Alors que les media studies représentent un champ de recherche fécond et hétérogène et recouvrent aujourd’hui un éventail d’approches variées, cette rencontre se propose de penser notre rapport à la recherche sur les médias et de lancer une réflexion collective autour des pratiques et démarches possibles. Comment se repérer parmi des courants de recherche hétéroclites et en constant renouvellement ? Quelles approches adopter dès lors que l’on se confronte aux contraintes d’un terrain d’étude et des sources mobilisées ?
Cette journée réunira pour cela neuf doctorant·e·s issu·e·s de différentes disciplines et recevra Simone Natale, Professeur associé à l’Université de Turin, qui introduira la journée par une conférence « The internet is baroque: on media theory outside media theory ».
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Pour aller plus loin, nous vous invitons à naviguer sur ces différents sites : Metis, Métiers et professions des médias (XVIIIe-XXIe siècles) ainsi que le site Médialittérature du projet éponyme dirigé par Estelle Doudet.
]]>Le premier onglet propose aux internautes de découvrir une exposition interactive autour d’un personnage fictif vivant dans une réalité dystopique où le suffrage féminin n’a jamais été accepté. A la manière du « livre dont vous êtes le héros / l’héroïne », cette exposition prend la forme d’un récit illustré au cours duquel la jeune femme explore différentes époques et rencontre des personnalités qui ont marqué l’histoire du féminisme.
L’ensemble des problématiques et des enjeux abordés ont été identifiés par un comité scientifique interdisciplinaire formé par sept chercheuses de l’Université de Lausanne. Dans ce cadre, Marie Sandoz et Roxane Gray ont participé à la sélection et à la valorisation des archives radiophoniques et télévisuelles de la RTS.
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L’émission intitulée « Les démocraties ont-elles inventé la propagande? » était ainsi l’occasion d’inviter David Colon, professeur agrégé d’histoire à Sciences Po Paris, spécialiste de la propagande, des techniques de persuasion et de l’éthique de la communication et auteur de l’ouvrage Propagande, La manipulation de masse dans le monde contemporain, à paraître en format poche ce mois de février. A noter, pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus, que son site web est particulièrement bien fourni.
Le lendemain, il était question de « Calomnies, rumeurs et murmures » et l’on se demandait comment circulaient les fausses informations au Moyen-Âge et au XIXe et XXe siècles. Plusieurs invité·es étaient interrogés par Xavier Mauduit: Maïté Billoré, maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’Université Lyon 3, Pierre-Carl Langlais, chercheur au sein du projet Numapresse, qui propose une nouvelle histoire culturelle et littéraire de la presse française du XIXe siècle à aujourd’hui, et finalement Julien Schuh, maître de conférences à l’Université Paris Nanterre, également membre de Numapresse et par ailleurs co-auteur avec Marie-Ève Thérenty de Fake news & viralité avant Internet paru en 2020.
Au sujet de la circulations de fausses nouvelles, rappelons ici que le numéro 30 de la revue du Temps des médias, paru en 2018 et dirigé par les historiennes Marion Brétéché et Évelyne Cohen, y était consacré.
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Présentation:
This lively and accessible book charts how Australian audiences have engaged with radio and television since the 1920s. Ranging across both the commercial and public service broadcasting sectors, it recovers and explores the lived experiences of a wide cross-section of Australian listeners and viewers. Offering new perspectives on how audiences have responded to broadcast content, and how radio and television stations have been part of the lives of Australians, over the past one hundred years, this book invites us into the dynamic world created for children by the radio industry, traces the operations of radio and television clubs across Australia, and uncovers the workings of the Australian Broadcasting Commission’s viewers’ advisory committees. It also opens up the fan mail received by Australian broadcasting stations and personalities, delves into the complaints files of regulators, and teases out the role of participants and studio audiences in popular matchmaking programs.
]]>Sa première saison (2019) s’intéressait à l’Asie de l’Est, du XVIe siècle à nos jours, avec notamment un focus sur les traditions historiques en Chine et au Japon. Parmi les quinze émissions présentées, citons par exemple celle intitulée « Writing Women in late-Qing China » avec l’historienne Joan Judge, du York Center of Asian Research, ou celle avec Bettina Zorn, curatrice au Welt Musuem de Vienne sur « Exhibiting China and Japan ».
Quant à la deuxième saison (2020), l’entier de ses quinze programmes est déjà en ligne. Les différent·es invité·es sont cette fois-ci rassemblés autour de « the changing understandings of Wealth / Reichtum / Richesse, from the medieval to the modern, and from Europe to Asia, the Americas, and beyond ». Au sein de ce vaste sujet, l’historienne Corinna Unger fait une histoire des pratiques et de la notion du développement au XXe siècle avec « Dealing with Global Inequality » et l’historien Giorgio Riello demande « How Luxury has Changed across Time ». Citons encore l’épisode avec l’historienne de l’économie à l’Université de Genève, Mary O’Sullivan, qui nous enjoint: « Don’t Leave the Past to the Economists ».
]]>« Quand la vieille promeut la nouvelle: Radio Genève et son « Magazine de télévision » (1953-1962) », par Carmen Crozier et Natacha Monnet, décembre 2020.
Si, à ses débuts, la télévision en Suisse est parfois vivement attaquée par certains acteurs du monde radiophonique, elle va bénéficier d’un soutien inattendu, celui de Radio-Genève à travers son émission le « Magazine de télévision ». Diffusé dès 1953, ce programme affiche clairement son ambition : promouvoir la télévision. Cette émission offre ainsi un angle original pour observer les premiers pas du nouveau média.
]]>L’émission « Hiérarchie toxique et harcèlement dans le monde des médias », menée par Anne-Claire Adet, mettait en perspective la question des harcèlements à la RTS révélés fin octobre par Le Temps avec trois invitées. Notre collègue Roxane Gray est ainsi revenue sur ses recherches sur l’histoire des réalisatrices à la télévision suisse romande. Elle parle entre autres des stratégies adoptées par les femmes en position de pouvoir à la télévision pour se faire respecter par des équipes essentiellement masculines et soulignait aussi la richesse et la nécessité d’adopter la grille de lecture du genre pour comprendre l’histoire de la production télévisuelle. Aux côtés de Roxane Gray, Radio Vostok recevait Claire Burgy, présentatrice et responsable de la presse éditoriale du 12h45 à la RTS, et Valérie Perrin, secrétaire syndicale romande du Syndicat Suisse des Mass Médias.
Nous sommes par ailleurs ravi·e·s que le quotidien Le Courrier nous ait accordé un grand format dans la rubrique Contrechamps, dirigée par la journaliste Corinne Aublanc.
Bonne écoute et bonne lecture!
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Cette journée d’étude s’adresse aux doctorant·e·s qui, en début ou en fin de thèse, approchent les médias ou mobilisent des approches médiatiques dans leur recherche, et ce dans des disciplines variées (lettres, sciences sociales, sciences du sport, etc.) et à différentes périodes. Les communications pourront prendre des formes diverses : présentation du projet de thèse, d’un problème méthodologique spécifique, d’un article en cours de rédaction, ou d’une étude de cas (liste non exhaustive). Les approches comparatives, interdisciplinaires et transmédiatiques sont vivement encouragées ; les présentations de groupe sont bienvenues. Les participant·e·s bénéficieront également d’échanges avec un·e spécialiste en histoire des médias, qui ouvrira cette journée par une conférence.
Lire l’appel à communications.
Les propositions (environ 1800 signes, avec un titre, un descriptif et une courte bibliographie de travail) sont à envoyer avant le 15 janvier 2021 à Roxane.Gray@unil.ch, Audrey.Hostettler@unil.ch et Emmanuelle.Paccaud@unil.ch, avec copie à fdi@unil.ch.
]]>Parmi les différentes initiatives, il y a la visite audiovisuelle de Berne organisée par Memoriav, le Musée d’histoire de Lucerne qui ouvre son exposition autour du suffrage féminin « Eine Stimme haben. 50 Jahre Frauenstimmrecht Luzern », les archivistes de la Médiathèque Valais – Martigny qui présentent leur métier et quelques perles des collections patrimoniales, la projection du film « Au village du chocolat » au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel dans le cadre de son exposition sur la Maison Suchard ou encore la mise en avant des activités de notre projet de recherche en regard des archives audiovisuelles. Mais ceci n’est qu’un aperçu du riche programme auquel participent bien d’autres institutions.
A noter finalement que le colloque annuel de Memoriav se tient ce 26 octobre, en ligne, autour de la question « Sammeln, aber wie? / Collecter. Mais comment s’y prendre? Audiovisuelle Sammlungsstrategien im Zeichen der digitalen Wende / Stratégie d’acquisition des documents audiovisuels dans un contexte numérique ». Il est ouvert à toute personne intéressée. Le programme complet de l’événement est consultable ici.
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L’historien des médias Gabriele Balbi (Université de la Suisse italienne) et le sociologue des médias Paolo Magaudda (Université de Padoue) donneront le séminaire « Between mobile privatization and privatized Mobility. Looking at the mobile media in historical perspective » le 27 mai prochain. Les spécialistes proposeront une perspective théorique sur la question et présenteront des études de cas plus particulièrement sur les technologies du son et la téléphonie mobile.
Organisée par le Centre for Advanced Studies in Mobility & Humanities de l’Université de Padoue, la séance devait se dérouler dans la ville italienne. En raisons des circonstances actuelles, elle a été déplacée sur Zoom. Il est possible de s’inscrire dès maintenant ici.
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