Gravée avec minutie, la sphère terrestre contient encore bien des erreurs géographiques par rapport à la réalité. Cependant, c’est bien une révision de l’image du monde que veut proposer Mercator, à la suite de Gemma Frisius. Cette révision de la géographie terrestre n’était pas unanimement acceptée à son époque, en particulier pour l’Asie du Sud.
Influences et sources
Ptolémée et Marco Polo influencent Mercator, sans pour autant l’asservir. Il sait les utiliser, mais aussi les rectifier et les dépasser […]
Mesure du monde
Sur sa sphère terrestre, Mercator divise le monde connu en cinq parties : Europe, Afrique, Asie, Amérique et Quinta, une terre australe récemment découverte […]
Europe
Le contour de l’espace méditerranéen est corrigé de manière décisive par Mercator qui réduit la trop grande extension en longitude héritée de Ptolémée […]
Afrique
Pour dessiner l’Afrique, Mercator s’est sans doute inspiré de la Carta marina navigatoria de Martin Waldseemüller […]
Asie
En Asie, Mercator s’efforce de faire correspondre les découvertes les plus récentes avec la représentation héritée des géographes antiques […]
Amérique
L’Amérique fait figure de terre largement inexplorée aux contours encore indécis. Malgré l’insuffisance des sources, elle est représentée de manière aussi complète que possible […]
Quinta
Mercator s’efforce de prouver l’existence et la grande étendue de cette cinquième partie du monde, perçue comme nécessaire pour contrebalancer le poids des autres continents […]
Bestiaire
Lorsqu’il s’agit de contrées inconnues, la cartographie donne une place de choix à l’imaginaire. Tout un bestiaire allégorique apparaît, fait de monstres hybrides et de créatures exotiques […]
Cartouches
Plusieurs cartouches ornent le globe terrestre. Elles indiquent notamment l’auteur, le lieu et la date de la conception des planches, mais portent également une dédicace au seigneur Perrenot […]