Un web-documentaire pour les 50 ans de Temps présent

Le magazine d’information de la Radio-Télévision Suisse Temps présent fêtera en avril prochain ses 50 ans. Fondé au printemps 1969 par le directeur de la Télévision Suisse romande, René Schenker, et le chef du département de l’information, Alexandre Burger, Temps présent succède au magazine Continents sans Visa.

Pour ce cinquantenaire, l’équipe de notre projet FNS « Au-delà du service public. Pour une histoire élargie de la télévision en Suisse » a collaboré avec la RTS et l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de Neuchâtel afin de créer un web-documentaire. Celui-ci passera de l’autre côté de l’écran et montrera les coulisses de la production du magazine phare de la RTS. Des entretiens avec des anciens et actuels professionnels de télévision, des archives inédites et des extraits d’émissions viendront incarner le travail des réalisateur.trice.s et journalistes de télévision.

Equipes de l’AJM et de l’UNIL réunies autour des archives de Temps présent. Copyright RTS/Anne Kearney

 

Vu en classe: les étudiant.e.s écrivent l’histoire de la télévision

Nouveauté: nous proposons sur notre site « Pour une histoire élargie de la télévision en Suisse » une série d’articles intitulée « Vu en classe: les étudiant.e.s écrivent l’histoire de la télévision ».

Ces textes sont issus du cours-séminaire « Dispositifs audiovisuels, industries de l’imaginaire et professionnels de l’écran : les dialogues entre cinéma et télévision des années 1950 au tournant numérique » qui a été donné par François Vallotton et Anne-Katrin Weber au semestre d’automne 2017 à l’Université de Lausanne. Proposé aussi bien aux étudiant.e.s en Histoire qu’en Histoire et esthétique du cinéma, cet enseignement Bachelor explorait l’histoire croisée du cinéma et de la télévision. Il permettait d’aborder le développement des deux médias dans leurs multiples interactions.

La deuxième proposition de « Vu en classe » porte sur les télé-clubs:

« Télévision quand tu nous tiens »: L’expérience éducative des télé-clubs, par Léon de Perrot, mars 2019.

En plein essor dans la France des années 1950, les télé-clubs sont essentiellement utilisés à des fins d’éducation populaire. L’histoire de cette expérience permet d’appréhender la vision, réelle ou fantasmée, du nouveau média par ses premiers utilisateurs et de penser la figure naissante du téléspectateur dans une pratique collective de la télévision.

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Vu en classe: les étudiant.e.s écrivent l’histoire de la télévision

Nouveauté: nous proposons sur notre site « Pour une histoire élargie de la télévision en Suisse » une série d’articles intitulée « Vu en classe: les étudiant.e.s écrivent l’histoire de la télévision ».

Ces textes sont issus du cours-séminaire « Dispositifs audiovisuels, industries de l’imaginaire et professionnels de l’écran : les dialogues entre cinéma et télévision des années 1950 au tournant numérique » qui a été donné par François Vallotton et Anne-Katrin Weber au semestre d’automne 2017 à l’Université de Lausanne. Proposé aussi bien aux étudiant.e.s en Histoire qu’en Histoire et esthétique du cinéma, cet enseignement Bachelor explorait l’histoire croisée du cinéma et de la télévision. Il permettait d’aborder le développement des deux médias dans leurs multiples interactions.

La première proposition de « Vu en classe » porte sur la télévision communautaire:

« La télévision communautaire : de l’utopie médiatique « soixante-huitarde » à ses avatars contemporains », par Noé Maggetti et Michael Wagnières, mars 2019.

Liberté d’expression, création autonome, indépendance face aux institutions… Ces notions profondément actuelles à l’ère d’Internet ne datent pas d’hier. Elles ont été explorées dès les années 1970 au travers d’un modèle médiatique particulier: la télévision communautaire. Coup de projecteur sur cette utopie communicationnelle et l’une de ses mises en pratique actuelle : Canal29.

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Travailleurs et travailleuses « du clic »: le côté obscur de l’économie digitale

Antonio A. Casilli, professeur en Humanités digitales à Télécom ParisTech et chercheur à l’Institut interdisciplinaire de l’innovation du CNRS, a récemment publié un ouvrage qui propose une réflexion stimulante sur le travail à l’ère du numérique.

Dans En attendant les robots. Enquête sur le travail du clicle sociologue dévoile un pan sombre et méconnu de l’économie digitale, à rebours de l’idée selon laquelle les évolutions techniques dans le domaine du numérique permettraient à terme le remplacement du travail humain par des machines.

Au contraire, « en dissipant l’illusion de l’automation intelligente, Antonio Casilli fait apparaître la réalité du digital labor : l’exploitation des petites mains de l’intelligence « artificielle », ces myriades de tâcherons du clic soumis au management algorithmique de plateformes en passe de reconfigurer et de précariser le travail humain. » 

 

 

Dès sa sortie, son travail a reçu un accueil enthousiaste dans les médias. Florilège.

Parution: Manuel de l’histoire du Web

Ce début d’année 2019 a vu la parution d’un  ouvrage collectif des éditions SAGE, dirigé par Niels Brügger (professeur en Internet Studies & Digital Humanities à Aarhus University) et Ian Milligan (professeur spécialiste des archives du web à l’University of Waterloo): The SAGE Handbook of Web History.

 

Présentation:

The Web has been with us now for almost 25 years. An integral part of our social, cultural and political lives, ‘new media’ is simply not that new anymore. Despite the rapidly expanding archives of information at our disposal, and the recent growth of interest in web history as a field of research, the information available to us still far outstrips our understanding of how to interpret it. 

The SAGE Handbook of Web History marks the first comprehensive review of this subject to date. Its editors emphasise two main different forms of study: the use of the web as an historical resource, and the web as an object of study in its own right. Bringing together all the existing knowledge of the field, with an interdisciplinary focus and an international scope, this is an incomparable resource for researchers and students alike. 

Voir la table des matières détaillée.

 

Histoire Vivante commence l’année en s’intéressant aux médias

Depuis la mi-janvier 2019, l’émission radiophonique de la RTS Histoire Vivante a consacré plusieurs séries à différents médias. Une première semaine était en effet consacrée à l’histoire de la presse anglo-saxonne,  la suivante présentait le nouveau site web indépendant d’information « Les Jours » et une troisième se plongeait dans l’histoire du cinéma aux Etats-Unis.

Découvrir tous les programmes sur le site de l’émission.

Fribourg inaugure sa maison des médias

Le 21 décembre 2018, Fribourg a inauguré sa nouvelle maison des médias : MEDIAParc. Celle-ci souhaite innover dans le domaine des multimédias et renforcer le lien entre les médias fribourgeois et la population.

Le site accueillera dans la commune de Villars-sur-Glâne Radio Fribourg et la régie publicitaire MediaPub, toutes deux propriétaires des locaux, mais aussi l’antenne fribourgeoise de la chaîne de télévision La Télé, le site d’information Sept.info ainsi que le média en ligne singinois Skippr. Près de 80 collaborateurs fixes et autant de freelances travailleront dans ce vaste complexe équipé d’une cellule numérique, de studios radio équipés de caméras et d’un plateau télé.

 

« Le centre des médias Mediaparc prend son envol », La Liberté, 3 décembre 2018.

« MEDIAParc devient réalité », communiqué de presse, 3 décembre 2018.

« Fribourg va bientôt disposer d’une maison des médias », Le Temps, 11 octobre 2018.

Parution: Netflix une (r)évolution?

Capucine Cousin a publié en septembre dernier chez Armand Colin un ouvrage intitulé « NETFLIX & Cie. Les coulisses d’une (r)évolution ». La journaliste spécialisée en économie, high tech, innovation et marketing y analyse le succès fulgurant de la plateforme de vidéo sur demande en s’intéressant entre autres à ses conséquences pour les chaines de télévision traditionnelles, le cinéma et les spectateurs.

 

 

Présentation de l’ouvrage:

« Le cinéma et la télévision connaissent une révolution sans précédent : en quelques années seulement, Netflix s’est imposé comme un géant de l’audiovisuel en recrutant à tour de bras des abonnés séduits par un catalogue gargantuesque à l’accès illimité. Un catalogue notamment alimenté par des productions « maison » au succès foudroyant, et peu à peu enrichi des créations de cinéastes vedettes. D’Amazon à Disney, en passant par Google, Apple et Facebook, d’autres lui emboîtent le pas, et tous se livrent d’ores et déjà une guerre sans merci à laquelle semblent assister, impuissants, les acteurs traditionnels du secteur. »

 

 

 

Capucine Cousin était l’invitée de Médialogues sur la RTS, le 17 novembre.

« Netflix brode sur le mythe d’Orson Welles », un entretien avec Capucine Cousin dans Alternatives économiques du 31 octobre sur la stratégie cinéma de la plateforme étasunienne.

Parution: Réflexions sur la télévision globale à l’heure d’internet

La revue en libre accès Media Industries a récemment fait paraitre son second numéro de l’année 2018, consacré à la « Global Internet Television ».

Parmi les textes proposés, on peut découvrir la contribution de Lindiwe Dovey, de la SOAS University de Londres, intitulée « Entertaining Africans: Creative Innovation in the (Internet) Television Space », ou celle de Dorota Vaší?ková and Petr Szczepanik de l’Université Charles de Prague, qui porte sur la « Web TV as a Public Service: The Case of Stream.cz, the East-Central European Answer to YouTube ».

Ce numéro a été coordonné par Amanda D. Lotz (University of Michigan), Ramon Lobato (RMIT University) et Julian Thomas (RMIT University) qui signent l’article « Internet-Distributed Television Research: A Provocation ».

 

Télévision et cinéma: renégociations

Le 31 octobre sur France Culture, l’émission Du grain a moudre interrogeait la relation entre la télévision et le cinéma à l’aune des changements du paysage audiovisuel français : « La télévision, et Canal + en particulier, ont toujours largement financé le cinéma français. Mais les récentes tensions lors des négociations de la chronologie des médias semblent fragiliser cet équilibre. A l’heure des sVoD comme Netflix, d’autres modèles de financement du cinéma existent-ils ? »

Écouter l’émission « Le cinéma a-t-il encore besoin de la télé? »

« Chronologie des médias : Canal + claque la porte des négociations avec le cinéma », Capital, le 24 octobre.

« A la Mostra de Venise, Netflix prend sa revanche », France Inter, le 9 septembre.

« Franck Riester : « On ne peut pas, en France, ne pas faire évoluer la chronologie des médias » », Numerama le 23 octobre.

« Qu’appelle-t-on « l’exception culturelle » ? », Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).