LA SUISSE MISE EN SPECTACLES

La Suisse mise en spectacles (autour de la Fête des Vignerons de 1905)

Par Danielle Chaperon, Philippe Kaenel

Le XIX e siècle suisse se caractérise par une montée en force des questionnements sur l’identité nationale, relancés, notamment, par la crise du Sonderbund, la Constitution fédérale de 1848 (et sa révision en 1870) ainsi que par l’émergence d’une politique en matière culturelle et artistique avec la création de la Commission fédérale des Beaux-Arts en 1883 et les première Expositions nationales suisses (Zurich 1884, Genève 1896, Berne 1914).

À l’orée du XXe siècle, les cantons romands, benjamins de la Confédération, se décident (ou renoncent) à célébrer le centenaire de leur « entrée » dans la Suisse. Le Festival vaudois de 1903 et les Fêtes de juin à Genève en 1914 seront l’occasion de souligner les identités historiques et locales tout en relevant les liens avec l’État fédéral. L’épithète « national » se colorera ainsi différemment selon le canton. Le « pays » de Vaud, par exemple, se célèbre depuis le XVIIIe siècle à travers des manifestations de grande ampleur et la Fête des Vignerons de Vevey prendra en 1905 un tournant artistique affirmé. Parallèlement à ces Festpiele (germanisme parfois traduit par « festival »), le théâtre dit « populaire » prend son essor en Suisse romande et sera consacré par « la Grange sublime » de Mézières, sise non loin de Lausanne. Dans ce domaine, la région s’inscrit dans un mouvement européen et plus particulièrement franco-germanique, dont elle est l’un des moteurs. Alfred Berchtold en brosse le paysage en quelques lignes :

Eugène Burnand, Francis Furet et Auguste Baud-Bovy dressent leur immense panorama devant lequel s’écrasent des foules de visiteurs, à Genève comme à Paris. Le Poème alpestre d’Émile Jaques-Dalcroze et de Daniel Baud-Bovy marque une date dans l’histoire du festival en Suisse. […] Adolphe Ribaux poursuit son rêve immense et malheureux d’un théâtre national qui exalterait les grandes heures du passé, tandis que le peintre Albert Trachsel propose aux écrivains suisses une esthétique rocailleuse à l’image du pays. […] Au Poème alpestre genevois succèderont Neuchâtel suisse et le Festival vaudois.

Alfred BERCHTOLD, La Suisse romande au cap du XXe Siècle. Portrait littéraire et moral [1]
Une année vigneronne

Le séminaire de Danielle Chaperon et Philippe Kaenel, intitulé « L’identité nationale en spectacle », a réuni des étudiantes et des étudiants engagés dans un cursus de niveau Master en Littérature française, en Histoire de l’art ou dans un programme de spécialisation en Sciences historiques de la culture ou en Études théâtrales. Dispensé au semestre d’automne, dans le cadre de l’« année vigneronne » 2019, cet enseignement avait pour noyau la Fête des Vignerons de 1905 [2].

Le séminaire s’est inscrit dans un ensemble d’activités mises en place à l’Université de Lausanne autour de la Fête des Vignerons, objet d’études interdisciplinaire par excellence. À l’occasion du parcours effectué avec les étudiantes et étudiants, une suite d’éclairages a été proposée sur l’Exposition nationale de 1896 à Genève (avec un focus sur le Village suisse, le panorama des Alpes suisses et le spectacle Le Poème alpestre); sur le théâtre national d’Adolphe Ribaux, exemplifié par La Reine Berthe jouée à Payerne en 1899 ; sur le Festival vaudois (Lausanne 1903) ; sur l’inauguration du Théâtre du Jorat à Mézières en 1908 et sur le Guillaume Tell de René Morax ; et enfin, sur les Fêtes de juin qui se sont déroulées à Genève en 1914. Il s’agissait de mettre en valeur les formes intermédiales du spectaculaire (cortèges, spectacles, constructions, expositions, publications, expositions, « produits dérivés », …) ; les fonctions et usages de l’histoire et du paysage qui, dans les arts visuels comme en littérature, ont joué un rôle déterminant dans la construction d’une identité nationale helvétique. Le but était également de faire apparaître un réseau d’acteurs (musiciens, peintres, écrivains, hommes politiques…) dont les noms apparaissaient au générique de plusieurs manifestations. Ces travaux ont été enrichis par deux conférences de Joël Aguet, historien du théâtre, l’une intitulée « Qu’est-ce que le théâtre populaire ? », l’autre consacrée aux « Livrets de la Fête des Vignerons» (boustrophedons, suite de gravures, rouleaux, leporellos) ». Au terme du parcours, ont mises en évidence les relations complexes – voire schizophréniques – que les divers cantons entretiennent envers la Confédération. Les études ont aussi révélé une hésitation constante et constructive entre une poétique du montage (de tableaux, de figures, d’événements, d’édicules) et une poétique de l’unification (le panorama, le drame, le sens).

Ces deux dimensions, comme on peut le constater, se répondent, thématisant l’une comme l’autre la question des tensions représentatives d’un état confédéral non centralisé, ainsi que celle de la réappropriation de mythes communs, tant historiques (avec la place accordée à l’identité « latine » ou à la saga de la Suisse primitive) que territoriaux, avec la mise en scène de la montagne mais aussi du lac – le Léman en l’occurrence. Rien n’est plus parlant à cet égard que la suite de commémorations de l’entrée des cantons dans la Confédération, chaque fête tentant de ménager les spécificités du faciès local (géographique, historique et légendaire) et les liens partagés avec la Confédération. De ce point de vue, le paysage alpestre, ses habitants, leurs mœurs et leur architecture a servi de lieu commun, car en Suisse, le paysage est historique, comme le montre le décor de la Chambre du Peuple au Palais Fédéral, imaginé par Charles Giron (Le berceau de la Confédération suisse, 1901). Rappelons encore que c’est au lendemain de la première Constitution fédérale que la troupe des Suisses (1851) puis les « Invités de la Noce », portant costumes des cantons (1865), sont introduits dans la Fête des Vignerons.

L’oscillation poétique entre la pratique du montage et le principe du Gesamtkunstwerk, de même que la tension entre le projet artistique individuelle et l’utopie collective, s’inscrit nécessairement dans une organisation financière – en raison de la taille des entreprises concernées – prise en main par des collectivités publiques ou plus rarement privées (comme c’est le cas pour la Fête des Vignerons). L’assemblage de tableaux, de chansons, de pavillons a pour avantage de faciliter la négociation avec les commanditaires. Rien n’est plus facile en effet que de supprimer un chant, une image, une construction dans un festival ou une exposition. Les atermoiements quant à la place à donner à la figure du Major Davel dans la composition du Festival vaudois (1903) sont à cet égard emblématiques : sous quels jours présenter un « agitateur », exécuté par les troupes bernoises et promu héros « national » après l’autonomie du canton en 1803, dans un spectacle « œcuménique » ? Plus récemment, on se souviendra de l’émotion suscitée en 2019 dans le public au sujet de la « disparition » programmée des divinités romaines de la vigne ainsi qu’aux négociations ouvertes par la réticence du metteur en scène, Daniele Finzi Pasca, à accueillir dans son spectacle cent virils hallebardiers vêtus de rouge et de blanc. Le spectacle identitaire, d’ambition régionale, nationale et même internationale dans le cas de la Fête des Vignerons, se nourrit de la reprise des figures et de lieux communs ou partagés, tout en entrant en concurrence avec les enjeux esthétiques et culturels qui se mettent en place dès la fin du XIXe siècle, et qui posent l’exigence d’une plus-value artistique du spectacle dit « populaire »[3].

Esthétisation : de l’Exposition nationale à la Fête de 1905

L’Exposition nationale de 1896 marque un tournant dans l’esthétisation et la spectacularisation de l’identité helvétique en concurrence avec les particularismes cantonaux. La manifestation met l’accent sur les festivités et les espaces de loisirs dont le plus connu est le Village suisse [4] : une sorte de « disneyland » helvétique au cœur duquel se trouve une montagne factice qui enferme dans son antre un gigantesque panorama des Alpes suisses peint par Auguste Baud-Bovy, Eugène Burnand et Francis Furet.  Pour la première fois, un Palais des Beaux-Arts occupe une place cardinale dans la géographie d’une manifestation de ce type. Son décor peint par Ferdinand Hodler et Daniel Ihly fait débat. L’exposition est composée de « tableaux » divers tout en étant organisée dramaturgiquement autour d’un leitmotiv (« connais-toi toi-même »). Dans ce dispositif, le Poème alpestre, grand spectacle composé par Daniel Baud-Bovy, met en action le retour aux racines d’une identité commune fondée sur le paysage alpestre et les mœurs de ses habitants – alors même que la Suisse s’industrialise.

Une même volonté esthétique et dramaturgique  caractérise tant le Festival vaudois [5] que la Fête des Vignerons de 1905. Le Canton de Vaud décide en 1902 d’articuler une « fête vaudoise intime » autour de la pièce d’Henry Warnery, Le Peuple vaudois (musique de Gustave Doret) et une fête confédérale sur la place de Beaulieu à Lausanne. Le compositeur est Émile Jaques-Dalcroze tandis que la mise en scène est assurée par Firmin Gémier, du Théâtre National Populaire français, occupant un amphithéâtre à ciel ouvert d’une capacité d’environ dix-huit mille personnes et animé par deux mille cinq cents acteurs-amateurs. Comme les visiteurs de l’exposition nationale, le public est considéré comme acteur du spectacle qui se clôt sur un panorama alpin et une apothéose patriotique.

La Fête des Vignerons de 1905 a pour particularité d’avoir été dirigée par un artiste. René Morax en avait pour l’occasion assuré l’écriture et la mise en scène. Jamais la cohérence de cette fête n’avait jusqu’alors atteint un tel sommet, le jeune écrivain s’étant assuré la collaboration de son frère Jean pour les costumes et celle de Gustave Doret pour l’ensemble de la composition musicale. Le succès ayant été immense, la Confrérie décidera de répéter l’opération pour 1927, mais c’est sans Morax que Doret en assura la direction. Tout contribue à faire du spectacle de 1905 un hapax dans l’histoire de la Fête des Vignerons. Il convient cependant d’en réévaluer la singularité en la liant aux mutations des formes spectaculaires en Europe. C’est l’époque de formation de l’idée de théâtre populaire qui marque diverses manifestations en Suisse, des années 1880 jusqu’à la Première Guerre mondiale. Le pays vit alors au rythme de festivals, de fêtes commémoratives et autres Festpiele qui accompagnent l’histoire de la fabrique et de la commercialisation de l’identité helvétique.

Un théâtre « national » et « populaire », de Ribaux à Jaques-Dalcroze

Le « théâtre national » d’Adolphe Ribaux repose sur quatre drames historiques construits autour de personnages emblématiques, voire mythiques, de l’histoire suisse : Charles le Téméraire, La Reine Berthe, Divico et Julia Alpinula [6]. Ce projet (entre 1893 et 1908) s’inscrit dans une organisation qui implique de nombreux acteurs locaux, respectivement à Grandson Payerne, Bevaix et Avenches. Si Ribaux parvient à entraîner dans ses projets utopiques, une quinzaine d’années durant, nombre d’acteurs locaux, c’est sans doute en raison des résonances que ce projet artistique entretient avec d’autres entreprises contemporaines qui ont pareillement tenté d’articuler identité nationale et identité régionale. La première originalité du projet de Ribaux est de représenter ses spectacles dans des « lieux de mémoire » liés à l’action représentée. La seconde est de viser la création de « drames historiques » inspirés à la fois de la tragédie classique et du drame romantique. Ses œuvres riches en rebondissements et en intrigues amoureuses reposent principalement sur le texte ; le chant et la danse n’y jouant un rôle que ténu. La base du projet de « théâtre national » s’avère d’argile dans la mesure où les pièces de Ribaux sont peu audibles dans les conditions dans lesquelles elles sont jouées et interminables. Les projets semblent néanmoins rencontrer un grand succès public, mais les jugements critiques sont impitoyables de la part des acteurs légitimes du champ littéraire et artistique. Il s’agissait pour Ribaux, très consciemment, de s’opposer au modèle de la suite de tableaux propre aux Festspiele et de soumettre ceux-ci aux lois du drame.

René Morax refuse pour sa part d’hybrider les genres. Fils de médecin et petit-fils de syndic (à Morges), il se distingue de Ribaux, fils d’agriculteur et buraliste postal [7]. Alors que Ribaux se rêve poète et romancier durant la première partie de sa carrière littéraire à Paris, Morax, dans la capitale, se nourrit du théâtre d’avant-garde de l’époque (celui d’André Antoine, ainsi que de Romain Rolland et de Maurice Pottecher). Quand Ribaux s’appuie sur une dramaturgie très traditionnelle et déclamatoire (imposée par les lieux des spectacles), Morax s’inspire des réformateurs en matière de textes (Zola), de mise en scène (Antoine passe pour l’un des premiers metteurs en scène dignes de ce nom), de salles (ce que fera Pottecher à Busang dans les Vosges) et de public (Rolland). La Dîme et surtout Henriette sont clairement d’inspiration naturalistes, avant que leur auteur ne soit embarqué dans la Fête des Vignerons de 1905. Malgré cette réorientation, son ambition artistique reste « populaire » bien plus que « nationale ». La Dîme a été créée pour le Festival vaudois de 1903 à Mézières, et jouée par des amateurs dans une halle de tramways devant 1200 spectateurs. Cette expérience, triomphale, n’est pas pour rien dans la prise de la direction de la Fête des Vignerons, puis dans la conception de son projet, Un théâtre à la campagne (1907). Il ne renonce toutefois pas à ses ambitions naturalistes, comme le montre Henriette qui inaugure le théâtre en 1908, au risque de surprendre voire de décevoir. La reprise de La Dîme viendra compenser la réception mitigée d’Henriette. Morax renoue avec le succès grâce à Aliénor (1910), un drame historique qui aurait sans doute fait pâlir d’envie Adolphe Ribaux, ainsi que son Tell [8], placé sous le sceau de la Première Guerre mondiale et de deux décennies d’interrogations relatives à l’identité nationale.

Il s’agissait avec Tell de renationaliser, avec l’aide de la partition musicale composée par Gustave Doret, un personnage dont l’image avait été refaçonnée tout au long du XIXe siècle, tant en Suisse qu’à l’étranger (que l’on songe à l’opéra de Rossini ou au drame de Schiller). Dans la continuité des expositions nationales, Morax inscrit Guillaume Tell dans un paysage alpin et non dans le locus amoenius des bords du lac des Quatre-cantons. Il invente un jeune chasseur, inspiré de l’Antique, un héros dont il refuse de faire un assassin (contrairement à Schiller). Son Tell demande aux Confédérés de le juger après la mort du Bailli Gessner puis participe au serment du Grütli. Ce travail de domestication contraste avec le Guillaume le Fou de Fernand Chavannes, dont le héros montagnard est méprisé par les cultivateurs de la plaine : alors que les Confédérés hésitent à soutenir ceux qui se rebellent contre la brutalité de l’occupant, Guillaume choisit le tyrannicide et, sans surprise, révolte les Confédérés qui n’hésiteront pas à l’éliminer – après qu’il a provoqué, sans les consulter, la réunion du Grütli.

En juillet 1914 [9], à l’aube de la guerre, alors que débute à Berne la troisième Exposition nationale, la commémoration du centenaire de l’entrée du canton de Genève dans la Confédération occupe la ville. On retrouve les mêmes acteurs qu’à Lausanne ou à l’Exposition nationale de 1896 : Daniel Baud-Bovy écrit le spectacle (avec Albert Malch), la musique est de Jaques-Dalcroze et la mise en scène de Gémier. Les scènes font l’objet de tableaux vivants photographiés par Fred Boissonnas. L’innovation vient de l’introduction par Jaques-Dalcroze de groupes de rythmiciennes, vêtues de tuniques blanches, exprimant corporellement la musique, ceci dans la continuité de la conception scénographique d’un autre Genevois de renom, Adolphe Appia. « Rendez-vous manqué du festspiel et de l’avant-garde » selon un critique, les « tableaux » du spectacle se terminent avec une dramatique ouverture du fond de scène et l’accostage des Suisses qui arrivent par le lac. L’Histoire, littéralement, entre sur scène, elle enrôle le « peuple » (acteurs et spectateurs) et mobilise le paysage. Tels sont résumés les enjeux de ces identités, mises en spectacle à de nombreuses reprises entre 1896 et 1914.


[1] BERCHTOLD, Alfred, La Suisse romande au cap du XXe Siècle. Portrait littéraire et moral, Lausanne, Payot, 1966, p.  219.

[2] Ces travaux sont disponibles en ligne sur ce site

[3] Outre le colloque dont les actes sont rassemblés dans le numéro 315 (mai 2021) de la revue Etudes de lettres, on rappellera la résidence des deux librettistes de la Fête des vignerons, Stéphane Blok et Blaise Hoffmann, à la Grange de Dorigny, et l’organisation de trois tables rondes en leur présence et celle de chercheurs de la Faculté des Lettres : la première était intitulée La Vigneronne et le Vigneron (avec Gianni Haver, Nelly Valsangiacomo et Philippe Kaenel). Les Acteurs de la vigne : un domaine en mutation est un ouvrage codirigé par Philippe Kaenel et la secrétaire de la Confrérie des Vignerons, Sabine Caruzzo, pour le compte de la Société vaudoise d’histoire et d’archéologie. La deuxième rencontre, Réécrire la fête, a réuni deux contributeurs à cet ouvrage (Daniele Maggetti et Noël Cordonier), les librettistes et les musiciens de la Fête (Jérôme Berney et Valentin Villard) ainsi que Joël Aguet. Les deux premières rencontres ont été animées respectivement par Valérie Cossy et Danielle Chaperon. Une troisième rencontre a été organisée par Dominique Vinck avec ses étudiants et étudiantes réunis, dans le cadre du Laboratoire des sciences et des techniques (SSP), par leurs recherches autour de l’organisation de la fête. Ce travail a d’ores et déjà donné lieu à une première publication : Les Métiers de l’ombre de la Fête des vignerons. Voir : Philippe Kaenel, Sabine Caruzzo (dir.), Acteurs de la vigne :  un domaine en mutation, Lausanne, Société vaudoise d’histoire et d’archéologie et Antipode, 2018, 479 p ; Joël Aguet, « Fête des Vignerons, Vevey VD », in Kotte, Andreas (éd.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 583–584. En ligne sur: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/F%C3%AAte_des_Vignerons,_Vevey_VD. Joël Aguet, « Les artistes à la fête ? », CultureEnjeu, n°61, mars 2019 ; Vinck, Dominique, Les Métiers de l’ombre de la Fête des vignerons, Lausanne, Antipode, 2019, 360 p.

[4] Voir les études de Rafaël Santianez et Samuel Goy, et celle de Lorena Ehrbar

[5] Voir l’étude d’Audrey Meyer

[6] Voir l’étude de Matthieu Péry

[7] Voir l’étude de Gianni Ghiringhelli

[8] Voir l’étude de Beyithan Yurtseven

[9] Voir l’étude de Rodolphe Petter