Parmi les événements de grande ampleur, on signalera la tenue d’une nouvelle édition des Mystères, manifestation organisée avec toutes les facultés et très prisée par les écolières et écoliers vaudois, fidèles aux activités de médiation scientifique.

S’associant à la Fondation Charles Veillon, l’UNIL a fait salle comble lors d’une soirée avec la lauréate du Prix européen de l’essai Mona Chollet, autrice de Réinventer l’amour, comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles. Un exercice répété avec le journaliste du Monde Stéphane Foucart – invité par le Prix Nobel Jacques Dubochet dans le cycle Envies d’agir – qui a exhorté le public à s’armer intellectuellement contre les études biaisées et la fabrique du mensonge. Le concours Ma Thèse en 180 Secondes a primé Guillaume Lavanchy pour sa présentation autour de l’hybridation des espèces. Hors des murs, l’UNIL a coproduit une nouvelle fois le festival Numerik Games, à Yverdon, en partenariat avec la HEIG-VD, y offrant notamment un espace d’ateliers interactifs et des master classes à destination des PME, autour du marketing digital et du storytelling.

De nombreux chercheurs et chercheuses ont également contribué aux programmes de deux festivals portés par l’UNIL, qui se déploient chaque année dans toute la Suisse romande : Histoire et Cité et le Printemps de la poésie. C’est, enfin, à travers la reprise en présentiel des représentations que La Grange a renoué avec ses publics, lors d’un week-end inaugural marquant la fin de plusieurs mois de travaux et le début de nouvelles rencontres entre les arts et les sciences.

La Vice-rectrice Anne-Christine Fornage rappelle le rôle de la science dans la clarification des enjeux sociétaux et la confiance que celle-ci doit susciter pour permettre à chacun·e d’oser le changement. L’UNIL y contribue en ouvrant le dialogue, grâce à de multiples activités à la charnière entre la communication et la médiation culturelle et scientifique, mais aussi à travers les médias, comme l’attestent les plus de 7000 occurrences médiatiques impliquant la recherche UNIL en 2022, de même que par la mise en réseau, notamment avec des philanthropes, d’où une première édition des Rendez-vous philanthropiques permettant déjà la concrétisation de certains des projets présentés par des membres de l’UNIL, sur la transition écologique et sociale, l’un des enjeux identifiés par la Direction dans son plan d’intentions 2021-2026 intitulé « Préparer demain ».

Le lancement de l’Observatoire romand de la culture donne par ailleurs à l’UNIL un rôle clé dans la récolte de données comparatives et fiables et l’analyse des habitudes et des pratiques, en vue d’informer et de faciliter les décisions en matière de politique culturelle. Hébergé à l’IDHEAP, cet Observatoire est issu d’un partenariat entre l’UNIL, la HES-SO de Suisse occidentale, la Conférence des chefs de service et délégués aux affaires culturelles, la Ville de Lausanne ainsi que 13 autres cités romandes, autant de partenaires qui associent leur expertise à celle des professionnel·le·s de la culture en Suisse romande.

Malgré l’exclusion de la Suisse du programme Horizon Europe, l’adhésion de l’UNIL à un réseau d’universités européennes, CIVIS, lui permet de partager le destin de neuf universités d’États membres de l’Union ainsi que celui d’un autre partenaire associé, l’Université de Glasgow, à travers des offres partagées d’enseignements, des échanges facilités d’étudiant·e·s et de multiples perspectives de recherches conjointes. À noter que l’UNIL s’est également offerte comme terre d’accueil pour des scientifiques ukrainien·ne·s, qui ont pu ainsi bénéficier d’un soutien du FNS afin de poursuivre leurs travaux malgré la guerre qui ravage leur pays.