Séminaire sur les médias imaginaires

L’Institut national de l’histoire de l’art (INHA) ouvre, du 1er octobre 2018 au 19 janvier 2019, son séminaire « INHALab » à l’association de recherche en cultures visuelles Imago. Ce collectif de jeunes chercheur.euse.s se donne pour objectif d’ouvrir l’histoire de l’art à d’autres méthodologies telle que l’archéologie des médias. En parallèle de ce séminaire, l’INHA accueille l’exposition « Médias imaginaires. Les archives vivantes » qui invite le public à utiliser les outils de recherche livresques, visuels et numériques présents sur les lieux.

Consulter le programme du séminaire.

Présentation:

« L’histoire de l’art s’ouvre depuis quelques années maintenant à la discipline méconnue de l’archéologie des médias. Fort de ce constat, le projet Médias imaginaires entend réfléchir au concept central de « médias imaginaires » c’est-à-dire des appareils et instruments qui n’ont jamais vu le jour car irréalisables, sont restés au stade de brouillons, de concepts ou qui n’existent que dans l’imaginaire d’écrivains et d’artistes.

Cette vie rêvée des appareils peut prendre trois formes?: des médias anticipatifs tournés vers le futur imaginaire ou possible des artefacts que nous connaissons aujourd’hui?; des médias invasifs et autres appareils d’emprise qui prennent le contrôle de l’utilisateur?; des médias prophétiques, capables de communiquer avec les mondes invisibles. »

Parution: A Companion to the History of American Broadcasting

Un ouvrage collectif sur l’histoire de la radio et de la télévision aux États-Unis est paru cet été aux éditions Wiley. Intitulé A Companion to the History of American Broadcasting, le livre a été dirigé par Aniko Bodroghkozy, l’un des membres fondateurs du Département des Media Studies de l’Université de Virginie.

Les différentes contributions abordent notamment le rôle de la radio dans la sphère télévisuelle, l’évolution des régulations sur la radio et la télévision ainsi que l’influence culturelle des deux médias. L’ouvrage se propose également de présenter un panorama de l’historiographie sur le sujet de même que d’analyser des textes canoniques qui ont participé à façonner ce champs historique.

Présentation:

« A Companion to the History of American Broadcasting comprehensively evaluates the vibrant history of American radio and television and reveals broadcasting’s influence on American history in the twentieth and twenty-first centuries. With contributions from leading scholars on the topic, this wide-ranging anthology explores the impact of broadcasting on American culture, politics, and society from an historical perspective as well as the effect on our economic and social structures. The text’s original and accessibly-written essays offer explorations on a wealth of topics including the production of broadcast media, the evolution of various television and radio genres, the development of the broadcast ratings system, the rise of Spanish language broadcasting in the United States, broadcast activism, African Americans and broadcasting, 1950’s television, and much more. »

Conférence: L’image et l’histoire des « fake news »

Le cycle de conférences « Histoire vivante » organisé par la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève propose, le 4 octobre 2018, une rencontre autour de « L’image et l’histoire des fake news ». Vanessa Schwartz, historienne de la culture visuelle contemporaine et professeure d’histoire, d’histoire de l’art et de cinéma à l’Université de Californie du Sud, inscrira ce thème d’actualité dans une perspective historique et évoquera notamment l’émergence, à la fin du XIXe siècle, de la presse à grand tirage fondée sur l’image ou encore l’influence du photoreportage lors de l’affaire Dreyfus.

Extrait de la présentation:

« Mensonge, propagande, désinformation, intox, et maintenant fake news. Tous ces termes ont une histoire qui en dit long sur le rôle de l’information dans les sociétés concernées, et sur ces sociétés elles-mêmes.

Les faits sur lesquels on fonde l’information peuvent être établis et mis en récit verbalement ou visuellement. Quand on cherche à distinguer le vrai du faux, cette distinction est-elle pertinente ? Dans quelle mesure la part du discours et de l’image change-t-elle quelque chose au débat sur le vrai et le faux, et dans quel sens ? Telle est la question posée par cette conférence. »

 

Consulter également le programme du cours public « The Historians. Les séries TV décryptées par les historiens » pour cet automne 2018.

Vanessa Schwartz interviendra également à l’Université de Genève les 9 et 10 octobre 2018 lors de l’atelier doctoral « Apports et enjeux du tournant visuel des sciences sociales » et parlera le 11 octobre de l’avènement du jet et de la culture de la mobilité « Fluid Motion: The Jet Age Airport and Flow ».

Stars and Screen: Film and Media History Conference

Du 27 au 29 septembre, la conférence « Stars and Screen » se déroule à la Rowan University, Glassboro, New Jersey.  Se voulant interdisciplinaire, l’événement réunit des contributions de différents champs de l’histoire des médias et du cinéma, mais aussi des sciences sociales, autour de la thématique des « stars » (au sens de vedettes et d’étoiles) et des écrans.

Présentation:

In the ‘Golden Age’ of Classical Hollywood Cinema, MGM was known as the motion picture studio with “More Stars Than There Are In Heaven.” In fact, ‘Stars’ have illuminated cinematic screens for over 100 years, from classic movie stars (Bogart, Bacall, Hepburn, Chaplin) to films about Hollywood’s star factory (A Star Is Born, What Price Hollywood?) to shooting stars (Deep Impact), falling stars (Sunset Boulevard, Raging Bull), and stars in ‘space, the final frontier’ (Star Trek) in a ‘galaxy far, far away’ (Star Wars). Digital video streaming and binge watching of films and media also re-imagines and creates new moving image ‘stars’ transforming the cinematic or televisual production, distribution, and viewing reception experience. What does this nostalgic re-imagining of film history and cinematic production of stars on screen tell us about the cultural moment we find ourselves in? The 2018 Film and Media History Conference explores the theme of “Stars and Screen.”

Les réalisateurs face à la TSR: le projet d’émission Périscope (1976-1977)

Le dernier article de notre équipe:

« Les réalisateurs face à la TSR : le projet d’émission Périscope (1976-1977) », par Roxane Gray, septembre 2018.

Cet article s’inspire d’une réflexion amorcée dans le cadre de l’école d’été Métis 2018 « Culture de masse : nouvelles approches, nouveaux enjeux (XIX-XXIe siècles) » qui s’est déroulée à Versailles du 3 au 7 septembre 2018.

6 octobre 1971 : Grève d’un jour à la TSR, Histoire de la TSR. ch.

 

Au tournant des années 1970, les réalisateurs de la Télévision Suisse Romande (TSR) font face à une modernisation des normes de production et à de nouvelles logiques de management. Ces professionnels proposent néanmoins de nouvelles méthodes et organisations du travail, plus propices aux formes d’expression qu’ils défendent.

Retour sur le projet d’émission Périscope présenté en 1976 à la TSR par dix de ses réalisateurs.

Lire notre article.

Création du blog « Media History from the Margins »

La conférence internationale « Media History from the Margins » s’est déroulée à Monte Verità du 19 au 24 août 2018. Parallèlement à ces échanges fructueux, les doctorant.e.s participant.e.s à cette rencontre ont alimenté le blog éponyme de la conférence afin de faire connaître leurs recherches. Pratiques médiatiques amateurs, nouveaux médias, radios libres transnationales, expositions itinérantes de cinéma ou encore expériences de communication dans des camps de réfugiés: les articles, aux approches diversifiées, dressent un panorama passionnant des recherches récentes en histoire des médias.

Découvrir le blog ici.

Projet « Amateur Films from the German Democratic Republic in Color » mené par Josephine Diecke (Université de Zurich) et Dennis Basaldella (Université d’Hambourg, Musée du film de Potsdam). Plus d’informations ici : https://filmcolors.org/2018/08/13/potsdam/

 

 

Une partie de la RTS déménage à Lausanne

« La SSR veut déplacer une partie de la rédaction de la radio SRF de Berne à Zurich. En Suisse romande, la RTS envisage de déménager à l’horizon 2024 le département « news » de la télévision de Genève à Lausanne », lisait-on mercredi 19 septembre dans Romandie.

Ces décisions suscitent de nombreuses réactions, notamment le désolement du Conseil d’Etat genevois. Mais Pascal Crittin, directeur de la RTS défend son projet qu’il qualifie de « vision » dans l’émission Forum du même jour. L’idée est de réussir à « économiser dans les murs » pour éviter des économies dans le programme, explique Pascal Crittin qui croit « en un fédéralisme des contenus et non pas des bureaux ».

 

Interview de Pascal Crittin à Forum, 19 sept.

Interview d’Antonio Hodgers, président du Conseil d’Etat genevois, à Forum, 19 sept.

« RTS: déménagement prévu d’une partie de la télévision à Lausanne », Romandie, 19 sept.

« Le téléjournal à Lausanne? Plus qu’une hypothèse, une vision », Le Matin, 19 sept.

« Genève est en passe de perdre le téléjournal », Tribune de Genève, 19 sept.

« Genève prend très mal le départ programmé de la RTS », Le Temps, 19 sept.

 

 

 

Netflix et « l’infotainment »

Samedi 17 septembre, l’émission de la RTS Médialogues proposait un sujet sur l’actualité de Netflix, qui se lance, en collaboration avec Buzzfeed, dans l’info-divertissement. Pour en discuter, le sociologue et maître d?enseignement à l’Université de Lausanne et spécialiste des nouvelles technologies et des médias Olivier Glassey était invité. Il revient notamment sur l’histoire de ce croisement entre l’information et le divertissement, mélange des genre qui n’est pas nouveau.

En association avec le site d?information Buzzfeed, le géant du streaming se lance dans le documentaire ou plutôt l?info-divertissement. Est-ce forcément abrutissant ou simplement une autre manière d?informer ? L?info-divertissement n?est-elle qu?une course au clic ou le sérieux journalistique peut encore tenir dans des formats ultra-courts ?

Netflix à la conquête du Vieux Continent

Fort du succès mondial de La Casa de Papel créée en 2017, série non-anglophone actuellement la plus regardée dans le monde, le service de vidéo en ligne Netflix installera, dès septembre 2018, son premier studio de production européen à Madrid. La création de ce studio européen marque le début de l’industrialisation des créations de Netflix en Europe: vingt productions devront au total être produites cette année sur le sol espagnol.

Avec un nombre d’abonnés supérieur en-dehors des Etats-Unis (70 millions) qu’à domicile (57 millions), Netflix se lance en effet dans une stratégie d’ouverture aux demandes locales et dans la création de contenus innovants en Europe mais aussi en Colombie, au Brésil ou encore au Japon.

« Espagne: Netflix installe son premier studio européen à Madrid », Le Matin, 27 juillet 2018

« Netflix installe un studio à Madrid », Le Figaro, 27 juillet 2018

Visite guidée de l’Institut national français de l’audiovisuel

Les 15 et 16 septembre 2018, l’Institut national français de l’audiovisuel (INA) ouvre ses portent aux visiteurs pour une visite guidée.

« Partez en immersion au cœur de la mémoire augmentée de l’INA avec le spectacle holographique innovant et inédit « Mandela, I am prepared to die », découvrez les secrets de la restauration des archives audio-radio , et vivez une expérience sonore unique avec l’Acousmonium, ce dispositif mobile destiné aux concerts de musique acousmatique et électroacoustique, pouvant accueillir jusqu’à 80 hauts parleurs.

Cette traversée de l’INA s’achèvera par la visite de notre plus grand plateau de tournage sur lequel se forment les futurs professionnels de l’image. »