Pour une refondation de l’audiovisuel public

Le 7 mars dernier, le site français ACRIMED (Observatoire des médias – Action critique médias) publiait un long article qui revient sur l’histoire du télévision publique de l’Hexagone et propose une réflexion sur les changements futurs à y apporter pour qu’elle demeure un véritable service public.

 

Extrait:

« Pour que le secteur public devienne un véritable service public, pour que les programmes (information, culture, divertissement) soient conformes à sa vocation, la question des ressources, même si elle ne recouvre pas tous les problèmes, est tout sauf secondaire. Il faut doter l’audiovisuel public de moyens comparables à nos voisins allemands ou anglais pour produire des émissions d’information, des programmes, des fictions, des séries et des documentaires, affranchis de la seule logique du marché. »

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No Billag devient No Serafe?

Vendredi 10 mars dernier, la Confédération a retiré à l’entreprise fribourgeoise Billag son mandat d’encaissement de la redevance radio-tv. A partir de 2019, ce sera la zurichoise Serafe qui remplira cette fonction. Des raisons économiques sont invoquées à Berne: Serafe proposerait le même service à un coût de moitié moins élevé. Mais cette décision tombe au moment où l’initiative No Billag (No Serafe?) est discutée aux Chambres fédérales…

Tour d’horizon de la presse, de la télévision et de la radio romandes:

 

 

Commentaire dans la NZZ sur le débat autour de la SSR

Alors que la nouvelle loi sur les médias est en discussion, et avec elle la place de la SSR dans le paysage audiovisuel suisse, le rédacteur de la NZZ Jan Flückiger souligne l’importance de repenser l’offre du diffuseur public.

Extrait:

Der scheidende SRG-Generaldirektor Roger de Weck betreibt geschicktes Lobbying in eigener Sache. (Bild: Pascal Lauener / Reuters)

« Dennoch muss die Frage erlaubt sein, ob die SRG alles tun muss, was sie heute tut – und in Zukunft noch zu tun gedenkt. In einer Zeit, in der Medieninhalte zunehmend online und zeitversetzt konsumiert werden, verliert die Notwendigkeit eines Vollprogramms zwecks Publikumsbindung an Bedeutung. Nicht zuletzt gilt es auch zu beurteilen, welche Leistungen ebenso von Privaten erbracht werden könnten, wenn diese durch die Marktmacht der SRG nicht daran gehindert würden. »

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Le Conseil national veut limiter le service public audiovisuel

Les hostilités contre la SSR se concrétisent. Une Commission du Conseil national a approuvé le 14 février dernier une série de motions qui visent à limiter l’offre du diffuseur de service public. Option musique pourrait notamment disparaître.

Une courte majorité souhaite premièrement réduire le nombre de chaînes de radio publiques, permettre ensuite à des diffuseurs privés de se servir des contenus de la SSR et finalement abroger la limite de concession radio et télévision qu’il est permis d’octroyer à des entreprises privées, aujourd’hui fixée à deux. Les jalons d’un débat musclé sont posés. Il aura lieu le 14 mars devant le Conseil national.

  • Un article sur le site de Radio fréquence Jura.
  • Un dossier sur le site de la SSR: un extrait du 19H30, un interview de l’UDC Manfred Bühler et un débat entre les conseillers nationaux Jacques-André Maire (PS-NE) et Philippe Nantermod (PLR-VS).

 

Le syndicat suisse des mass médias combat « No Billag »

Le syndicat suisse des mass médias (SSM) explique les raisons de son opposition à l’initiative No Billag dans un communiqué de presse publié sur son site internet.

Extrait:

« Si l’initiative « No Billag » était appliquée, le public suisse n’aurait accès qu’aux offres de médias profitables économiquement. Pour les quatre petits marchés linguistiques que comprend la Suisse, cela signifierait la fin sans alternative de l’offre de programme actuelle et l’appauvrissement de la production médiatique et de la diversité. »

Lire le communiqué.

Le Conseil fédéral critiqué pour son soutien à la SSR

Alors que le Parlement est en plein débat sur les médias de service public, le Conseil fédéral et l’Office fédéral de la communication ont entamé des travaux qui consolident la position de la SSR. La NZZ est critique.

Extrait:

Bundesrätin Leuthard (Peter Klaunzer/ Keystone)

 

« Ist es nicht problematisch, wenn das Bakom, das als Regulator eigentlich die Rolle der SRG kritisch begutachten müsste, Studie um Studie in Auftrag gibt, um die Vormachtstellung der SRG – und deren absehbaren Ausbau – zu legitimieren? »

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Le blog de Gilles Marchand

Le futur directeur de la SSR tient un blog qu’il définit comme « une contribution au débat sur les médias, sur l’audiovisuel public en Suisse. »

Extrait du billet « Service public, le retour à la société »:

« Comment évaluer le service public, comment vérifier qu’il réponde bel et bien à l’attente de la société ? Sur le plan de ses programmes, bien entendu, mais pas uniquement. Sa contribution à l’écosystème médiatique de son marché est importante, tout comme son efficience ou encore son réinvestissement culturel. »

Visiter le blog.

Jacques Neirynk sur le service public audiovisuel

Ce 22 janvier 2017, le professeur honoraire à l’EPFL et ancien conseiller national PDC, Jacques Neirynck, signait un papier dans Le Temps: « L’enjeu du service public de radiotélévision ».

Extrait:

« Tel est actuellement l’enjeu de la redevance télévisuelle: préserver des émissions de qualité comme À Bon Entendeur, TTC, Temps Présent, Passe-moi les jumelles, Infrarouge, 36.9 degrés, etc.; sauvegarder l’indépendance politique; éviter de mettre l’autonomie financière à la merci des annonceurs au point d’influencer les programmes. (…) En un mot, recentrer le service public sur ce qu’il fait le mieux et qu’il doit déployer: informer, former, cultiver. Cesser de divertir au sens pascalien du terme, puisqu’il n’est plus nécessaire de quémander des sous à des firmes privées. »

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La privatisation de TF1 en 1986

L’émission de radio Là-bas si j’y suis, anciennement diffusée sur France Inter et désormais indépendante, proposait en avril 2007 une histoire de la privatisation de la chaîne TF1. Un exemples parmi d’autres qui illustre la libéralisation des télévisions européennes durant la décennie 1980.

 

 

Il faut « éloigner l’État de l’information » disait le Ministre de la culture François Léotard à l’Assemblée nationale française, le 14 mai 1986.

Écouter l’émission.

 

Portrait du futur directeur de la SSR

En novembre dernier, L’Hebdo publiait le portrait de Gilles Marchand qui accèdera à la tête de la SSR en automne 2017.

Extrait:

2001, TSR: Gilles Marchand succède à Guillaume Chenevière à la tête de la Télévision suisse romande. © Thierry Parel / RTS

« L’an prochain, le 1er octobre, Gilles Marchand gagnera un peu d’altitude et surtout du pouvoir. Le conseil d’administration de la SSR vient de le nommer à la succession de Roger de Weck. Si l’assemblée des délégués confirme ce choix le 25 novembre, en principe une formalité, il quittera donc Genève pour Berne et le dixième étage de la Giacomettistrasse 1. Avec un gros défi à la clé: réussir la «bascule numérique» d’une entreprise qui doit se reconnecter avec les «milléniaux», ces jeunes qui ne s’informent plus sur les médias généralistes. »

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