Retour sur la réalisation de documentaires pour l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l’émergence des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) a attiré l’attention des scientifiques et des institutions académiques. Les dispositifs audiovisuels se sont trouvées au cœur des préoccupations de l’EPFL dès sa création en 1969 afin d’optimiser l’apprentissage. Mais à quel point sont-elles en mesure de révolutionner l’enseignement académique ?
Par Eugénie Constantin et Michael Wagnières, mai 2020.
A l’occasion du cinquantenaire de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, la direction de l’établissement a mis en place un projet d’exposition pérenne. Sa création a été confiée à plusieurs professeurs de l’Université de Lausanne, dont l’une des tâches a été de dispenser un cours de sciences humaines et sociales sur le campus de l’EPFL, ouvert également aux étudiants de l’UNIL. Le projet d’exposition y a été discuté puis réalisé en collaboration avec les étudiants. C’est ainsi dans le cadre du cours « Histoire et architecture de l’EPFL (1969-1977) – préparation d’une exposition » dirigé par Olivier Lugon, Dave Lüthi, Claire-Lise Deblüe et Alexandra Schmidt entre l’automne 2018 et le printemps 2019 que nous avons eu l’occasion de créer deux courts documentaires portant sur l’utilisation de l’audiovisuel à l’EPFL, de sa création jusqu’à ce jour.
Sachant que notre travail devait devenir matière à une exposition destinée au grand public, nous souhaitions concilier une démarche universitaire historienne, basée sur l’étude méticuleuse de sources archivistiques, avec une mise en forme efficace et épurée. Il convenait donc de produire un contenu vulgarisé racontant l’histoire de l’audiovisuel par le biais d’une production audiovisuelle, fruit d’un travail de mise en abyme tout à fait ludique et stimulant. Au cours de ce projet, nous avons progressivement acquis de nouvelles connaissances sur l’histoire de l’institution lausannoise et sur l’utilisation de l’audiovisuel en ses murs. Petit à petit, il nous est apparu que ces informations historiques trouvaient une résonance dans la réalité de notre expérience de tournage, et une réflexion autour de l’usage potentiel du matériel audiovisuel dans les études académiques s’est progressivement dessinée.
Dans cet article, nous dresserons de nombreux parallèles entre les éléments marquants de notre recherche et notre expérience pratique. Nous retracerons dans un premier temps les usages pionniers des dispositifs technologiques dans les années 1970-1980 à l’EPFL pour remonter jusqu’aux pratiques contemporaines mises en œuvre par cette même institution. En revenant sur le processus de création de nos deux documentaires, nous nous attarderons ensuite sur l’importance de considérer les appareils audiovisuels et leurs productions – telles que les interviews filmées – comme des sources historiques à part entière. En fin de compte, nous esquisserons les contours d’une proposition d’intégration plus poussée des nouvelles technologies dans le cadre de l’enseignement académique.
L’audiovisuel à l’EPFL : des diapositives à l’enseignement numérique
Dès sa création en 1969, l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne a souhaité intégrer l’audiovisuel à son enseignement. Dans les archives du fonds Jakob Zweifel, architecte des premiers bâtiments de l’EPFL, situées sur le campus de l’institution, on trouve une série de documents préparatoires annonçant l’installation prochaine de divers équipements dans les salles de classe, ainsi que la mise en place d’un studio télévisuel d’enregistrement destiné aux professeurs. En effet, le début des années 1970 est marqué par une volonté d’expansion du matériel audiovisuel dans le milieu académique. A l’international également, plusieurs institutions universitaires se tournent vers les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans une volonté commune de révolutionner l’enseignement. On peut mentionner, à titre d’exemple, l’Université de Zurich et sa chaire de pédagogie, ou encore le collège de Marly-le-Roi en France qui a expérimenté, des années 1960 aux années 1990, un enseignement entièrement audiovisuel auprès de ses élèves.
Il y a une quarantaine d’années, dans les murs de l’École Polytechnique, les projecteurs de diapositives et les transparents étaient les outils technologiques principalement utilisés dans les cours académiques par les professeurs. Parallèlement, un grand nombre de dispositifs audiovisuels a été envisagé, inventé et mis à disposition des élèves et des enseignants. Tracer une histoire chronologique et exhaustive de ces appareils et de leur utilisation s’est révélé pour nous trop complexe, car l’absence de sources complètes et fiables sur les avancées technologiques et les acquisitions de matériel nous a privé de données suffisamment exactes pour être exploitables. Parmi les archives du fonds Zweifel, plusieurs études issues de groupes de travail internes nous ont cependant appris l’existence d’études de marché réalisées par l’institution lors de sa création. Par ce biais, nous avons pu lister une série de matériel obsolète autrefois employé dans ses murs : diapositives, transparents, tables de projection, épiscopes, « machines à enseigner » (sorte d’ancêtre de l’ordinateur), projecteurs divers et écrans de télévision.
La visite des espaces de stockage du matériel audiovisuel de l’EPFL a complété ce premier aperçu. En raison de l’évolution extrêmement rapide des NTIC, le Service Audiovisuel de l’EPFL (SAVE) n’a été en mesure de sauvegarder qu’une petite partie du matériel qu’il a acquis et employé depuis les années 1970, les divers équipements représentant un volume trop important pour l’espace à disposition du service. Ce sont avant tout les objets les plus anciens qui ont été détruits ou perdus au fil des ans. Toutefois, nous y avons découvert un nombre faramineux de dispositifs datant pour la plupart des années 1990 et 2000, ultimes témoins de la transition numérique, à l’instar des tables de visualisation et de montage, des liseuses de pellicule, des haut-parleurs, des lecteurs de disques, de cassettes VHS, des beamers, des outils de numérisation, des caméras, et plus encore. Le projecteur Talaria a constitué l’un des dispositifs les plus rares et intéressants que nous avons rencontré. Il s’agit d’une machine concurrente de – et aux procédés techniques similaires à – l’Eidophor : ce dernier a été développé à l’EPFZ à la fin des années 1930, lequel a joué par la suite un rôle central dans l’intégration de l’audiovisuel dans les auditoires des institutions académiques. Et pour cause : ce projecteur était capable d’éclairer un écran de cinéma et, ainsi, de convertir et d’agrandir une image télévisuelle en image cinématographique. Ce processus ingénieux a permis de projeter sur grand écran des expériences, des opérations chirurgicales et d’autres évènements scientifiques pour des centaines d’étudiants simultanément, par exemple dans le cadre de cours universitaires dispensés dans un auditoire.
Cette intégration de matériel audiovisuel d’envergure a profondément modifié la géographie du site de l’EPFL, puisque ses bâtiments ont dû être conçus de manière à pouvoir abriter des régies et des espaces de stockage. Un service entièrement dédié à la gestion de l’audiovisuel, à la création de contenu numérique et à la mise à disposition de matériel pour les étudiants – le SAVE – a, en outre, été fondé dans les années 1970 et existe encore aujourd’hui. L’investissement de l’EPFL dans l’acquisition de matériel ainsi que dans la création de contenu visuel témoigne ainsi d’une préoccupation profonde de l’institution : faire des nouvelles technologies des outils optimisant l’enseignement pour les professeurs, et facilitant l’apprentissage des étudiants.
Depuis cinquante ans, le matériel audiovisuel n’a donc fait qu’évoluer au sein de l’EPFL, tout comme les divers usages rendus possibles pour les utilisateurs. Les écrans sont aujourd’hui partout, tant dans les couloirs que dans les salles de classe, tant dans les dépôts d’archives que dans la poche des étudiants. Nous assistons depuis les années 1970 à une diversification exponentielle des possibles : visionnage en cours d’extraits de longs-métrages, ordinateur personnel devenu outil de travail, cours en ligne et à distance (via les Massive Open Online Courses, dits MOOCs), enregistrement et rediffusion d’enseignements propédeutiques, et bien plus encore. Les dispositifs audiovisuels se sont démocratisés et offrent, du côté du professeur comme de l’étudiant, un potentiel renouvellement de l’apprentissage académique, comme l’ont parié les fondateurs de l’EPFL dès les origines de l’institution.
Construire la source audiovisuelle : un témoignage filmé à l’EPFL
La traduction de nos recherches en document audiovisuel nous a posé plusieurs difficultés formelles quant à la manière la plus intéressante de communiquer ces informations historiques. Le montage dynamique d’images tournées à l’EPFL commentées en voix-off et complétées par des témoignages filmés est apparu comme le meilleur moyen de thématiser les différences entre l’usage actuel de l’audiovisuel à l’EPFL et les traces qu’il nous reste de ses usages passés. Les interviews d’acteurs présents et passés ayant travaillé avec ces nouvelles technologies ont en effet facilité l’adoption d’une perspective diachronique des événements et ont permis une articulation de nos documentaires autour de plusieurs temporalités. D’un côté, les connaissances d’acteurs du passé nous ont amené à compléter nos sources lacunaires avec le souvenir de leurs expériences vécues, inscrivant en quelque sorte les dispositifs audiovisuels dans une « mémoire vivante » ; de l’autre, les savoirs des acteurs du présent nous ont permis de comparer les informations précédentes avec les pratiques contemporaines en vigueur à l’EPFL. Ce sont sur ces usages actuels que se sont concentrées les interviews de Christophe Barras, responsable du SAVE, et de Marc Delachaux, collaborateur technique et réalisateur.
Pour obtenir des renseignements sur les technologies des années 1970 et les méthodes d’enseignement exercées à l’EPFL, nous avons pris contact avec plusieurs personnes directement liées à la période d’inauguration de l’École Polytechnique. L’un d’eux est Marcel Lucien Goldschmid, ancien directeur et fondateur de la chaire de pédagogie et didactique de l’EPFL. On peut aisément qualifier les travaux de Goldschmid de novateurs, dans la mesure où il a cherché, à l’instar de l’EPFZ, à développer une dimension pédagogique au sein des sciences « dures » du secteur polytechnique, tant du côté des professeurs (en les formant à l’enseignement) que des étudiants (en intégrant des cours issus des sciences humaines).
Nous avons aussi rencontré le réalisateur suisse de télévision Jean-Jacques Lagrange. Bien qu’il ne soit pas directement relié à l’EPFL, Lagrange s’est tout au long de sa carrière passionné pour l’évolution des technologies audiovisuelles et a notamment expérimenté le dispositif Eidophor, appareil ayant été notamment employé dans l’enseignement académique pendant les années 1970 et 1980 et qui a révolutionné les techniques de transmission du savoir dans le milieu universitaire.
De ces entretiens a découlé un nombre foisonnant d’informations. La restitution de ces dernières au travers de films documentaires, au-delà de les rendre accessibles pour le grand public, présente à nos yeux deux principaux atouts : d’une part, les renseignements fournis tant par les acteurs du présent (Barras et Delachaux) que ceux du passé (Goldschmid et Lagrange) nous ont permis, de manière précise, de compléter à bien des égards ce que nous avions découvert dans le fonds Zweifel ; d’autre part, ces témoignages ainsi capturés prennent la forme d’une véritable « histoire vivante » qui peut se révéler utile aux historiens d’aujourd’hui, mais également à ceux d’un futur proche ou lointain. Par conséquent, ces entretiens sont eux-mêmes devenus des sources historiques nouvelles, des archives permettant de conserver une trace filmique de ces diverses personnes, mais aussi des dispositifs audiovisuels et informatiques du SAVE qui, faute d’archives destinées à les accueillir, sont voués à disparaître.
De fait, un tel travail alliant pratique et approche académique nous offre la possibilité de réfléchir aux tâches de l’historien. En effet, dans notre cas, l’analyse de sources archivistiques et de témoignages d’acteurs du passé se révèlent indispensables pour retracer d’une manière plus complète l’histoire de l’utilisation des technologies audiovisuelles au service de l’enseignement académique. Notre travail s’inscrit donc dans la continuité de March Bloch qui encourage, dans Apologie pour l’Histoire, une utilisation étendue et plurielle des sources, estimant bien au-delà des textes laissés volontairement à la postérité que « tout ce que l’homme dit ou écrit, tout ce qu’il fabrique, tout ce qu’il touche peut et doit renseigner sur lui ». Ainsi, il est à nos yeux fondamental de considérer les dispositifs audiovisuels et informatiques comme des sources analysables historiquement et surtout, mobilisables afin de mener de telles analyses. A cet égard, mentionnons à titre d’exemple le projet de recherche ADAPT, dirigé à la Royal Holloway University de Londres par le chercheur en media studies John Ellis, qui a récemment développé une approche novatrice pour retracer de manière très concrète l’histoire des techniques et pratiques télévisuelles. La démarche consiste à organiser des simulations de travail collectif autour de technologies télévisuelles aujourd’hui obsolètes – avec la participation d’anciens professionnels de télévision – et à compléter ces simulations par des entretiens centrés sur les pratiques de travail à la télévision.
L’audiovisuel comme outil d’apprentissage : quelques perspectives
Mener à bien un projet pratique sur une thématique en lien avec notre domaine d’étude n’est pas usuel dans un cadre universitaire. En effet, notre formation en histoire et esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne est avant tout tournée vers la théorie et l’analyse de films et nous n’avons acquis à l’UNIL que très peu d’expérience au niveau de l’écriture scénaristique, de la réalisation et du montage. De plus, aucun matériel ne nous a été mis à disposition pour ce travail ; nous avons dû réaliser nos films documentaires à l’aide d’un appareil photo personnel et de micros empruntés au SAVE. Grâce au projet de nos deux documentaires, nous avons découvert à quel point il est possible d’acquérir en un temps record une meilleure compréhension de l’audiovisuel et de ses potentialités – en le traitant non pas comme objet d’étude mais comme un outil de production. Nous sommes heureux que les structures administratives et institutionnelles de l’UNIL nous aient offert la possibilité de créer ces deux court-métrages, d’autant plus dans le cadre d’un projet ambitieux, mais nous réalisons en parallèle qu’une systématisation de ce type d’exercice serait grandement bénéfique aux étudiants en cinéma, peut-être même dès leur entrée en Bachelor. Une mise en relation des cours avec un minimum de pratique permettrait en effet à l’étudiant de saisir pourquoi et comment l’esthétique finale d’un film découle de nombreuses contraintes à la fois matérielles et temporelles, dépendantes d’autrui et soumises aux imprévus survenant au fil du tournage ou durant la phase de postproduction. Pratiquer le cinéma nous permet, en somme, de percevoir sa dimension artefactuelle.
Ainsi, nous considérons qu’il serait tout à fait pertinent de constituer dans les hautes écoles étudiant le médium filmique un service audiovisuel semblable à celui de l’EPFL. Une telle structure rendrait possible le prêt de matériel de qualité aux étudiants, ce qui encouragerait notablement l’exercice pendant les études. Le travail pratique qui en découlerait pourrait soit être lié à des projets personnels d’étudiants, soit être intégré comme modalité de validation à un cours universitaire, comme dans notre cas. De fait, intégrer les dispositifs de production audiovisuelle au cœur du cursus académique permettrait de saisir pleinement leur capacité d’outil, à la fois d’enseignement et d’apprentissage. Tant la caméra que la perche, tant le cadrage que les raccords, resteraient objets d’un souci théorique et analytique mais deviendraient également des éléments concrets, significatifs pour la production d’un travail, matière à une connaissance nouvelle évoluant au fil des années en fonction de l’émergence des nouvelles technologies. Alors que l’audiovisuel est aujourd’hui majoritairement employé par les professeurs comme support de cours et d’enseignement, notre réflexion nous amène à vanter ses mérites en tant qu’objet d’apprentissage.
La réflexion pourrait être poussée plus loin encore : en effet, selon nous, il est possible de spéculer sur une utilisation des technologies audiovisuelles ludiques au service de l’enseignement académique, tels que les jeux vidéo. Si les jeux éducatifs existent depuis une trentaine d’années au moins, ils ont principalement visé, de par leur contenu et leur jouabilité, un très jeune public. Récemment, néanmoins, on observe des expérimentations tout à fait intéressantes, comme dans le cas du jeu vidéo Assassin’s Creed Origins (Ubisoft, 2017) – en théorie interdit aux moins de 18 ans, et donc adressé à un public adulte – qui s’est doté d’une extension intitulée Discovery Tour, dans laquelle il est possible d’explorer l’Égypte ancienne librement, sans dimension combative, et de participer à des excursions virtuelles de sites historiques. Septante-cinq « visites guidées » aux thématiques diverses sont réalisables, toutes accompagnées de la voix d’un historien spécialisé ainsi que de sources archéologiques et iconographiques (en plus de la reconstitution numérique des lieux). L’année suivante, Assassin’s Creed Odyssey (Ubisoft, 2018) s’est doté d’un mode similaire. Soulignons qu’un rapport de recherche sur Origins vient d’être publiée (cf. bibliographie indicative), dans lequel il est question d’une expérience pionnière d’utilisation du Discovery Tour dans des classes de secondaire au Québec.
Au tournant d’un changement de paradigme « d’une société de l’information vers une société ludique » selon les termes de la chercheuse Jessika Weber, il ne serait guère étonnant qu’en tant qu’outil d’apprentissage ce soient les jeux vidéo qui trouvent également leur place, après les salles d’arcade et les salons, dans les universités et les hautes écoles. Le médium vidéoludique témoigne de l’existence d’une profusion de possibilités d’enseignement et d’apprentissage encore inexplorées ou presque ; il ne fait aucun doute que, sous toutes ses formes, l’audiovisuel se révélera encore utile sur le plan pédagogique, pour les jeunes de 7 à 77 ans (!).
Références
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