« Archives: on regarde dans le rétro? », Espace 2

L’émission Nectar, rendez-vous culturel de la station de radio Espace 2, a consacré son sujet du 7 février 2018 aux archives audiovisuelles en Suisse. Trésors fragiles conquis sur le temps, leur préservation est initiée par les professionnels des médias pour des raisons essentiellement pratiques. La conservation des archives leur permet en effet de gagner du temps en réutilisant certains contenus plutôt que de les reproduire.

Cette conscience de l’importance du patrimoine audiovisuel s’est ensuite progressivement développée et institutionnalisée en Suisse. Les mémoires audiovisuelles sont aujourd’hui conservées par diverses institutions: la Radio-Télévision Suisse (RTS) et la Cinémathèque suisse en premier lieu mais aussi l’association Memoriav ainsi que la plateforme numérique, historique et participative notreHistoire.ch lancée en 2009 en Suisse romande.

Tour de table avec François Vallotton (historien des médias), Jean-François Cosandier (ancien directeur des archives et du service de documentation de la Radio Suisse Romande), Léonard Bouchet (chef du service données et archive à la RTS), Caroline Fournier (responsable secteur conservation et restauration film, Cinémathèque suisse) et Blaise Dupasquier (documentaliste).

 

Ecouter l’émission

« Le patrimoine audiovisuel en Suisse : genèse, ressources, reconfigurations »Sociétés et représentations, 2013/1, par Olivier Pradervand et François Vallotton

Grand débat sur No Billag

L’émission radio Forum du 7 février 2018 était consacrée à la votation du 4 mars prochain sur l’initiative No Billag, qui vise à supprimer toute redevance radio-télévision.

Le débat en direct de Sion (VS) réunissait Thomas Birbaum, vice-président du comité romand No Billag, Claudio Zanetti, conseiller national (UDC/ZH), Gilles Marchand, directeur général de la SSR et Christophe Darbellay, conseiller d’Etat (PDC/VS).

En préambule, le journaliste de la RTS Thibaut Schaller avait fait le point sur la campagne qui bat son plein.

Le 1er février 2018, les radios locales RJB, RTN et RFJ avait également diffusé un long débat sur cette votation qui réunissait pas moins de huit invités.

Petit retour historique sur la redevance audiovisuelle

Ce 25 janvier, La Matinale de La Première revenait sur l’histoire des débats autour de la redevance en Suisse. Les modes de financement du service public audiovisuel ont fait débat dès la première mention de ce qu’on appelait alors la taxe radiophonique, en 1946. La SSR plaidait alors pour une hausse de 15 à 24 francs par année. « Forcément, en Suisse, la radio doit coûter plus cher qu’ailleurs. Nous avons un petit territoire, une population assez restreinte, au sein de laquelle nous ne pouvons pas trouver des auditeurs en nombre illimité », justifiait par exemple un commentateur politique de l’époque.

Écouter la chronique Rouven Gueissaz.

 

EMEK veröffentlicht Bericht zur Zukunft der digitalen Medienlandschaft Schweiz

Die Eidgenössische Medienkommission (EMEK) ist eine ausserparlamentarische Expertenkommission deren Aufgabe es ist, die Behörden bezüglich der Entwicklung der Medien zu beraten. Die EMEK erarbeitet Positionspapiere zu Themen der Medienförderung, der Medienzukunft Schweiz, dem Service public sowie der Mediaforschung. In Bern präsentierte die Kommission ihr neues Positionspapier zur digitalen Medienlandschaft Schweiz. Darin skizziert die EMEK das wirtschaftliche, politische und gesellschaftliche Bild der digitalen Medien der Schweiz und nimmt auch Stellung zu der Zukunft der audiovisuellen Medien in der Schweiz.

« Wir sind bereits unterwegs in eine Zukunft, in der lineare Radio – und Fernsehkanäle an Bedeutung verlieren und in der alle Medien über Breitbandinternet verbreitet und voraussi chtlich vor allem On – Demand genutzt werden. In einer solchen neuen Medienwelt muss die Anpassung des Service public an digitale Verhältnisse konsequent zu Ende gedacht und der Auftrag der SRG SSR neu ausgehandelt werden. Die Leistungen der SRG SSR bleiben auch in Zukunft zentral, um die gesamte Bevölkerung zu erreichen und verschiedene Teilöffentlichkeiten miteinander in einen Austausch zu bringen. »

Klicken Sie hier um das Positionspapier der EMEK zu lesen.

Und hier ein von Watson geführtes Interview mit dem Präsidenten der Eidgenössischen Medienkommission, Prof. Dr. Ottfried Jarren.

 

La télé d’avant (1950-1974), France Culture

L’émission radiophonique Métronomique de France Culture a consacré son sujet du 5 janvier dernier à la « Télé d’avant (1950-1974) ». L’émission se penche, avec une programmation musicale originale, sur l’expérience de la petite lucarne de 1950 à 1974.

Présentation:

« Il y 50 ans, le 1er octobre 1967, les Français découvraient la télé en couleur. Métronomique prend place à bord du « Petit train de la mémoire » et remonte au temps d’Averty, de Zorro et de Thierry la Fronde. C’est l’époque où la télé parlait merveilleusement, où l’on prenait le temps d’écouter l’autre, et où les programmes faisaient causer pendant des jours. Notre histoire croisera des sourires enjôleurs et des brushings impeccables, des comptes à rebours gênés, des censeurs aveuglés, des génies de la réalisation et des artistes insolents de fraîcheur ».

« Le Croupier amoureux », comédie-ballet de François Régis Bastide et réalisé par Jean-Christophe Averty à l’occasion du lancement de la couleur à la télévision en octobre 1967• Crédits : Georges Chevrier/Ina – AFP

 

Ecouter l’émission sur France Culture

Réécouter l’émission « Jean-Claude Averty, l’électron libre des médias » sur France Culture

 

Les archives audiovisuelles: un matériau précieux pour l’histoire

Dans le cadre d’une semaine consacrée aux archives, l’émission de France Culture La Fabrique de l’Histoire s’intéressait mercredi 13 décembre 2017 aux fonds audiovisuels. A cette occasion, l’émission recevait Sylvie Lindeperg, historienne française spécialiste de la seconde guerre mondiale et de l’histoire du cinéma, Hélène Fleckinger, Maître de conférence en cinéma à Paris VIII, et Christophe Gauthier, conservateur de la Cinémathèque de Toulouse.

Les invité.e.s évoquent, entre autres, les archives audiovisuelles de l’université de Vincennes,  le projet « bobines féministes », qui renouvelle les connaissances  sur l’histoire de l’audiovisuel féministe, et les archives cinématographiques.

Cartons de bobines films au Centre de conservation et de recherche de la cinémathèque de Toulouse, 2004.

 

« Ainsi les archives audiovisuelles ne se contentent pas de rendre l’histoire visible : elles la façonnent et lui donnent une nouvelle visibilité. Leur prise en compte déborde donc largement le domaine de l’histoire culturelle : elles constituent un matériau précieux pour une histoire politique, sociale, symbolique des mondes contemporains. »

Sylvie Lindeperg et Ania Szczepanska, A qui appartiennent les images, Maison des sciences de l’homme, 2017,  p. 26.

 

Écouter l’émission.

 

 

 

 

« La BBC en Majesté » dans La Marche de l’Histoire

La Marche de l’Histoire, émission de France Inter, abordait le 29 novembre 2017 l’histoire de la radiotélévision britannique, la BBC. Le présentateur Jean Lebrun recevait à cette occasion Gaël Villeneuve, sociologue des médias, chercheur au laboratoire Communication et Politique du CNRS.

Sur son blog, Gaël Villeneuve présente brièvement cette rencontre:

« Pour le dire vite : on a échangé sur le mythe « BBC », celui que les journalistes anglais ont construit et qui fait tant rêver les Français. Ses ambitions passées et présentes, les épreuves de sadisme budgétaire que lui font subir ses autorités de tutelle. Avec bien sûr, en toile de fond, les menaces qui planent sur l’audiovisuel public français. »

Gaël Villeneuve est notamment l’auteur de l’ouvrage Les débats télévisés en 36 questions-réponses, paru aux Presses universitaires de Grenoble en 2014.

 

Médiarchie: penser les médias aujourd’hui

Le 2 décembre, l’émission Médialogues de la RTS invitait Yves Citton, professeur de littérature et médias à l?Université Paris 8. Il venait discutait de son ouvrage paru en septembre 2017, Médiarchie, aux Editions du Seuil.

Présentation de Médiarchie :

 

« Nous nous imaginons vivre dans des démocraties, alors que nous vivons dans des médiarchies. Car, plus que les peuples ou les individus, ce sont les publics formés par les médias qui sont les substrats de nos régimes politiques. Même lorsque nous dénonçons le « pouvoir des médias », nous n’entrevoyons qu’à peine à quel point ceux-ci conditionnent nos perceptions, nos pensées et nos actions, individuelles et collectives.
En reliant des courants de pensée étrangers à nos traditions critiques et universitaires, Yves Citton renouvelle considérablement notre boîte à outils conceptuelle et s’applique tournevis en main à recadrer nos débats. De l’écoféminisme à la sociologie des réseaux, des algorithmes de l’apprentissage profond à l’archéologie des infrastructures, de la démonologie au design d’ingénierie, du médiactivisme au médiartivisme, le parcours proposé élargit notre horizon théorique et notre imaginaire politique en explorant d’autres manières de penser les « médias ». »

 

Autour du livre:

Écouter l’émission de Médialogues du 2 décembre 2017.

Écouter l’émission de France Culture, La Suite dans les Idées, qui invitait Yves Citton le 2 septembre 2017.

« Comment le numérique nous façonne » dans Le Temps du 8 septembre 2017.

« Yves Citton, hackeur des médias », dans Le Monde du 12 octobre 2017.

« Yves Citton repense de fond en comble la critique des médias » dans les Inrocks du 11 novembre 2017.

Visiter le site web d’Yves Citton.

 

 

Raphaëlle Ruppen Coutaz: radio suisse et diplomatie culturelle

Le mercredi 29 novembre 2017, l’historienne Raphaëlle Ruppen Coutaz donne une conférence publique à l’Université de Fribourg intitulée « La radio, instrument et/ou acteur de la diplomatie culturelle? Le cas de la Société suisse de radiodiffusion (SSR) dans la première moitié du 20e siècle ».

Raphaëlle Ruppen Coutaz est l’auteure d’une thèse qui a donné lieu au livre paru en 2017, La voix de la Suisse à l’étranger Radio et relations culturelles internationales (1932-1949).

 

Présentation de l’ouvrage:

« Faire de la propagande sur les ondes radio détonne avec l’image d’une Suisse neutre. Et pourtant, ce puissant moyen de communication va être mis au service du gouvernement et de son projet de politique culturelle : la défense nationale spirituelle. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, confrontée aux propagandes étrangères de plus en plus incisives, la Société suisse de radiodiffusion (SSR) crée le Service suisse d’ondes courtes, qui deviendra Radio suisse internationale, puis Swissinfo, pour resserrer les liens avec les expatriés et permettre le rayonnement culturel de la Suisse à l’étranger. (…) »

 

 

 

La RTS bientôt sur le campus de Lausanne

Pascal Crittin, directeur de la Radio Télévision Suisse (RTS), a consacré une interview au dernier Uniscope, magazine du campus de l’Université de Lausanne. Il y est notamment question de médias numériques, des rôles fondamentaux de l’audiovisuel public, de la notion de trans-média et du déménagement de la RTS sur le campus lausannois à l’horizon 2021. A cet égard, Pascal Crittin mentionne de possibles collaborations futures avec notre projet de recherche.

 

Pascal Crittin par F. Imhof, copyright UNIL.

Extrait:

Uniscope: « Qu’attendez-vous du déménagement de la RTS à Dorigny ? »

Pascal Crittin: « Nous en attendons une intensification de nos relations déjà nombreuses avec les hautes écoles. (…). »

Uniscope: « Un exemple de collaboration future ? »

Pascal Crittin: « Il y a des compétences en matière d’histoire audiovisuelle et cinématographique à la Faculté des lettres. J’en parlais récemment avec les professeurs Alain Boillat et François Vallotton. Ce dernier dirige un projet FNS sur l’histoire des télévisions en Suisse qui peut s’appuyer sur nos archives numérisées et les exploiter. C’est un exemple parmi d’autres. Nous avançons dans la construction, avec les universités du Triangle Azur et l’EPFL, d’une alliance pour l’innovation des médias. Nous allons créer un Centre médias qui veut réunir les approches des sciences humaines et sociales, des humanités digitales et des ingénieurs pour stimuler l’innovation dans e domaine des médias, et aussi créer et diffuser des contenus en imaginant de nouveaux formats médiatiques, scientifiques et même des manières inédites d’accompagner l’enseignement. »