Appel à candidatures pour les 50 ans de Temps présent

 

En mai 2019, l’émission de grand reportage de la RTS Temps présent fêtera ses cinquante ans. Cet anniversaire donnera lieu à une série d’émissions spéciales dans le cadre du programme. En parallèle, le rédacteur de Temps Présent, Jean-Philippe Ceppi, souhaiterait prolonger un partenariat en cours avec la Faculté des lettres de l’UNIL (en lien notamment avec notre projet «Pour une histoire élargie de la télévision») en associant au «dispositif commémoratif» deux étudiant.e.s de l’UNIL. Ceux-ci ou celles-ci auraient notamment pour mission de réaliser un petit travail sur les archives de Temps présent et de contribuer à la réalisation d’un webdoc sur l’histoire de ce magazine.

Ce mandat – qui sera rétribué – s’adresse à des étudiant.e.s d’histoire et/ou de cinéma de dernière année Bachelor ou première année Master. Il débutera le 10 août et après un travail d’immersion entre mi-août et mi-septembre nécessitera un engagement d’une journée hebdomadaire entre mi-septembre et fin janvier.

Les compétences requises sont les suivantes: intérêt pour l’histoire de la télévision, compétences historiques, expérience dans le traitement des sources audiovisuelles, intérêt pour des enjeux de médiation scientifique et culturelle (le webdoc s’adresse à un large public). Afin que ce mandat ait un sens au-delà de l’événement ponctuel de mai 2019, nous souhaitons privilégier des candidatures de personnes désireuses d’engager à terme un travail de Master sur l’un ou l’autre aspect de l’histoire de la télévision suisse romande, en histoire ou en cinéma.

Les rythmes journalistiques sont ce qu’ils sont et nous devons concrétiser ce partenariat de manière très rapide. Nous invitons par conséquent toute personne intéressée à manifester leur intérêt en faisant parvenir aux deux soussigné.e.s (francois.vallotton@unil.ch + anne-katrin.weber@unil.ch) un CV et une lettre de motivation d’une page A4, et cela d’ici le vendredi 29 juin. Un entretien sera organisé la semaine suivante.

Les scénaristes en Suisse: la quête d’une reconnaissance

Le Temps a consacré, le 7 janvier 2018, une série d’articles sur le métier de scénariste. Si la profession a longtemps souffert de la prédominance du réalisateur dans la production audiovisuelle, le boom de la fiction audiovisuelle appelle à un défi narratif qui tend à faire du scénariste le nouveau pivot du processus de création.

Dans le cinéma suisse, les compétences des scénaristes restent peu exploitées. Victimes de l’héritage de la Nouvelle Vague, les scénaristes souffrent d’un manque de reconnaissance et s’effacent derrière la figure du réalisateur, considéré comme seul auteur des films. Cette invisibilité de la profession se manifeste par des filières de formation théorique et pratique encore trop peu développées.

Les télévisions européennes, à l’instar de la télévision publique danoise, Danmarks Radio, mais aussi la RTS, expérimentent des pratiques de production de séries télévisées et accordent une place plus importante aux auteurs. Si le besoin des scénaristes se fait davantage sentir à la télévision publique, la reconnaissance de la profession n’est néanmoins pas encore au rendez-vous en Suisse. Celle-ci semble rater la dernière marche sur le chemin de la professionnalisation des scénaristes et vers la reconnaissance de leurs productions:

«Le jour où le scénariste gardera ses droits sur les textes et donnera une option de production au producteur, ce qui se fait au Danemark ou en Belgique flamande, les séries suisses prendront vraiment leur envol.»

Le réalisateur français François Truffaut discutant le scénario du film «La sirène du Mississippi» avec Catherine Deneuve.

Voir la série d’articles publiés dans Le Temps le 7 janvier 2018:

« Les scénaristes, nouveaux maîtres de l’imaginaire »

« Dans les séries TV romandes, la lente quête d’une politique des auteurs »

« Un master pour apprendre l’écriture d’un scénario »

« Baran bo Odar, le scénariste suisse qui envoûte Netflix »

Lire aussi:

« Le scénariste, ce solitaire invisible », Le Temps 2 février 2018

« Dans le creuset des séries danoises », Le Temps, 22 juillet 2013

« Scénariste, le maillon faible du cinéma suisse », Swissinfo.ch, 20 mars 2014

« Ces scénaristes dans l’ombre des cinéastes », RTS Culture, mars 2018

« Scénariste, un métier peu valorisé », RTS Info, 23 mars 2018

 

La RTS sur le campus lausannois: un projet maintenu mais reporté

La création d’un nouveau centre médias sur le site de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) devait accueillir, dès 2020, les employés de la RTS du bâtiment La Sallaz à Lausanne. Pascal Crittin, directeur de la RTS, a annoncé, le mercredi 8 mars 2018, que le déménagement de la RTS était retardé et reporté au plus tôt en 2023.

La suspension du transfert n’est pas liée à la votation « No Billag » mais aux mesures d’économies prises par la RTS en raison de la baisse de la redevance annoncée par le Conseil fédéral pour 2019 ainsi que la baisse des revenus publicitaires.

Le bureau d’architecte lauréat du concours Kersten Geers et David Van Severen. [ – Philippe Christin]
Ecouter Pascal Crittin sur Radio Lac, le 7 mars 2018

Lire les articles parus le même jour:

« Le déménagement de la RTS sur le site de l’EPFL est retardé », RTS info

« Le déménagement de la RTS sur le campus lausannois est retardé », Le Temps

« Le déménagement de la RTS à l’EPFL est suspendu », 24 Heures

Votation sur la redevance: analyse de Pascal Crittin

Pascal Crittin, directeur de la RTS, analyse, pour la revue française en ligne Inaglobal, les causes, caractéristiques et enjeux de la votation sur No Billag. Pascal Crittin revient sur l’objet de cette votation qui aura lieu le 4 mars 2018, sur les intentions de vote actuelles, sur les arguments des deux camps ainsi que sur les conséquences, en cas d’une victoire du « Oui », sur le paysage audiovisuel suisse.

Extrait:

« Nous sommes prêts à discuter du périmètre du service public. Évidemment, il y a des domaines de programmes qui sont au cœur du service public : l’information, la culture, le sport d’une certaine manière aussi. Il y a certains sports ou certaines séries TV qui peuvent être plus à la périphérie du service public. On peut en débattre. Maintenant, le fait est que derrière ces domaines de programmes, il y a du public. Aujourd’hui, le public a accès à ces offres moyennant la redevance, qui va coûter l’année prochaine 1 franc suisse par ménage et par jour.

Si demain, le public, pour avoir accès à ces offres doit payer beaucoup plus cher, je pense qu’on ne rend pas service au public. Je ne dis pas que les médias privés ne peuvent pas diffuser eux-mêmes ce genre de programmes. Ce que je constate, c’est que le meilleur service qu’on peut rendre au public, c’est de l’offrir dans un « bouquet » global, ce qui correspond aujourd’hui au service public. »

 

 

« Votation sur la redevance: le grand perdant, c’est le peuple suisse », Inaglobal

« Audiovisuel public, comprendre les enjeux de la votation suisse », Inaglobal

Le printemps du journalisme, Frédéric Gonseth

Le documentaire Le printemps du journalisme réalisé, filmé et produit par Frédéric Gonseth en coproduction avec la RTS, sera projeté en avant-première au Capitole à Lausanne le 10 janvier 2018 à 20h. La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur et les protagonistes du film.

Synopsis du film:

« En janvier 2017, un magazine meurt. Suscitant un grand émoi en Suisse romande, la disparition de L’Hebdo ne touche guère les jeunes. Ils sont nés à l’ère de l’information digitale, légère et gratuite. Un test effectué auprès de plusieurs classes vaudoises révèle cependant que les élèves, pour leur majorité, n’identifient pas facilement les «fake news» qui sont légion sur la Toile. De leur côté, les enseignants romands qui sensibilisent leurs élèves aux médias sont encore trop peu nombreux, et quant aux autorités politiques et aux parents, ils découvrent à peine l’ampleur du phénomène et ses potentielles conséquences. Mais les signes d’un printemps s’annoncent, des journalistes naufragés de L’Hebdo, associés à de nombreux jeunes collègues, relèvent le défi et lancent un nouveau magazine numérique: Bon pour la tête. »

 

 

 

 

Visionner un extrait du film

Voir la liste des projections du documentaire

Découvrir le média d’information en ligne Bon pour la tête

Lire l’édition spéciale de la revue Culture Enjeu « Les créateurs, l’argent, le public »

 

Le futur campus RTS à Lausanne menacé par « No Billag »

La menace « No Billag » plane sur le projet de construction du campus de la RTS sur le site de l’EFPL, dont l’ouverture est prévue pour l’année 2019. Le constat de Barbara Schutz, cheffe du service relations médias à la RTS, est sans appel : « En cas d’acceptation de l’initiative, le projet sera naturellement définitivement stoppé, sans alternative ni plan B ».

Cet important projet immobilier est destiné à accueillir la radio romande mais également un grand studio de télévision, des camions de tournage, un centre de production multimédia et de nombreux espaces de travail. Cet emplacement ouvre, par ailleurs, la voie à des collaborations avec l’école polytechnique, notamment sur l’avenir des médias. Ce campus, propice à une circulation des métiers et des idées, dépassera-t-il le stade du croquis ?

 

 

 

 

 

« L’ombre de « No Billag » plane sur le campus RTS », Le Temps

« Sur le campus lausannois, la RTS s’affiche avec son grand projet », Le Temps

Présentation du campus RTS, site de l’EPFL

Archives audiovisuelles et réseaux sociaux

Par Marie Sandoz, octobre 2017.

Les Archives de la Radio Télévision Suisse (RTS) sont plus visibles que jamais grâce à leur usage efficace des réseaux sociaux. L’ère du digital ouvre en effet un vaste éventail de possibilités aux documentalistes de l’audiovisuel public.

Rencontre avec les archivistes Soazig Vaucher et Vincent Sériot.

Lire l’article sur ce site.

 

La RTS bientôt sur le campus de Lausanne

Pascal Crittin, directeur de la Radio Télévision Suisse (RTS), a consacré une interview au dernier Uniscope, magazine du campus de l’Université de Lausanne. Il y est notamment question de médias numériques, des rôles fondamentaux de l’audiovisuel public, de la notion de trans-média et du déménagement de la RTS sur le campus lausannois à l’horizon 2021. A cet égard, Pascal Crittin mentionne de possibles collaborations futures avec notre projet de recherche.

 

Pascal Crittin par F. Imhof, copyright UNIL.

Extrait:

Uniscope: « Qu’attendez-vous du déménagement de la RTS à Dorigny ? »

Pascal Crittin: « Nous en attendons une intensification de nos relations déjà nombreuses avec les hautes écoles. (…). »

Uniscope: « Un exemple de collaboration future ? »

Pascal Crittin: « Il y a des compétences en matière d’histoire audiovisuelle et cinématographique à la Faculté des lettres. J’en parlais récemment avec les professeurs Alain Boillat et François Vallotton. Ce dernier dirige un projet FNS sur l’histoire des télévisions en Suisse qui peut s’appuyer sur nos archives numérisées et les exploiter. C’est un exemple parmi d’autres. Nous avançons dans la construction, avec les universités du Triangle Azur et l’EPFL, d’une alliance pour l’innovation des médias. Nous allons créer un Centre médias qui veut réunir les approches des sciences humaines et sociales, des humanités digitales et des ingénieurs pour stimuler l’innovation dans e domaine des médias, et aussi créer et diffuser des contenus en imaginant de nouveaux formats médiatiques, scientifiques et même des manières inédites d’accompagner l’enseignement. »

 

« Aux quatre coins de la révolution médiatique », Médialogues

L’émission radiophonique Médialogues de la RTS consacre cet été une série de sujets à la révolution médiatique à l’ère du numérique. Huit correspondants apportent leurs éclairages sur les évolutions en termes de diffusion d’informations et de contenus médiatiques dans différentes régions du monde : en France, en Espagne et en Allemagne mais également aux Etats-Unis, au Brésil et en Chine. Une émission qui fait le point sur les paysages médiatiques de ces différents pays tout en questionnant les propositions éditoriales possibles pour l’avenir.

 

 

Ecouter les six premières émissions diffusées

Prochaine émission le samedi 19 août

Les radios privées gagnent du terrain en Suisse

La radio est l’un des médias les plus utilisés en Suisse, comme le révèlent les chiffres semestriels publiés au mois de juillet par Médiapulse, fondation mandatée par la Confédération pour mesurer les taux d’audience de la télévision et de la radio en Suisse. L’étude révèle également que les parts de marché de la SSR sont en recul par rapport à 2016. Celles-ci sont peu à peu grignotées par les radios privées dans les trois régions linguistiques du pays, atteignant 25% en Suisse romande, 32% en Suisse alémanique et 17% en Suisse italophone.

 

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