Gabriel de Rumine (1841-1871), ancien étudiant de la Faculté technique, lègue à sa mort, à la Ville de Lausanne une somme considérable pour la construction d’un édifice d’utilité publique. Le canton décide d’attribuer cette somme à la construction d’un bâtiment universitaire qui accueillera des auditoires, les collections scientifiques, les musées d’art, d’histoire et de sciences naturelles ainsi que la bibliothèque.

C’est un projet de grande envergure pour l’époque. Cette réalisation de prestige permettra à l’Académie de faire le pas et de devenir une Université. Comme le relève le Bulletin du Conseil communal de juillet [1]:

[…] une Académie est destinée uniquement à l’instruction, une Université doit être un centre de développement et de production scientifique. Il faut que l’Université de Lausanne acquière un nom.

A peine inauguré, en 1906, le Palais de Rumine est spatialement insuffisant et la seule solution, en l’absence de nouveaux édifices, est la dispersion progressive des locaux et laboratoires universitaires dans divers immeubles de la ville, au gré des besoins et des disponibilités.

Affectation
Palais de Rumine (place de la Riponne 6) en 1970

→ Administration universitaire
→ Bibliothèque cantonale et universitaire
→ Musée des beaux-arts
→ Musée historique
→ Musée de zoologie
→ Institut de géologie et paléontologie
→ Laboratoire de minéralogie, biologie et physiologie végétale
→ Laboratoires de zoologie et de biologie animale
→ Séminaire d’histoire de l’art
→ Centre de recherche sur les lettres romandes

A consulter également: La genèse du Palais de Rumine

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[1] M. de Cérenville, B.C.C. 16 juillet 1888, p. 247.