Giorgio Zanetti

Vice-recteur Enseignement

Giorgio Zanetti, Vice-recteur Enseignement

S’il ne fallait retenir qu’un seul mot pour l’année 2022, concernant en particulier l’enseignement, ce serait celui de « bonheur », lâché par le Vice-recteur Giorgio Zanetti à l’évocation de la possibilité retrouvée des interactions sur le campus après la pandémie. « Le vivre-ensemble fait partie de la formation », résume-t-il.

Il rend également hommage à la flexibilité et à la bonne volonté de chacun durant les années Covid, où il a fallu s’adapter massivement à la distance forcée, grâce aux outils d’enregistrement et de diffusion des enseignements. Une enquête est en cours auprès des enseignants et des étudiants pour évaluer les avantages et les inconvénients de ces outils et penser leur utilisation future d’une manière non plus généralisée et contrainte mais choisie, réfléchie et adaptée en fonction de besoins clairement identifiés. Par exemple, dans certaines facultés, l’intégration de l’ordinateur est envisagée durant certains examens, signale le Vice-recteur.

Surtout, « l’année écoulée nous a permis de recommencer à réfléchir sur le long terme, de relancer des projets gelés par la pandémie et d’entamer de nouvelles réflexions, en lien avec notre plan d’intentions et aussi avec des projets développés dans les facultés », esquisse Giorgio Zanetti. Par exemple, comment intégrer la question de la transition écologique – et d’autres transitions sociétales – dans différents contextes et enseignements ? Ou comment assurer la transition numérique alors que la pandémie a représenté à la fois un grand accélérateur de la possibilité d’apprendre « par le numérique » et un important coup de frein sur l’apprentissage « du numérique » ?

Le bonheur, certes, sans oublier cependant les nuages qui arrivent maintenant avec l’inflation et un coût de la vie qui péjorent la situation déjà tendue de certains étudiants. Le Vice-recteur souligne à cet égard le rôle du Service des affaires sociales et de la mobilité étudiante, au service et aux côtés de la Direction pour « veiller à l’évolution des situations individuelles de précarité » dans un contexte global peu favorable. La prise en compte de différentes réalités minoritaires comme celle du handicap physique et psychique, des troubles de l’apprentissage, ainsi que, pour des étudiants issus de la migration et/ou de la guerre, de problèmes spécifiques ou aggravés comme la langue, les questions administratives ou un certain isolement sont également au nombre des réflexions de la Direction. Ceci, précise le Vice-recteur à l’enseignement, sans s’écarter de la nécessité de maintenir des exigences de qualité. Une équation délicate et pourtant nécessaire.