A l’orée de la votation No Billag, le journaliste et critique de cinéma Pascal Gavillet expose les conséquences désastreuses qu’engendrerait un « oui » à la suppression de la redevance pour le monde du cinéma hélvétique. Extrait de son article publié dans le 24 Heures du 18 janvier 2018:
Du côté de Cinéforom, l’ex-producteur Gérard Ruey, actuellement secrétaire général de la fondation, ne raisonne pas autrement. «Un tiers du subventionnement des films provient de la télévision. Et c’est un coût par essence difficilement rattrapable. En cas de oui à «No Billag», c’est ce tiers qui passerait à la trappe. Qui pourrait compenser cette perte? Je ne vois pas. Personne, je pense. Donc si l’initiative passait, ce serait une catastrophe totale. Car si un volume de production s’effondre, c’est toute la production qui s’effondre en même temps, par un effet domino qui conduit vite à la précarité.»
Sur la question de la relation entre No Billag et le cinéma suisse, voir aussi:
- « «No Billag»: un retour vers le passé », Le Temps, 12 février 2018.
- « Un oui à «No Billag» impactera le cinéma suisse », 24 Heures, 28 janvier 2018.
- « Journées de Soleure sous le signe de «No Billag» », 24 Heures, 25 janvier 2018.
- « Les cinémas combattent «No Billag» sur grand écran », 24 Heures, 9 janvier 2018