Les séminaires en histoire du genre font désormais légion dans le paysage académique francophone et s’ouvrent notamment à l’histoire des médias. Tour d’horizon :
Les doctorant·e·s de l’équipe ISOR (Images, Sociétés, Représentations) de l’Université Paris I organisent en 2019 leur séminaire doctoral autour des « Femmes dans les métiers de l’audiovisuel et des arts du spectacle ». Les différentes contributions porteront sur diverses professions notamment les femmes cinéastes et photographes, les chanteuses de jazz et les réalisatrices de télévision.
L’INA et Sorbonne-Nouvelle lancent cette année la troisième édition de leur séminaire fondé en 2018 et dédié aux professionnelles de l’audiovisuel. Des productrices, anciennes monteuses et femmes journalistes ainsi que des chercheuses spécialisées en histoire des médias sont notamment intervenues au cours de ces deux dernière années.
Signalons également le séminaire « Genre, médias et communication » co-organisé depuis 2017 à Sorbonne-Nouvelle par l’Institut de Recherche Médias, Cultures, Communication et Numérique (IRMÉCCEN). La chercheuse Delphine Chedaleux (UNIL) est notamment intervenue lors de cette dernière édition au sujet de la culture sentimentale et de ses modes d’appropriation en féministe. L’historienne a d’ailleurs donné en automne 2019 un séminaire sur le « Soap opera et ses spectatrices : une approche par les cultural studies » à l’UNIL et partage ses réflexions dans son carnet de recherches « (É)toiles sociales. Genre et cultures médiatiques ».
Mentionnons pour finir l’atelier doctoral « Histoire du genre » organisé à l’EHESS qui réunit depuis 2017 les doctorant.e.s travaillant sur des périodes différentes, aussi bien sur l’histoire du genre, que sur l’histoire des femmes ou des masculinités, ou qui envisagent le genre comme un outil ponctuel à mobiliser dans leur travail de thèse.