on observe l’évolution des poses, des tendances vestimentaires et des conventions sociales régissant les instants de vie dignes d’être saisis ou mis en scène.
En revisitant le passé de la technique photo jusqu’à nos jours, où les visages n’ont plus besoin d’un autre pour être photographiés, où les photos s’impriment sur des supports toujours plus improbables, une réflexion sur le visage infuse le parcours de l’exposition.
Pour s’imprégner de l’ambiance de l’exposition, plusieurs vidéos sont disponibles sur le web:
« #Le portrait photo »: où l’on apprend que le premier autoportrait a exigé plus de dix minutes de pose.
« # Le selfie »: où l’on apprend que plus de 1000 selfies sont réalisés chaque seconde…
« Portrait de famille, pratique du film amateur »: où l’on apprend que les frères Lumière faisaient des portraits filmés de leur famille.
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Ce séminaire explorera les représentations médiatiques, documents d’archives et productions culturelles en lien avec les événements historiques de 1989 qui ont vu l’effondrement des régimes communistes en Europe.
Consulter l’appel à communications.
Le délai pour le rendu des propositions est reporté au 30 janvier 2019.
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