Télévision et football en Suisse (1950′-1970′)

Nous avons le plaisir d’accueillir sur notre site web une contribution du chercheur à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne, Philippe Vonnard. Ce spécialiste de l’histoire du football européen nous a en effet proposé l’article « Télévision et football en Suisse. « Proto-histoire » d’une coopération (années 1950′-1970′) ».

Archives de la RTS. L’empire Servette (2), 30.10.81

« Les relations entre sport et télévision apparaissent de nos jours aller de soi. Il n’en a pas toujours été ainsi. Retour sur le cas suisse des années 1950 et 1970, une période que l’on pourrait qualifier de « proto-histoire » du football dans les programmes TV de la SSR. Car si les grands changements en matière de retransmission interviennent dans les années 1980-1990, ceux-ci prennent appui sur la coopération mise en place 30 ans plus tôt. »

A découvrir ici.

 

Le monde publicitaire suisse entre déclin et renouveau

La régie publicitaire Publicitas, ancien leader de la commercialisation publicitaire, fait face aux départs de ses plus importants éditeurs. A cause de défauts de paiement, AZ Medien, Corriere del Ticino, NZZ, Tamedia et Media Suisses, entre autres, mettent successivement fin à leurs engagements depuis la fin du mois d’avril 2018. Ces entreprises souhaitent désormais créer une nouvelle société ayant pour vocation de soutenir les clients publicitaires et éditeurs. Affaire à suivre.

« Tamedia met fin avec effet immédiat à sa relation avec Publicitas », RTS info, 25 avril 2018

« Le long déclin de l’empire Publicitas », Le Temps, 26 avril 2018

« Plusieurs éditeurs suisses veulent créer une nouvelle société publicitaire », RTS info, 30 avril 2018

Première publicité ciblée à la télévision suisse

Ce jeudi 21 septembre, Swisscom TV a lancé sa première publicité ciblée pour les téléspectateurs suisses. Le spot de Facchinetti Automobiles diffusé sur TF1 s’est ponctué sur des informations adaptées aux 7 régions de la Suisse romande. Cette première s’inscrit dans le cadre de la commercialisation des données des clients de Swisscom à des annonceurs, mise en place au printemps dernier.

 

Lire l’article du Temps sur la publicité ciblée

Relire nos articles sur l’alliance entre la SSR, Ringier et Swisscom et sur l’exploitation des données de Swisscom

 

« Des données à la pelle »: Swisscom verse les données de ses client·e·s à Admeira

Au service de quelques 80 marques de média en Suisse, Admeira est la plus grande régie publicitaire dans notre pays. Depuis avril, elle reçoit les données personnelles des clients de Swisscom, cofondateur de la régie avec Ringier et la SSR. Alors qu’Admeira clame se tenir « aux exigences légales », ce transfert massif d’informations sensibles souligne les faiblesses de la protection des données en Suisse: pour éviter que les données soient mises à disposition des publicitaires, les client·e·s de Swisscom doivent se manifester auprès de l’entreprise et demander explicitement d’être enlevé·e·s des listes. Sans quoi, ils recevront très prochainement une brochette de réclames ciblées.

Lire l’article dédié à ce sujet paru dans Le Courrier du 10 mai 2017

 

Limiter la publicité? Roger de Weck s’y oppose

Le 19 février, Le Temps publiait un article intitulé « Roger de Weck ne veut pas de limitation de la publicité à la SSR ».

Extrait:

« Roger de Weck ne croit pas en une limitation de la publicité pour la SSR, par exemple en interdisant les spots après 20h00. Le patron du groupe audio-visuel public renvoie les médias privés à leurs propres difficultés. Il imagine un financement public du journalisme. »

Lire l’article.

Jacques Neirynk sur le service public audiovisuel

Ce 22 janvier 2017, le professeur honoraire à l’EPFL et ancien conseiller national PDC, Jacques Neirynck, signait un papier dans Le Temps: « L’enjeu du service public de radiotélévision ».

Extrait:

« Tel est actuellement l’enjeu de la redevance télévisuelle: préserver des émissions de qualité comme À Bon Entendeur, TTC, Temps Présent, Passe-moi les jumelles, Infrarouge, 36.9 degrés, etc.; sauvegarder l’indépendance politique; éviter de mettre l’autonomie financière à la merci des annonceurs au point d’influencer les programmes. (…) En un mot, recentrer le service public sur ce qu’il fait le mieux et qu’il doit déployer: informer, former, cultiver. Cesser de divertir au sens pascalien du terme, puisqu’il n’est plus nécessaire de quémander des sous à des firmes privées. »

Lire l’article.