Audrey Hostettler (Section d’histoire et esthétique du cinéma), Emmanuelle Paccaud (Centre des sciences historiques de la culture) et Roxane Gray (Section d’histoire) organisent la prochaine journée d’étude de la Formation doctorale interdisciplinaire (FDI) de l’Université de Lausanne. Intitulée « Penser les médias : terrains, sources et approches », elle aura lieu le mardi 8 juin 2021 à l’UNIL dans l’auditoire 271 de l’Internef.
Alors que les media studies représentent un champ de recherche fécond et hétérogène et recouvrent aujourd’hui un éventail d’approches variées, cette rencontre se propose de penser notre rapport à la recherche sur les médias et de lancer une réflexion collective autour des pratiques et démarches possibles. Comment se repérer parmi des courants de recherche hétéroclites et en constant renouvellement ? Quelles approches adopter dès lors que l’on se confronte aux contraintes d’un terrain d’étude et des sources mobilisées ?
Cette journée réunira pour cela neuf doctorant·e·s issu·e·s de différentes disciplines et recevra Simone Natale, Professeur associé à l’Université de Turin, qui introduira la journée par une conférence « The internet is baroque: on media theory outside media theory ».
A l’occasion du 70ème anniversaire de la télévision aux Pays-Bas, le Netherlands Institute for Sound and Vision à Hilversum organise une conférence de deux jours le 30 septembre et 1er octobre 2021. Intitulée « Television histories in development » elle a l’objectif de « further existing debates and reflect on the academic study of television history so far ».
« This conference will offer opportunities to share ideas and exchange research on the medium’s international histories. Scholars of all backgrounds and disciplines are invited to think about the question what role and influence television has had over the last seventy years. The conference seeks to address how television has created its own media logic that has influenced other cultural practices like journalism, sport, politics, theatre and drama, entertainment, youth cultures and education. We invite papers based on academic, preferably historic research about these perspectives. During the conference, we will encourage discussion on the development of the academic discipline of Television Studies from the 1950s until now. »
Le colloque international «VideoArt Festival Locarno (1980-2001)» se déroule en ligne ces 30 et 31 mars 2021. Organisée par François Boviver, Adeena May et Maud Pollien, cette série de conférences clôt le projet de recherche soutenu par le FNS et conduit depuis l’Ecal, « De l’art vidéo aux nouveaux médias : le cas du VideoArt Festival Locarno (1980-2001) ».
Le symposium a pour ambition de mettre en évidence le rôle de ce festival dans l’appréhension et la compréhension de l’art vidéo et des nouveaux médias en Europe; et ce, en juxtaposant des discussions avec des protagonistes ou témoins de l’époque et le point de vue d’expert·es dans le champ de l’art vidéo et de l’archéologie des médias.
« Ce colloque entend s’interroger sur la manière dont les pratiques sérielles contribuent à déterminer et façonner le récit cinématographique et télévisuel, notamment en matière de tension narrative, de temporalité, de point de vue et de construction des personnages. Les principes de segmentation (en volets, épisodes, chapitres, saisons), de répétition/variation et d’amplification (potentiellement infinie) seront au cœur des analyses proposées, ainsi que le rapport au spectateur/ à la spectatrice induit par les différents modes de consommation de ces productions ».
Les propositions privilégiées seront celles qui viseront à dégager des enjeux théoriques qui excèdent l’étude de cas et qui intègrent, dans la mesure du possible, la question de la sérialité au cinéma (plutôt qu’exclusivement dans le contexte télévisuel, plus largement traité aujourd’hui).
La formation doctorale interdisciplinaire (FDI) de l’UNIL organise le mardi 8 juin 2021 une journée d’étude consacrée aux media studies. Sur l’initiative de trois doctorantes en histoire des médias, Emmanuelle Paccaud (Centre des sciences historiques de la culture), Audrey Hostettler (section d’histoire et d’esthétique du cinéma) et Roxane Gray (section histoire), la journée « Penser les médias: terrains, sources, approches » se propose de revisiter plus concrètement notre rapport à la recherche sur les médias.
Cette journée d’étude s’adresse aux doctorant·e·s qui, en début ou en fin de thèse, approchent les médias ou mobilisent des approches médiatiques dans leur recherche, et ce dans des disciplines variées (lettres, sciences sociales, sciences du sport, etc.) et à différentes périodes. Les communications pourront prendre des formes diverses : présentation du projet de thèse, d’un problème méthodologique spécifique, d’un article en cours de rédaction, ou d’une étude de cas (liste non exhaustive). Les approches comparatives, interdisciplinaires et transmédiatiques sont vivement encouragées ; les présentations de groupe sont bienvenues. Les participant·e·s bénéficieront également d’échanges avec un·e spécialiste en histoire des médias, qui ouvrira cette journée par une conférence.
Les propositions (environ 1800 signes, avec un titre, un descriptif et une courte bibliographie de travail) sont à envoyer avant le 15 janvier 2021 à Roxane.Gray@unil.ch, Audrey.Hostettler@unil.ch et Emmanuelle.Paccaud@unil.ch, avec copie à fdi@unil.ch.
Du 21 au 29 octobre, Memoriav célèbre la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel autour du slogan « WEISCH NO? – TU T’SOUVIENS? – TI RICORDI? ». L’association pour la sauvegarde des archives audiovisuelles en Suisse coordonne les actions proposées par près d’une trentaine d’institutions culturelles désireuses de valoriser leurs fonds, dont plusieurs seront menées en ligne.
A noter finalement que le colloque annuel de Memoriav se tient ce 26 octobre, en ligne, autour de la question « Sammeln, aber wie? / Collecter. Mais comment s’y prendre? Audiovisuelle Sammlungsstrategien im Zeichen der digitalen Wende / Stratégie d’acquisition des documents audiovisuels dans un contexte numérique ». Il est ouvert à toute personne intéressée. Le programme complet de l’événement est consultable ici.
L’historien des médias Gabriele Balbi (Université de la Suisse italienne) et le sociologue des médias Paolo Magaudda (Université de Padoue) donneront le séminaire « Between mobile privatization and privatized Mobility. Looking at the mobile media in historical perspective » le 27 mai prochain. Les spécialistes proposeront une perspective théorique sur la question et présenteront des études de cas plus particulièrement sur les technologies du son et la téléphonie mobile.
Organisée par le Centre for Advanced Studies in Mobility & Humanities de l’Université de Padoue, la séance devait se dérouler dans la ville italienne. En raisons des circonstances actuelles, elle a été déplacée sur Zoom. Il est possible de s’inscrire dès maintenant ici.
Selina Follonier (Université de Lausanne), Anthony Glinoer (Université de Sherbrooke) et Karim Larose (Université de Montréal) organisent un colloque sur les « Archives audiovisuelles de la littérature » qui se tiendra à Montréal les 15 et 16 avril 2021. L’appel à contributions est ouvert et les propositions sont à envoyer avant le 1er juin 2020. Il est suggéré qu’elles s’articulent autour des axes suivants: les sources audiovisuelles dans les archives littéraires ; circulation et valorisation des sources ; les usages de l’archive audiovisuelle dans les études littéraires ; l’archive et l’œuvre : frontières et convergences.
« L’audiovisuel fait aujourd’hui partie intégrante du patrimoine littéraire. Si la place des sources sonores et filmiques reste marginale dans les archives littéraires, ces documents représentent une part considérable et grandissante de la mémoire du passé littéraire. (…) La diversité matérielle et générique de ces sources ainsi que l’éclatement des lieux de conservation soulèvent de nombreuses questions, dont celle (non la moindre) de la définition et de l’étendue du concept d’archive littéraire.
À l’heure où la circulation de la parole des écrivains ne se restreint plus au support écrit, les productions audiovisuelles s’imposent en tant que vecteurs de connaissance et opérateurs de patrimonialisation. Or, malgré la richesse des traces archivistiques qui se sont accumulées depuis le début du XXe siècle, et malgré la plus grande facilité d’accès grâce aux avancées de la numérisation, le vaste corpus composé d’entretiens filmés, d’émissions radiophoniques ou télévisées, de reportages ou d’enregistrements audio ou vidéo personnels des auteurs reste encore peu exploré dans les études littéraires.
Ce colloque se donne pour objectif d’ouvrir un champ de réflexion international sur le sujet, en interrogeant le rapport entre littérature et archives audiovisuelles dans l’espace francophone. »
En relation à ce sujet, nous vous rappelons l’article de Jérôme Meizoz et François Vallotton, professeurs à l’Université de Lausanne, qui s’intéresse aux émissions littéraires à la radio et à la télévisions suisses romandes dans les années 1960 à 1990.
Selina Follonier (Université de Lausanne) et David Martens (Université de Louvain) encadrent une journée d’études consacrée à la « Littérature et télévision en Belgique francophone ». Organisée conjointement par la revue des lettres belges de langue française Textyles et les Archives et Musée de la littérature (AML), cette rencontre se déroulera à Bruxelles le 04 décembre 2020.
La télévision belge francophone (RTBF) a dès ses débuts constitué un espace critique dédié à la littérature et a diffusé des programmes spécialisés autour de l’actualité éditoriale et des œuvres du patrimoine. Si les relations entre la télévision et la littérature demeurent encore peu explorées, les avancées récentes en matière de numérisation du patrimoine audiovisuel invitent cependant à s’interroger sur les dispositifs mis au service de la médiation télévisuelle du littéraire. Cette journée d’études se donne pour objectif de mettre en lumière les formes de médiatisation du littéraire à la télévision belge ainsi que les modalités de la représentation audiovisuelle des écrivains et de leurs œuvres.
Les propositions de communication (400 mots maximum, ainsi qu’une courte bio-bibliographie) sont à envoyer conjointement à Selina Follonier (selina.follonier@unil.ch), David Martens (david.martens@kuleuven.be) et Laurent Demoulin, directeur de Textyles (ldemoulin@ulg.ac.be), au plus tard le 15 avril 2020.
Extrait de l’appel à communications:
« Quels genres et formats sont mobilisés par les émissions et comment évoluent-ils au fil des décennies ? Qui sont les acteurs, instances et réseaux professionnels impliqués dans leur production ? Quel éclairage les sources audiovisuelles jettent-elles sur la vie littéraire en Belgique et comment informent-elles la mémoire du passé littéraire récent ?
Conjointement, il conviendra de s’intéresser à la présence des écrivains belges à la télévision. Comment ces auteurs investissent-ils la scène d’expression que déploie le nouveau média ? Dans le sillage de récents travaux portant sur les figurations médiatiques de l’écrivain et sur l’entretien littéraire, on cherchera à examiner les scénographies, les stratégies discursives et les démarches d’auto-présentation, ainsi que la manière dont ces interventions publiques donnent à penser l’articulation entre pratique littéraire et culture médiatique. Au-delà de la tribune qu’offrent les chaînes télévisées de leur pays d’origine, ces enjeux concernent également les passages des écrivains belges à la télévision française (voire plus généralement étrangère), de même que les apparitions d’écrivains français sur les plateaux de la RTBF.
Enfin, il y aura tout lieu de questionner les modes de convocation des œuvres littéraires au petit écran ainsi que l’imaginaire du littéraire qui se dégage du prisme cathodique. Au-delà des citations ou des références présentes dans les émissions, le corpus des adaptations télévisées d’œuvres littéraires belges mérite à ce titre d’être considéré. Inversement, on pourra réfléchir aux échos que suscite la télévision dans la sphère de l’écrit. Car, pour constituer une voie de diffusion et un outil de promotion privilégié, la télévision, symbole par excellence de la médiaculture contemporaine, ne manque pas de devenir à son tour un objet de représentation et d’alimenter la création littéraire. »
Les inscriptions sont désormais ouvertes pour le IIIe Congrès de la Société pour l’histoire des médias (SPHM) consacré aux « Métiers et professions des médias (XVIII-XXe siècles) ». Il se déroulera du 4 au 6 juin à l’Université de Lausanne et accueillera plus de 90 chercheurs et chercheuses en histoire des médias et media studies.
Le congrès a également mis en ligne le programme de ses journées. Sept sessions se succèderont autour de thématiques variées. Parmi elles : les identités professionnelles, les métiers de l’ombre, le journalisme d’investigation, les professionnelles des médias mais aussi, sur un temps long, les gatekeepers, les spectacles itinérants et le dispositif de la lanterne magique.
Ces sessions seront jalonnées par les conférences de deux keynotes invitées : Brooke Kroeger (NYU) parlera du Journalism’s Women puis Yvonne Zimmermann (Université de Marburg) évoquera les « Performative Configurations of the Art of Projection for the Popular Transfer of Knowledge ».
Deux tables rondes feront également la part belle à l’histoire des médias en Suisse. La première « Cartographying Media History in Switzerland » sera animée par des chercheurs et chercheuses suisses tandis que la seconde, qui ponctuera ce congrès, réunira plusieurs professionnels des médias de Suisse romande autour d’une discussion sur le tournant numérique.